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  • Tir rapide dans l’église
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
w58 15/8 p. 256

Tir rapide dans l’église

UN ÉTRANGE titre parut dans l’édition du 17 juin 1957 du Daily Star de Beyrouth : “ 19 tués au cours d’une fusillade, dans l’église de Zghorta. ” Qu’est-​ce qui avait provoqué cet épisode scandaleux ? Avant de répondre, il nous faut être quelque peu renseignés au sujet d’une haine de famille dans Zghorta, village des montagnes, situé dans la partie septentrionale du Liban. Ce village comprend des catholiques maronites, branche de la religion catholique romaine. Dans ce village maronite, vivent deux grandes et puissantes familles appelées Dweihi et Franjieh. Depuis quelque temps, une inimitié les divisait. Et des coups de feu en résultent souvent. “ Quand la querelle renaît entre eux, rapporte le périodique Time, ils ont soin d’aller à l’église et de demander l’aide de Dieu en pointant leurs fusils, et même quand ils sont harcelés par l’ennemi, ils manquent rarement la messe du dimanche. ” Récemment, une étrange échauffourée amena l’inimitié à son point culminant.

Pendant l’enterrement d’un ancien maire et cousin de l’évêque maronite de Tripoli, un membre de la famille Dweihi prononça un discours. Il fut considéré comme portant atteinte au député du district, un Franjieh, qui était présent. Cela arriva après qu’un prêtre catholique nommé Simaan Dweihi se fut mêlé à la politique ; il se présenta comme candidat au parlement sur la liste du gouvernement. Cela n’était pas pour plaire à Hamid Franjieh, orateur éminent de l’opposition. On soupçonna que le prêtre Dweihi était entré dans la politique pour discréditer la famille Franjieh et diminuer les chances de Hamid Franjieh à la présidence.

Les rivalités entre les familles s’aggravèrent au fur et à mesure que la campagne politique s’intensifiait. Simaan, le prêtre maronite, selon la revue Time, “ porte ordinairement un long pistolet dans ses tournées cléricales, et voyage rarement sans une escorte de quatre ou cinq parents armés de fusils ”. La fusillade éclata dans la cour de l’église, interrompant une procession solennelle de six évêques à la robe rouge et de plus de cent prêtres barbus. Les pistolets partirent, les mitrailleuses tirèrent. Un bruit infernal se fit entendre. Bientôt des balles volèrent jusqu’au centre même de l’église où deux mille personnes environ assistaient au service commémoratif d’un cheik du voisinage. Le prêtre porteur de pistolet, Dweihi, se réfugia dans la sacristie mais fut blessé à la main par une balle. Pendant quinze minutes, d’après les journaux, “ des milliers de balles furent tirées ”. Quand la fusillade cessa, il y avait 19 tués et plus de 100 blessés. Quatre jours plus tard, le nombre des morts était monté à trente, et dix étaient encore dans un état critique. Onze personnes avaient été tuées dans l’église même. Au moins un enfant et une femme moururent, et trois prêtres furent tués et trois blessés.

L’ingérence d’un prêtre dans la politique avait eu de tragiques résultats.

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