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  • “ Veillez avec soin sur votre conduite ”

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  • “ Veillez avec soin sur votre conduite ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 1/11 p. 333-335

“ Veillez avec soin sur votre conduite ”

“ JÉHOVAH Dieu, le Très-Haut, est juste, pur et saint. Il est le Père des lumières célestes et toutes ses œuvres sont parfaites (Lév. 19:2 ; Deut. 32:4 ; Jacq. 1:17). Son Fils Jésus-Christ suivit si bien son exemple qu’il pouvait dire : “ Celui qui m’a vu a vu le Père. ” (Jean 14:9). Jéhovah a conçu le dessein de créer pour notre globe de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. — II Pi. 3:13.

Comment pourrions-​nous penser un seul instant que dans ce monde nouveau des personnes se livreront à l’ivrognerie ou à l’immoralité, qu’elles invoqueront toutes sortes de motifs pour obtenir un divorce ou qu’elles mèneront une vie déréglée, essayant de voir dans quelle mesure elles peuvent s’écarter du droit chemin sans risquer de tomber, ou à quel point elles peuvent friser la fornication ou l’adultère et ne pas consommer leur faute ? Non, ce n’est pas possible car alors les hommes et les femmes mèneront une vie décente, pure et droite.

Certaines personnes s’imaginent cependant qu’il est possible aujourd’hui d’excuser, plus ou moins facilement mais excuser quand même, ces œuvres de la chair, à cause du péché inné. Dans le monde nouveau, disent-​elles, nous changerons. Mais croyez-​vous que la bataille d’Harmaguédon, qui marquera la fin de ce vieux monde, aura pour effet de changer ces personnes au point qu’elles n’auront plus alors les désirs qu’elles ont maintenant ? Croyez-​vous que cette puissante manifestation de Jéhovah fera disparaître immédiatement et comme par enchantement leurs mauvais penchants et qu’elle les rendra automatiquement chastes ?

Ne nous trompons pas par de faux raisonnements. Harmaguédon détruira ce monde inique aussi sûrement que le déluge détruisit le monde méchant du temps de Noé, mais il ne fera pas disparaître de nos corps mortels les marques de notre déchéance héréditaire. C’est la rançon et non la bataille d’Harmaguédon qui nous purifie du péché. Afin de bénéficier de la rançon, nous devons coopérer avec l’esprit saint de Dieu en combattant le péché. — Mat. 24:37-39 ; Éph. 4:30 ; I Jean 1:7.

Même dans le monde nouveau nous aurons encore à combattre ces mauvais penchants, bien qu’il sera certainement plus facile de le faire alors que maintenant. Nos progrès dans la voie du bien auront pour résultat une amélioration de notre santé, tant spirituelle que physique, qui permettra à son tour de nouveaux progrès dans cette voie. Alors Satan et ses démons ne seront plus là pour nous tenter, et il n’y aura plus, pour tenter les serviteurs de Dieu, ce monde plein de souillures de toutes sortes, d’hommes adonnés au manger, au boire, à la cupidité et aux plaisirs. Tout cela aura péri à Harmaguédon. — I Jean 2:16, 17 ; Apoc. 20:3 ; 21:4.

Mais ne pensez pas que ce changement dans les conditions de vie résoudra complètement le problème, car même alors certains seront retranchés par la mort à la fin de cent ans, pour leur égoïsme. Il semble aussi qu’à la fin des mille ans, un assez grand nombre se révélera égoïste et sera détruit en même temps que Satan et ses démons. — És. 65:20 ; Apoc. 20:7-10.

Si nous attendons le monde nouveau pour nous débarrasser de nos souillures parce qu’à ce moment-​là les circonstances seront plus favorables, il est probable que nous ne le verrons jamais, car Dieu n’épargnera rien de ce qui est sympathique au mauvais système de choses actuel et à ses pratiques. Si nous voulons goûter les bienfaits du monde nouveau, nous devons dès maintenant vivre le plus possible en harmonie avec ses principes de pureté et de justice. Nous ne pouvons pas reporter la lutte à plus tard. C’est maintenant que nous devons combattre le péché dans notre chair si nous voulons obtenir la miséricorde divine, car celle-ci ne s’exerce pas envers le pécheur volontaire, insouciant et endurci, mais seulement pour des actes isolés dus à la faiblesse héritée d’Adam. — Ps. 51.

