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  • Qu’en est-il des transplantations cardiaques ?

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  • Qu’en est-il des transplantations cardiaques ?
  • Réveillez-vous ! 1970
Réveillez-vous ! 1970
g70 8/2 p. 3-5

Qu’en est-​il des transplantations cardiaques ?

LA MORT de Philip Blaiberg, en Afrique du Sud, marqua la fin d’une époque pour beaucoup de médecins. Blaiberg, qui décéda en août 1969, avait vécu plus d’un an et demi, soit 594 jours, après la transplantation cardiaque qu’il avait subie. Il était donc le plus ancien des opérés survivant à une greffe du cœur.

La mort de Blaiberg a donné à réfléchir à l’avenir des transplantations cardiaques. Le Dr Denton Cooley, célèbre chirurgien de Houston (Texas), déclara : “Aussi longtemps qu’il vivait, le programme des transplantations cardiaques se continuait. À présent, il nous faut examiner s’il est opportun ou non de le poursuivre.”

Quel est le problème principal qui amène les médecins à reconsidérer l’utilité de cette intervention chirurgicale ? Il ressort du communiqué donnant comme cause officielle de la mort de Blaiberg, un “processus de rejet chronique”. Du point de vue technique, l’opération avait pleinement réussi, mais au moment même où le nouveau cœur fut greffé, une lutte acharnée s’engagea, lutte que Blaiberg allait perdre jour après jour. Cette lutte était le “rejet” par son organisme du corps “étranger” (le greffon) qui y avait été introduit.

Dieu dota l’homme d’un mécanisme merveilleux destiné à le protéger contre les microbes pathogènes et les virus. Grâce à ce mécanisme, le corps est capable de s’attaquer aussitôt à tout corps étranger qui s’y introduit. Bien que l’on comprenne encore mal le fonctionnement de ce mécanisme de défense, on pense qu’il dépend principalement d’un certain globule blanc appelé lymphocyte. L’homme possède des milliers de ces globules qui ont la faculté de “reconnaître” les autres cellules de son organisme. Devant celles-ci, ils ne réagissent pas, mais dès l’intrusion de cellules non conformes à celles de l’organisme, les globules blancs fabriquent des anticorps qui s’attaquent aux substances étrangères, afin de les neutraliser ou de les détruire.

Lors d’un rejet immédiat, les cellules transplantées s’enflent et meurent en masse très rapidement. Parfois cependant, le processus du rejet est plus lent, comme ce fut le cas chez Blaiberg. Toutefois, quoique lent, il fut inexorable. Le mécanisme de défense de son organisme lutta sans trêve contre les cellules étrangères du greffon.

Les médecins essaient de neutraliser le processus de rejet, mais ils se trouvent dans un dilemme. En effet, si l’on parvient à freiner ce processus au moyen d’un traitement immunosuppresseur, le greffon sera rejeté moins vite, mais la résistance de l’organisme aux microbes pathogènes sera affaiblie. Le patient risque alors de contracter d’autres maladies.

Environ six mois après la transplantation cardiaque, Blaiberg souffrit d’une hépatite suivie de complications pulmonaires. Cependant, on réussit à le maintenir en vie en lui administrant à la fois, en équilibre délicat, des immunosuppresseurs et des médicaments contre les maladies qu’il venait de contracter. Toutefois, le processus de rejet se poursuivait sans trêve.

Quant à l’état du nouveau cœur de Blaiberg au moment de sa mort, le New York Times du 19 août 1969, déclara : “En réalité, une si grande partie du muscle cardiaque du Dr Blaiberg était détruite, que, selon les médecins, il était revenu exactement à l’état où il se trouvait avant la transplantation.”

Il ne pouvait être question de tenter une nouvelle greffe. Dans son numéro du 29 août 1969, la revue Time expliqua en effet que le nouveau cœur, qui se détériorait rapidement, “n’arrivait plus à envoyer assez de sang aux poumons pour oxygéner l’organisme, ni aux reins pour que ceux-ci remplissent leur fonction vitale de filtres. Par conséquent, ces organes s’étaient également détériorés”.

Les médecins savent qu’ils sont incapables à l’heure actuelle de combattre efficacement le processus de rejet, aussi devient-​il indispensable de réfléchir sérieusement à l’utilité des transplantations cardiaques. Le Dr Barnard, qui pratiqua la greffe sur Blaiberg, reconnut : “Je n’ai jamais prétendu que nous avons trouvé un moyen de guérison. Il n’est pas possible d’empêcher le rejet, mais seulement d’en ralentir le processus.” C’est pour cette raison qu’il y a si peu d’opérés survivant à une greffe du cœur. En août dernier, sur 141 patients qui avaient subi cette greffe, 29 seulement étaient encore en vie.

Le même processus de rejet se poursuit dans le cas d’autres greffes. Voici quelques chiffres révélateurs : greffes du poumon, 20 receveurs, un survivant ; greffes du pancréas, 10 receveurs, un survivant ; greffes du foie, 100 receveurs, 14 survivants. En ce qui concerne les greffes du rein, lorsque le donneur et le receveur ne sont pas apparentés, 58 pour cent des receveurs meurent en moins d’un an. Quand le greffon vient d’un parent, le taux de survie est plus élevé.

Étant donné le taux très bas de survie et le fait que celle-ci est de courte durée, de nombreux établissements et spécialistes ont examiné de plus près la question des greffes, et particulièrement celle des transplantations cardiaques. Le Dr Irvine Page, cardiologue de Cleveland, déclara : “Les résultats obtenus jusqu’à présent dans les transplantations cardiaques ne justifient pas le temps, les frais et les risques.” De son côté, le Dr G. E. Burch, cardiologue de la Nouvelle-Orléans, dit : “Il est mal, à l’heure actuelle, de donner au malade l’espoir qu’une transplantation cardiaque pourrait le sauver.”

Aucun homme sain d’esprit ne désire mourir, car la vie est un don précieux. Cependant, ce n’est pas par la transplantation d’organes — ce qui est en somme du cannibalisme — que l’on prolongera la vie humaine. La maladie et la mort ne seront vaincues que dans le nouvel ordre de choses divin, après la disparition du présent système de choses. La Parole inspirée de Dieu donne cette assurance : “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur.” — Rév. 21:4.

Une longue vie, voire la vie éternelle, sera alors à la portée des hommes. Il ne sera pas nécessaire de trouver un donneur dont le cœur convienne à notre organisme ni d’avoir les moyens de payer une transplantation, mais il faudra avoir foi dans la disposition prise par Jéhovah pour nous donner la vie, le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ, son Fils. Vivre sera alors une véritable joie. C’est avec raison que la Bible parle de “la vie réelle” ! — I Tim. 6:19 ; Jean 3:16.

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