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Tirez profit de l’École du ministère théocratique
be leçon 16 p. 135-p. 138 § 4

LEÇON 16

Assurance

Que devez-​vous faire ?

Vous devez vous tenir, bouger et parler d’une manière calme et digne, qui manifeste le sang-froid.

Pourquoi est-​ce important ?

Si vous avez de l’assurance, votre auditoire pourra se concentrer davantage sur ce que vous dites que sur votre personne.

QU’UN orateur ait le trac au moment de parler n’a rien d’exceptionnel, surtout s’il ne prononce pas souvent de discours. Un proclamateur peut se sentir tendu face aux premiers interlocuteurs de sa journée de prédication. Jérémie eut cette réflexion quand il reçut la mission de prophétiser : “ Voici que je ne sais vraiment pas parler, car je ne suis qu’un garçon. ” (Jér. 1:5, 6). Comme il l’a aidé, Jéhovah vous aidera vous aussi. Peu à peu, vous pouvez acquérir de l’assurance.

Un orateur assuré est posé. Son sang-froid se voit dans son attitude corporelle. Le maintien est naturel et approprié à la circonstance. Les mouvements des mains sont cohérents. La voix est expressive, les intonations maîtrisées.

Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette description d’une personne assurée, soyez sûr que vous pouvez progresser. Comment ? Analysons pourquoi un orateur a le trac et manque d’assurance. La cause peut être physique.

Face à une sollicitation que vous voulez bien assumer sans pour autant être sûr d’y arriver, vous vous angoissez. Alors le cerveau commande à l’organisme de produire plus d’adrénaline. La décharge d’adrénaline se traduit par une accélération du rythme cardiaque et de la respiration, une augmentation de la transpiration, et jusqu’à un tremblement des mains et des genoux ainsi qu’un chevrotement de la voix. Autrement dit, votre corps essaie de vous aider à gérer la situation en décuplant votre énergie. La difficulté consiste à canaliser cet afflux d’énergie pour une réflexion constructive et une présentation enthousiaste.

Comment réprimer l’angoisse. Dites-​vous qu’il est normal d’être un peu angoissé. Il faut, pour garder son assurance, arriver à atténuer son angoisse et à gérer la situation d’une manière calme et digne. Comment y parviendrez-​vous ?

Préparez-​vous bien. Investissez du temps dans la préparation de votre exposé. Il faut que vous compreniez clairement le sujet. S’il vous incombe de choisir les idées à développer, tenez compte de ce que votre auditoire sait déjà du sujet et de l’objectif que vous fixez à votre exposé. Ainsi vous sélectionnerez les matériaux les plus adaptés. Si cela vous paraît difficile au début, demandez à un orateur expérimenté de faire avec vous une analyse constructive de vos matériaux et de votre auditoire. Quand vous serez sûr d’avoir relevé des idées qui seront utiles à votre auditoire et quand elles seront bien claires dans votre esprit, votre désir de les communiquer estompera votre angoisse de devoir les dire en public.

Soignez particulièrement votre introduction. Sachez précisément ce que vous direz pour commencer. Il est probable qu’une fois lancé vous vous détendrez.

La préparation avant la prédication est très semblable. Ne pensez pas qu’au sujet que vous voulez aborder, mais aussi au genre de personnes à qui vous donnerez le témoignage. Travaillez soigneusement votre introduction. Profitez de l’expérience des prédicateurs chevronnés.

Vous estimez peut-être que pour prononcer un discours devant un groupe vous aurez plus d’assurance en utilisant un texte entièrement rédigé. En réalité, vous risquez un trac plus grand à chaque discours que vous prononcerez. Il est vrai que certains orateurs utilisent des notes fournies et d’autres des notes succinctes. Toutefois, ce ne sont pas des mots sur le papier qui vous font oublier le trac et atténuent votre angoisse, mais plutôt la conviction intime que ce que vous avez préparé pour votre auditoire est réellement intéressant.

Répétez votre exposé à voix haute. L’entraînement vous donne la certitude que vous êtes capable d’énoncer clairement vos pensées. Par la répétition, votre mémoire fixe des schémas que vous pourrez solliciter lorsque vous prononcerez votre exposé. Répétez en vous mettant en situation : imaginez votre auditoire et tenez-​vous soit assis à une table, soit debout, tel que vous serez pour prononcer votre exposé.

Priez Jéhovah de vous aider. Vous exaucera-​t-​il ? “ Voici l’assurance que nous avons à son égard : c’est que, quoi que ce soit que nous demandions selon sa volonté, il nous entend. ” (1 Jean 5:14). Il vous exaucera certainement si votre désir est de l’honorer et d’aider des personnes à tirer profit de sa Parole. Cette certitude vous insufflera une grande force pour présenter votre devoir. De plus, en cultivant le fruit de l’esprit (amour, joie, paix, douceur, maîtrise de soi), vous développerez l’attitude mentale nécessaire pour gérer ce genre de situations avec assurance. — Gal. 5:22, 23.