Voyez de quelle façon l’apôtre Jean met en contraste les deux sortes de péché. D’une part il déclare : “ Mes chers enfants, je vous écris ceci pour que vous ne commettiez pas de péché. Et si l’on pèche, nous avons un Défenseur devant le Père, Jésus-Christ, le Juste. Lui-​même, il est moyen de propitiation pour nos péchés, et non pas pour les nôtres seulement, mais aussi pour le monde entier. ” Dans ce cas il y a donc pardon pour un péché. Mais d’autre part Jean déclare aussi : “ Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. Nul qui demeure en lui ne pèche ; nul qui pèche ne l’a vu, ni ne l’a connu. Enfants, que personne ne vous égare :... Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. ” Ce dernier passage montre clairement qu’il n’y a pas de pardon pour ceux qui pratiquent le péché. — I Jean 2:1, 2, Goguel & Monnier ; 3:4, 6-8, Da, note marg.

Certaines personnes, qui cherchent à justifier leur conduite déréglée, se réfugient derrière les fautes commises par des fidèles d’autrefois tels que Noé, David et d’autres encore. Mais rien ne permet de dire que ces serviteurs de Dieu succombaient régulièrement sur ce point, et c’est ce qu’elles oublient. Ils commettaient plutôt un péché, se repentaient sincèrement, acceptaient le châtiment de Dieu et finalement étaient rétablis dans sa faveur. Leurs manquements furent rapportés pour consoler ceux qui venant après eux succomberaient de la même manière, et non pour excuser la pratique du péché ou justifier le relâchement. — Rom. 15:4.

Que chaque chrétien qui espère obtenir la vie dans le monde nouveau suive donc cette exhortation de l’apôtre : “ Ainsi, veillez avec soin sur votre conduite, et comportez-​vous non en insensés, mais en hommes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. ” (Éph. 5:15, 16, Sy). “ Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! ” Notre adversaire, c’est le Diable, il est rusé et “ rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ”. Nous devons par conséquent lui résister “ avec une foi ferme ”, étant persuadés que si nous le faisons il fuira loin de nous. Si nous devenons nonchalants et succombons, nous ne pouvons pas incriminer le Diable ; cette excuse ne servit de rien à Ève et elle ne nous vaudra rien non plus. — I Cor. 10:12 ; I Pi. 5:8, 9 ; Jacq. 4:7.

Nous devons également ne rien avoir affaire avec le monde, car “ qu’y a-​t-​il de commun entre la lumière et les ténèbres ? ” Le monde suit le principe du moindre effort. “ C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution... Aussi trouvent-​ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. ” — II Cor. 6:14-18 ; I Pi. 4:3, 4.

Le Diable et son système de choses font appel à nos désirs naturels et à nos mauvais penchants ; c’est pourquoi si nous ne restons pas sur nos gardes, au lieu de gouverner ces désirs et ces penchants nous leur serons soumis et deviendrons ainsi esclaves du péché (Romains chapitre 6 ; I Jean 2:16, 17). Celui qui est maître de lui-​même vaut mieux que celui qui prend des villes (Prov. 16:32). Il y a une lutte constante en nous-​mêmes, de sorte que nous ne faisons pas ce que nous voulons faire et que nous faisons ce que nous ne voudrions pas. À cause de cela nous devons sans cesse faire usage de notre volonté et traiter durement notre corps, savoir le tenir assujetti lorsqu’il le faut, tel un esclave, si nous ne voulons pas qu’il devienne un tyran capricieux et obstiné (Rom. 7:15-23 ; I Cor. 9:27). Afin de nous aider à éviter des tribulations, la Parole de Dieu abonde en exemples montrant ce qui arriva à tous ceux qui vécurent avec insouciance. — I Cor. 10:5-11.

Pour veiller avec soin sur nos actions, nous devons commencer par veiller sur notre esprit, sur notre cœur. Jésus a très bien montré que c’est là que se trouvera la racine du mal et pour cette raison le sage nous conseille de garder, plus que toute autre chose, notre esprit ou cœur (Prov. 4:23 ; Mat. 15:19). La meilleure façon de nous préserver des mauvaises choses, c’est de remplir constamment notre esprit de bonnes pensées ; l’apôtre Paul nous dit comment : “ Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. ” — Phil. 4:8.

