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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 1/5 p. 143-144

Questions de lecteurs

● Dans quelle mesure une femme doit-​elle être soumise à son mari ? Une sœur, par exemple, aime avoir dans sa maison des plantes à profusion, tandis que son mari prétend que si elle lui était vraiment soumise elle s’en débarrasserait. Une autre épouse invite quelqu’un à dîner sans consulter son mari qui lui reproche de n’en rien savoir. Une autre encore relève une faute de son mari au cours d’une étude et celui-ci désapprouve sa façon de faire. Les femmes juives devaient se sentir terriblement inférieures lorsqu’elles avaient à se soumettre aux préceptes du Talmud. Mais est-​ce que les sœurs devraient s’abaisser aujourd’hui au même niveau ? — M. M., Colombie britannique, Canada.

Plutôt que de nous demander d’expliquer tout ce que comporte la “ soumission ” d’une femme mariée, ce serait plutôt à l’épouse dévouée de le trouver. Vous parlez des “ préceptes du Talmud ”, mais nous avons précisément cherché à nous garder de composer un semblable recueil de règles destiné aux hommes et aux femmes mariés et leur expliquant avec force détails ce qu’ils peuvent ou devraient ou ne devraient pas faire dans telle ou telle circonstance. À notre avis, les deux premiers exemples que vous proposez dans votre question montrent très bien que l’on n’en finirait pas si l’on voulait établir des règles pouvant s’appliquer dans toutes les circonstances possibles et imaginables et que ce serait nous engager dans des débats plutôt puérils dont la solution ne devrait présenter aucune difficulté pour les personnes mariées qui sont dans la vérité, c’est-à-dire qui cherchent à se guider d’après les principes divins plutôt que de rechercher une définition précise et détaillée de leurs “ droits ” respectifs. Quant au cas de la femme reprenant son mari lors d’une assemblée, il a été examiné dans La Tour de Garde du 15 septembre 1949, particulièrement au paragraphe 27. En outre, dans Éphésiens 5:21-33, I Timothée 2:9-15 et I Pierre 3:1-12, nous trouvons de bons conseils concernant les époux.

La manifestation de la soumission est une chose que la femme doit elle-​même déterminer en ayant à l’esprit les paroles de l’apôtre Paul qui, dans son épître aux Éphésiens (chap. 5), recommande ceci : “ Que la femme respecte son mari. ” Dans les écrits des apôtres, des femmes qui ont vécu autrefois sont données en exemple à cause du profond respect qu’elles manifestèrent envers leurs maris étant donné leur position théocratique. Parfois, l’épouse trouvera qu’il est pénible de manifester sa soumission car elle devra s’humilier ; mais si malgré tout elle se soumet, non pour son propre plaisir, ni pour celui de son mari uniquement, mais comme si elle le faisait pour le Seigneur Jésus dont elle représente l’épouse, alors elle supportera l’humiliation plus facilement et comprendra pour quelle raison valable elle l’a fait. Dans ces conditions, selon I Pierre 3, ce sera pour elle comme une parure.

La soumission d’épouse, avec tout ce qu’elle peut avoir de blessant parfois, c’est ce que la femme accepte en prononçant le grand “ Oui ”. Cela fait partie des “ tribulations dans la chair ” que Paul a signalées à ceux qui décidaient de se marier (I Cor. 7:28). Les apôtres affirment que si nous sommes des esclaves, nous devons être soumis à nos maîtres, qu’ils soient bons ou mauvais, à seule fin que par notre conduite nous recommandions la vérité tant à nos maîtres qu’à ceux du dehors qui nous observent. Les apôtres aimaient faire un rapprochement entre cette obéissance, celle d’un enfant et celle d’une femme. C’est ce que fait Paul dans son épître aux Éphésiens où il parle successivement de la soumission des femmes, de celle des enfants et finalement de celle des esclaves (Éph. 5:21–6:9). Mais par la même occasion, Paul donna également des conseils aux maris, leur montrant qu’ils devaient traiter leurs femmes comme leur propre chair et se garder d’être trop exigeants ou de manquer d’amour envers elles. L’obéissance de la femme est donc une chose que l’épouse doit elle-​même déterminer mais de telle sorte qu’elle agisse toujours selon les principes de Dieu et selon l’amour.

