Questions de lecteurs
● Quand on lit les Psaumes à haute voix, devrait-on lire, également à haute voix, le mot séla ? — L. E. M., États-Unis.
Il ne semble pas qu’il y ait des raisons de lire le mot séla au cours d’une lecture publique de la Bible. Ainsi que le dit la note marginale de la New World Translation au Psaume 3:2, séla est un terme technique de musique ou de récitation dans la langue hébraïque. Sa signification ne nous est pas parvenue. C’est pour cette raison que ce mot est composé en italique dans la New World Translation. Puisque ni le lecteur ni l’auditeur ne connaissent sa signification, sa lecture n’évoque rien chez personne. Par conséquent, il peut être omis sans mal aucun et sans que rien soit perdu du texte des Psaumes.
● De qui Jésus parlait-il en Matthieu 5:5 (Li) quand il disait : “ Bienheureux les doux, car ils auront la terre en héritage ” ? — H. S., États-Unis.
Jésus appliqua ici le mot “ doux ” à ses disciples contemporains qui aspiraient au royaume céleste. Il était le plus doux parmi eux et leur exemple. Hébreux 1:1, 2 et 2:5, 6 montre que Jésus hérite la terre ou en prend possession. Cohéritiers, ses disciples participent à cet héritage ou possession de la terre avec lui. Matthieu 5:5 ne s’applique donc pas strictement aux “ autres brebis ”. Cependant, cette parole a été citée en rapport avec eux, et non sans raison, parce qu’ils doivent être doux, humbles, en imitant Jésus-Christ. C’est seulement par une telle attitude qu’il leur sera permis de vivre sur terre dans le monde nouveau. Ils ne prennent pas plus possession de la terre qu’Adam ne le fit dans le jardin d’Éden, mais Matthieu 5:5 peut néanmoins en être une application générale en ce sens qu’ils placent leur espérance dans l’Héritier principal, le Seigneur Jésus-Christ. À ce degré, ils participent à cet héritage. Ils se réjouissent du règne du Roi. Ainsi que Jésus le dit dans la parabole des brebis et des boucs : “ Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. ” (Matthieu 25:34). Il n’est donc pas mal approprié d’employer ce texte dans un sens général pour parler des bénédictions qui attendent les “ autres brebis ” dans le monde nouveau.