Nous déclarons aimer Dieu, n’est-​ce pas ? Si vraiment nous l’aimons nous garderons aussi ses commandements (I Jean 5:3). Notre nonchalance couvrirait d’opprobre son nom, comme ce fut le cas pour l’ancien Israël et certains contemporains de Paul (Ézéch. 36:20-32 ; Rom. 2:24). À cause de son nom, Jéhovah n’hésitera pas à priver de ses bénédictions ceux qui le couvrent d’opprobre en suivant une ligne de conduite égoïste. Lorsque Acan et les fils d’Éli se rendirent coupables de graves transgressions, toute leur nation dut subir des échecs (Josué 7 ; I Sam. 2:22-25 ; 3:11-14). Les principes de Dieu sont immuables. Si nous voulons bénéficier des bienfaits de Dieu nous veillerons sur notre conduite.

En aimant notre prochain comme nous-​même nous pourrons aussi veiller avec soin sur nos actions. Comment voulons-​nous susciter un intérêt pour le royaume de Dieu chez les autres, chez ceux qui soupirent et qui gémissent à cause des abominations qu’ils voient dans le pays, s’ils trouvent les mêmes iniquités chez nous ? (Ézéch. 9:4). En toute conscience, comment pourrions-​nous instruire d’autres personnes si nous-​mêmes ne faisions pas un effort sincère pour vivre en harmonie avec les exigences de Dieu ? “ Toi donc, qui enseignes les autres, est-​il écrit, tu ne t’enseignes pas toi-​même ! Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ! ” (Rom. 2:21-23). Que le clergé apostat suive cette voie s’il lui semble bon, mais que les véritables ministres de Jéhovah Dieu se gardent de le faire. — Ps. 50:16, 17 ; Mat. 23:1-5.

L’amour de notre prochain nous défend également d’encourager celui-​ci dans la voie du mal. Les méchants peuvent se croire intéressants, mais lorsque l’occasion s’en présente nous devrions leur montrer que nous ne le comprenons pas ainsi. À ce sujet nous lisons : “ Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d’un péché à cause de lui. ” “ Celui qui reprend les autres trouve ensuite plus de faveur que celui dont la langue est flatteuse. ” (Lév. 19:17 ; Prov. 28:23). Cela vaut beaucoup mieux que de colporter les fautes de notre prochain.. Le commérage ne profite ni à celui qui s’en rend coupable, ni à celui qui en est victime, ni à ceux qui y prêtent l’oreille ; en réalité il nuit à tout le monde. Pourquoi alors faire des commérages ?

Pourtant, en veillant soigneusement à marcher avec sagesse, gardons-​nous de tomber dans l’extrême, ne soyons pas fanatiques ! Ne soyons pas semblables à ces austères religionistes qui considéraient d’un mauvais œil quiconque se permettait de danser, boire ou rire tant soit peu et qui regardaient comme un péché qu’un mari embrasse sa femme ou ses enfants le dimanche. Il n’y aura pas de rabat-joie dans le monde nouveau ; ses habitants seront heureux, mais ils prendront plaisir à ce qui est bien et leur joie sera pure, complète et durable. Les plaisirs que nous offrent aujourd’hui le Diable et son système de choses sont aussi amers que la cendre. Quand vous les avez goûtés ils vous laissent aigri et déçu. Pourquoi perdre la paix de l’esprit, se couvrir de honte et risquer de laisser échapper la vie éternelle pour goûter des ivresses et des plaisirs éphémères ?

La piété unie au contentement est une grande source de gain (I Tim. 6:6). Dieu sait ce qui est bon pour nous et lorsqu’il nous met en garde contre certaines actions, n’allons pas à l’encontre de la sagesse divine et ne dédaignons pas son amour en n’écoutant pas son conseil. Ainsi, pour la cause de Jéhovah, pour l’honneur de son nom, dans l’intérêt de notre prochain et dans notre propre intérêt, veillons avec soin sur notre conduite afin de nous comporter en hommes sages.

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