● Selon Deutéronome 21:10-13 les Israélites pouvaient prendre pour femmes des captives étrangères cependant que d’autres textes bibliques leur interdisaient le mariage avec des étrangers. N’y a-​t-​il pas là une contradiction ? — M. H., Pennsylvanie.

Dans sa Parole, Jéhovah explique pourquoi, d’une façon générale, il interdit aux Israélites de prendre des femmes étrangères : “ Car ils (ces peuples) détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux. ” Il prévint aussi son peuple en disant : “ De peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles, se prostituant à leurs dieux, n’entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. ” (Ex. 34:16 ; Deut. 7:4). Cette interdiction n’était ni motivée par quelque préjugé racial ni par des visées nationalistes, mais elle avait uniquement pour but de protéger les Israélites de la contamination religieuse. Cette interdiction devait leur permettre d’éviter des contacts susceptibles de compromettre la pureté de l’adoration rendue à Jéhovah.

Remarquez cependant les conditions spéciales que nous trouvons dans le cas de Deutéronome 21:10-13 et qui éliminent ce danger de contamination : “ Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, si l’Éternel les livre entre tes mains, et que tu leur fasses des prisonniers, peut-être verras-​tu parmi les captives une femme belle de figure, et auras-​tu le désir de la prendre pour femme. Alors tu l’amèneras dans l’intérieur de ta maison. Elle se rasera la tête et se fera les ongles, elle quittera les vêtements qu’elle portait quand elle a été prise, elle demeurera dans ta maison, et elle pleurera son père et sa mère pendant un mois. Après cela, tu iras vers elle, tu l’auras en ta possession, et elle sera ta femme. ”

Ainsi la captive devait se raser la tête : c’était le signe habituel des lamentations (Job 1:20 ; És. 15:2 ; Jér. 7:29 ; Amos 8:10 ; Michée 1:16). Elle se coupait aussi les ongles, ce qui lui enlevait une partie de sa parure car normalement ils étaient teints pour être agréables à la vue ; ou bien elle les laissait pousser sans leur donner aucun soin, ce qui leur enlevait également tout attrait (Deut. 21:12, Knox, Leeser). Elle quittait les vêtements qu’elle portait quand elle fut prise, cela parce que les femmes appartenant aux vaincus revêtaient leurs plus beaux habits et se paraient de leur mieux dans l’espoir de trouver grâce aux yeux des vainqueurs. Un mois durant elle devait pleurer les siens, ce qui semble indiquer le caractère destructeur du combat au cours duquel elle fut faite prisonnière. Les femmes captives étaient peut-être les seuls survivants et les dieux païens avaient sans aucun doute été détruits par les guerriers israélites. Par conséquent, il n’existait plus aucun lien avec la nation païenne, tant sur le plan religieux que social, car l’homme israélite n’avait aucun parent par alliance avec qui il aurait pu avoir des relations.

Il était donc permis aux Israélites de se marier avec des femmes étrangères totalement isolées des faux dieux et de ceux qui les adoraient. Ce cas est tout à fait différent de celui d’un Israélite qui se marierait avec une femme étrangère non captive, dont toute la famille serait en vie, dont les dieux seraient encore adorés dans sa maison, une femme qui serait appelée de temps à autre à être en contact avec ses parents païens et leurs dieux et qui pourrait également faire entrer son mari israélite en contact avec eux, exposant ainsi sa pure adoration à la contamination religieuse. C’est donc les circonstances spéciales que nous trouvons dans Deutéronome 21:10-13 qui permirent de faire une exception à la règle générale interdisant aux Israélites le mariage avec des femmes étrangères.

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