La popularité croissante de l’astrologie
AVEZ-VOUS remarqué dernièrement que vos voisins, vos collègues de travail et même les programmes de radio et de télévision, parlent beaucoup plus d’astrologie qu’il y a quelques années ? Ils emploient couramment des termes astrologiques. Vous avez sans doute remarqué également un accroissement du nombre de livres, de revues et d’articles traitant d’astrologie. Incontestablement, la popularité de cet art augmente.
Rien qu’aux États-Unis, environ dix millions de personnes sont d’ardents adeptes de l’astrologie, et quarante millions d’autres — la plupart des femmes — s’y intéressent un peu. Environ les deux tiers des Britanniques consultent les horoscopes (un des aspects de l’astrologie). Quelque dix-huit millions d’Allemands sont adeptes de l’astrologie, tandis que les Français donnent plus de 35 000 francs par an aux diseurs de bonne aventure et aux astrologues. Selon un sondage récent, 58 pour cent des Français connaissent leur signe du zodiaque et 53 pour cent lisent chaque jour les horoscopes publiés dans les revues et les journaux.
Aux États-Unis, il y a une vingtaine d’années, cent quotidiens à peine avaient une rubrique consacrée à l’horoscope, tandis qu’aujourd’hui environ douze cents journaux en possèdent une. Les revues astrologiques qui, jadis, restaient sur les rayons des marchands de journaux, sont beaucoup demandées à l’heure actuelle. Aux États-Unis, elles se vendent chaque année par millions. En France, une de ces revues est tirée à 400 000 exemplaires. Des librairies dans les quartiers estudiantins ont agrandi leurs rayons réservés aux ouvrages sur l’astrologie en raison de l’intérêt croissant que les étudiants portent à ce sujet.
Lorsque la station de télévision new-yorkaise WPIX-TV commença à introduire des horoscopes dans les intervalles entre ses émissions, elle constata que ce genre de programme jouissait d’une grande popularité. Elle loua donc les services d’un astrologue professionnel pour la diffusion d’un programme hebdomadaire de trente minutes. Les signes astrologiques qui figurent sur toutes sortes de marchandises sont une preuve de plus de la popularité croissante de l’astrologie. Sans doute en avez-vous vus sur des articles en verre, des bijoux, des vêtements d’enfants et le papier à écrire.
Les demandes de renseignements astrologiques sont si nombreuses aux États-Unis qu’on y répond à présent à l’aide d’un ordinateur. En 1966, on forma une société américaine ayant pour tâche de produire des horoscopes et des analyses d’horoscopes par ordinateur. Les analyses comprennent quelque 15 000 mots, et le succès de cette affaire florissante témoigne de l’intérêt croissant porté par le public à l’astrologie. La société en question vend ses services par l’intermédiaire de 350 grands magasins américains. Quelque 15 000 personnes par mois lui demandent leur horoscope et l’analyse de celui-ci. Un seul magasin qui fit de la réclame pour ce service obtint 500 clients en l’espace d’une semaine.
Le client envoie vingt dollars (plus de cent francs français) et reçoit, dix jours plus tard, un rapport lui faisant savoir ce que les études astrologiques ont révélé concernant sa personnalité, sa santé, ses affaires, ses relations sentimentales et ce que l’année suivante va lui apporter.
Ce service a tant de succès que la société, âgée aujourd’hui de trois ans, eut pour 1969 un chiffre d’affaires de plus de 9 000 000 de francs. Elle envisage d’étendre son activité au Canada et à la Grande-Bretagne.
L’astrologie est donc une affaire lucrative. Un astrologue américain consulté par beaucoup de vedettes de cinéma a un revenu qui dépasse de loin cent mille dollars par an.
En Inde, l’astrologie n’a rien perdu de son ancienne popularité. Elle est profondément enracinée dans le mode de vie hindou. Même certains communistes indiens consultent leur horoscope afin de connaître le jour le plus propice pour poser leur candidature.
À Ceylan, l’astrologie joue également un rôle important dans la vie des insulaires. Dans ce pays, les journaux publient quotidiennement des annonces de la part de familles qui cherchent un mari pour leurs filles. Comme en Inde, ces familles exigent que l’aspirant fiancé apporte son horoscope, afin de le comparer avec celui de la jeune fille et de voir ainsi si le mariage sera heureux.
L’astrologie occupe une place considérable dans la vie des Orientaux ; mais pourquoi un nombre croissant d’Occidentaux s’intéressent-ils à cet art ? Que leur offre l’astrologie ? Est-elle compatible avec la Parole écrite de Dieu, la Bible ?