Questions de lecteurs
● Nous sommes fiancés et avons l’intention de nous marier prochainement. Nous aimerions savoir s’il est bien pour des témoins de faire jouer une marche nuptiale et de pratiquer la coutume de lancer du riz, des dragées, etc, après le mariage. — J. B., États-Unis.
Si quelqu’un désire de la musique à son mariage, des cantiques du Royaume seraient plus appropriés qu’une marche populaire qui a souvent un arrière-plan païen ou mythologique. Toutefois, des chants du Royaume ne devraient pas être utilisés pour entraîner des danses.
Quant au riz que l’on lance à la fin de la réunion, l’Encyclopédie Britannique, édition de 1959, volume 4, page 122, écrit ceci : “ Le lancement du riz est une très ancienne coutume, mais toutefois postérieure au lancement du blé, et il symbolise le souhait des époux pour un mariage fécond. ” Il y a donc là une origine païenne et, en fait, une invocation magique, un rite que l’on pratique dans l’espoir d’en retirer quelque chose ; cela devrait être évité par les chrétiens. Quant aux autres dispositions d’un mariage, la modération est recommandée. Il vaut toujours mieux être un peu trop conservateur que pas assez dans ces cas. Veuillez encore voir La Tour de Garde du 1er janvier 1953.
● Les sœurs doivent-elles se couvrir la tête quand elles prononcent les troisième et quatrième discours d’étudiant à l’école du ministère théocratique ? — D. H., États-Unis.
Non, il n’est pas nécessaire que les sœurs se couvrent pour prononcer ces discours. Elles n’enseignent pas alors des hommes voués, mais se livrent seulement à des démonstrations de leurs capacités personnelles d’enseignement, afin d’être conseillées. Puisque telle est la raison pour laquelle elles présentent ces exposés et puisque l’école se fait sous le contrôle des frères, il n’est pas nécessaire qu’elles se couvrent la tête. Pour des raisons semblables, il ne leur est pas demandé non plus de se couvrir quand elles prennent part à des démonstrations lors des réunions de service.
● Des représentants du clergé prétendent que Luc était Gentil. La Tour de Garde du 1er janvier 1961, page 5, dit que tous les rédacteurs bibliques étaient Hébreux. Sur quoi peut-on se baser pour l’affirmer ? — B. M., États-Unis.
Ceux qui déclarent que Luc était Gentil ne peuvent soutenir leur affirmation par les Écritures. Ils croient comprendre, d’après les paroles que Paul écrit en Colossiens 4:11, 14, que Luc n’était pas Juif. C’est parce qu’au Col 4 verset 11, Paul mentionne des “ circoncis ” et qu’au Col 4 verset 14 apparaît le nom de Luc. Ces personnes en concluent que Luc n’était pas des circoncis et, par suite, pas Juif. Mais rien ne permet d’affirmer que Paul faisait cette distinction. La McClintock & Strong’s Cyclopedia dit : “ Si cela n’est pas concluant, on ne peut rien apporter en invoquant les idiomes grecs dans ses écrits, car il peut avoir été un Juif hellène, de par la tendance gentile de son évangile, et il aurait de commun avec les écrits inspirés de l’apôtre Paul que, pharisien lui aussi, il aurait été élève aux pieds de Gamaliel. ”
Si rien ne permet de dire que Luc était Gentil, qu’est-ce qui permet maintenant de dire qu’il était Juif ? Nous en avons la preuve en Romains 3:1, 2, où Paul montre que Dieu a confié sa parole inspirée aux Hébreux ou Juifs, avec cet avantage particulier : “ Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. ” Luc eût-il été Grec qu’il eût constitué la seule exception à cette règle et cela n’eût pas été raisonnable. La conclusion logique est donc que, tout comme les autres rédacteurs de la Bible, Luc était Juif, Hébreu.
● Y a-t-il une objection à célébrer les anniversaires de mariage ? — I. S., États-Unis.
Dans l’ancien temps, la célébration des anniversaires de naissance était associée à l’astrologie. Il ne faut donc pas s’étonner que les Écritures ne rapportent que la célébration d’anniversaires païens. Cependant, il n’y a rien dans les Écritures permettant de conférer un caractère obligatoire à la célébration d’anniversaires de mariage. C’est aux intéressés qu’il appartient de se rappeler leur mariage, chaque jour. Le jour du mariage est naturellement une occasion de se réjouir, et Jésus le reconnut en honorant de sa présence le repas de noces de Cana. Quand le mariage est une réussite, il serait bien sûr naturel pour un couple de se rappeler annuellement cet heureux événement, et cela peut contribuer à resserrer encore les liens du mariage. — Jean 2:1-11.
Quant aux dispositions à prendre pour marquer cet anniversaire et quel prix on veut y mettre, c’est aux intéressés à en décider, tout en gardant à l’esprit que là aussi s’applique cette règle : “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez (...) faites tout pour la gloire de Dieu. ” — I Cor. 10:31.
● Qui, des deux, occupent la position la plus élevée : les séraphins ou les chérubins ? — R. J., États-Unis
Il semble que ce soit les séraphins. Quand les chérubins sont mentionnés en rapport avec Jéhovah, ils se trouvent toujours dans une position inférieure, Jéhovah étant soit assis sur eux, soit les chevauchant. Veuillez consulter II Samuel 6:2 ; II Rois 19:15 ; I Chroniques 13:6 ; Psaumes 80:2 80:1, NW ; 99:1. Alors que les séraphins, au seul endroit où ils sont mentionnés, en Ésaïe 6:1-6, figurent en train d’occuper un lieu situé plus haut que le trône de Jéhovah.