Acquérez de l’expérience. Plus vous prêcherez, moins vous aurez le trac. Plus vous donnerez de commentaires lors des réunions de la congrégation, mieux vous arriverez à parler devant du monde. Il est probable que plus vous aurez d’exposés à présenter dans la congrégation, moins vous serez angoissé avant de commencer. Aimeriez-​vous avoir davantage d’occasions de prendre la parole ? Proposez-​vous comme remplaçant lorsque des élèves ne peuvent pas assumer leur devoir.

Après avoir suivi ces quelques recommandations, il vous sera utile d’analyser quels symptômes trahissent immanquablement le manque de sang-froid. Identifiez ces symptômes, apprenez à les combattre, et vous arriverez à parler avec assurance. Ces symptômes sont soit physiques, soit vocaux.

Les symptômes physiques. L’attitude physique, en particulier ce que vous faites de vos mains, révèle l’assurance comme le manque d’assurance. Des mains nouées dans le dos, raides sur les flancs ou agrippées au pupitre, des mains qui hésitent entre l’intérieur et l’extérieur des poches, triturent un bouton de veste, touchent machinalement la joue, le nez, les lunettes, agacent la montre, le stylo, l’alliance, les notes, des mains aux gestes fébriles ou inachevés... sont autant d’indices d’un manque d’assurance.

Ou encore, la personne peu sûre d’elle racle constamment le sol de ses pieds, se dandine d’une jambe sur l’autre, prend un maintien très raide ou au contraire avachi, s’humecte fréquemment les lèvres, avale sa salive sans nécessité, respire trop vite et trop court.

Il est possible de maîtriser consciemment ces manifestations de nervosité. Attaquez-​les une par une. Identifiez le problème, et cherchez ce qu’il faut faire pour le prévenir. Moyennant cet effort, vous donnerez des signes d’assurance dans votre attitude physique.

Les symptômes vocaux. Une voix suraiguë ou chevrotante trahissent parfois la nervosité, tout comme de fréquents raclements de gorge ou un débit trop rapide. Vous surmonterez ces handicaps ou ces manies en travaillant assidûment votre voix pour bien la maîtriser.

Si vous avez le trac, arrêtez-​vous un instant avant de monter sur l’estrade et respirez amplement plusieurs fois. Essayez de vous détendre entièrement. Au lieu de penser à votre trac, concentrez-​vous sur la raison pour laquelle vous voulez dire à vos auditeurs ce que vous avez préparé. Avant de commencer à parler, regardez un instant votre auditoire, repérez un visage amical et souriez. Dites votre introduction lentement, puis lancez-​vous dans votre exposé.

Que pouvez-​vous espérer ? Ne croyez pas que le trac va disparaître comme par enchantement. Beaucoup d’orateurs qui ont des années d’expérience de l’estrade ont toujours le trac avant de se présenter devant un auditoire. Toutefois, ils ont appris à maîtriser leur nervosité. L’un d’eux explique : “ Je suis toujours dans mes petits souliers, mais maintenant j’arrive à marcher droit ! ”

Si vous faites vraiment des efforts pour éliminer les manifestations visibles de votre trac, vous offrirez à vos auditeurs l’image d’un orateur assuré. Même si vous êtes toujours un peu angoissé, ils ne s’en rendront pas du tout compte.

Songez que la montée d’adrénaline qui déclenche le trac donne aussi une énergie accrue. Utilisez-​la pour parler avec plus de sentiment.

N’attendez pas d’avoir à monter sur l’estrade pour appliquer toutes ces suggestions. Apprenez à être assuré et maître de vous, et à parler avec sentiment dans la vie de tous les jours. Cela vous donnera immanquablement de l’assurance sur l’estrade et dans le ministère, domaines autrement plus importants.

COMMENT GAGNER DE L’ASSURANCE

  • Préparez-​vous bien.

  • Répétez votre exposé à voix haute.

  • ‘ Jetez votre fardeau sur Jéhovah ’ en le priant. — Ps. 55:22.

  • Prêchez régulièrement, donnez souvent des commentaires aux réunions, et proposez-​vous pour remplacer des élèves absents.

  • Identifiez les symptômes du manque de sang-froid, et apprenez à les prévenir ou à les maîtriser.

EXERCICE : Pendant un mois, chaque semaine, essayez de donner plus d’une réponse lors de l’étude de La Tour de Garde et lors de l’étude de livre. Remarquez que le trac commence à diminuer à votre deuxième ou à votre troisième commentaire durant la même réunion.

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