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  • Un petit ingénieur

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  • Un petit ingénieur
  • Réveillez-vous ! 1970
Réveillez-vous ! 1970
g70 22/2 p. 25-26

Un petit ingénieur

ON PEUT classer l’humble mygale parmi les plus habiles ingénieurs, architectes, inventeurs et artisans terrestres. Originaire des régions chaudes du globe, cette araignée se place dans une catégorie à part à cause de l’art avec lequel elle construit son habitation. Nous parlons surtout de la femelle, car le mâle mène une vie errante ; il ne prend aucune part à la construction du foyer, mais vit dans n’importe quel trou ou crevasse. Lorsqu’il lui fait la cour, il s’approche de la femelle avec circonspection, car elle a tendance à vouloir l’attaquer et le dévorer.

Une des principales préoccupations de la mygale consiste à demeurer en vie. Un auteur écrit à ce sujet : “Les araignées de toutes sortes ont beaucoup d’ennemis qui possèdent sur elles d’énormes avantages sous le rapport de la force ou de l’agilité ou des deux réunies : ennemis ailés, ennemis rapides, (...) ennemis pourvus de dards aussi meurtriers que la terrible flèche empoisonnée au curare, ennemis vigilants, impitoyables, prompts à attaquer, ennemis revêtus d’une armure impénétrable contre laquelle les armes de l’araignée sont impuissantes, tandis que son propre corps est mou et vulnérable.” Avez-​vous peur des araignées ? Ce sont plutôt elles qui ont lieu de vous craindre !

La mygale maçonne construit un abri pour elle-​même et ses petits, abri qu’elle ferme au moyen d’un clapet qui est un chef-d’œuvre de génie. Elle est à ce point experte dans la construction de ces clapets de soie, que ceux-ci se voient à peine sur le sol foncé. Comment réussit-​elle à camoufler si habilement ces petites portes pas plus grandes qu’une pièce de monnaie ?

Elle revêt entièrement de soie les parois de son terrier cylindrique et profond, et la porte pivote sur une charnière tissée de soie. Quant au camouflage, la mygale dissimule habilement le clapet en en revêtant l’extérieur de mousse cueillie dans le voisinage immédiat, ou bien en introduisant dans le réseau de soie des feuilles mortes, des brins d’herbe et de petits morceaux de bois. Elle doit construire le clapet avant de terminer son terrier, car elle a besoin de se sentir en sécurité tandis qu’elle achève celui-ci à loisir.

Quelle est la solidité de cette petite porte d’une importance vitale ? Des deux genres de clapet que construit la mygale, l’un en forme de disque et l’autre en forme de bouchon, c’est ce dernier qui est le plus solide. Il tient si bien, en effet, que l’on a même vu se plier la lame de canif employée pour le soulever. Lorsqu’un ennemi s’approche du terrier, la mygale se précipite vers l’entrée et enfonce ses crochets dans le clapet tout en plantant ses pattes profondément dans les parois soyeuses de son puits. Son corps fait ainsi fonction de bâcle qui barre solidement la porte contre les intrus.

Cependant, il y a d’autres dangers hormis les ennemis de grande taille comme le mille-pattes. La mygale doit protéger ses petits contre la pluie et les parasites microscopiques. L’opercule s’adapte avec tant de précision qu’il empêche l’humidité et les pucerons de pénétrer dans le terrier. C’est ainsi que la mygale peut élever jusqu’à quarante rejetons à longues pattes dans une sécurité relative. Leur nid tendu de soie est un abri somptueux.

Mais regardons travailler la mygale. En l’espace de huit heures, elle creuse un puits de neuf fois la longueur de son corps. Toutes proportions gardées, un homme devrait creuser avec ses dents, en huit heures, un trou d’une profondeur de dix-huit mètres, tout en l’étayant au fur et à mesure qu’il avance. De plus, pendant les travaux, il y a danger d’attaques. En effet, pendant que la mygale construit son habitation, le pepsis, sorte de guêpe, plane au-dessus de l’endroit dans l’espoir de pouvoir profiter de sa préoccupation pour lui infliger une piqûre mortelle, lui arracher les pattes et emporter son corps.

Mais regardez-​la travailler ! Elle se sert uniquement de ses mandibules et de ses crochets pour sortir du puits les petites boulettes de terre et les déposer dehors. Le revêtement de soie a plusieurs fonctions pratiques : non seulement il rend le nid douillet et en étaie les parois, mais il offre également une prise plus solide pour les pattes de la mygale, tandis que celle-ci vaque à ses corvées domestiques et s’occupe de ses petits.

Comparés à l’activité de la mygale, les excavateurs de l’homme sont lourds et grossiers. Tous ses travaux s’accomplissent sans le bruit assourdissant qui caractérise les pelles mécaniques et les bulldozers. Et pourtant, la mygale n’a suivi aucun cours de génie ou de construction et n’a aucun diplôme. C’est le grand Créateur et Architecte de toutes choses, animées et inanimées, qui l’a dotée de la faculté instinctive qui lui permet de vivre dans son milieu particulier.

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