Questions de lecteurs

● Un témoin de Jéhovah peut-​il prononcer un discours lors des funérailles de quelqu’un qui est mort en étant exclu de l’assemblée ? — B. B., États-Unis.

Une assemblée de serviteurs de Jéhovah ne devrait pas conduire un service de funérailles pour quelqu’un qui meurt dans un état d’exclusion. Un chrétien voué ne devrait pas non plus officier lors de telles obsèques, même si le reste de la famille est composé de témoins de Jéhovah et observe une bonne attitude. Aucun membre de l’assemblée ne devrait non plus assister à ces obsèques. Nous ne devrions jamais donner l’impression à des personnes du dehors qu’une personne exclue était acceptable dans l’assemblée, alors qu’en vérité et en fait elle ne l’était pas mais qu’elle en avait été exclue.

David fit état de justes sentiments quand il dit qu’il ne voudrait même pas être associé à de telles personnes, même au moment de la mort : “ N’enlève pas mon âme avec les pécheurs, ma vie avec les hommes de sang. ” — Ps. 26:9.

● Pourriez-​vous m’aider à trouver la déclaration, que l’on suppose venir de la Bible, qu’il “ est mieux pour un homme de déverser sa semence dans le corps d’une femme de mauvaise vie que de la répandre à terre ” ? — M. P., États-Unis.

C’est une question qui a été souvent posée et, invariablement, elle a été citée par un catholique romain. D’après le service d’information des Knights of Colombus, cette déclaration ne reflète pas la position de l’Église catholique romaine. Mais, d’un autre côté, un prêtre de la Cathédrale St-Patrick, à New York, remarqua qu’il était plus naturel d’épancher sa semence dans le ventre d’une prostituée que de la répandre sur le sol, bien qu’aucun texte ne parle de cela. C’est le genre de pensée émise par les prêtres catholiques romains en certaines parties de l’Italie, car ils ont pour usage d’excuser la fornication et l’adultère, pour autant que l’on n’exerce pas le contrôle des naissances.

Il est manifeste qu’une telle position va à l’encontre de tout ce que les Écritures enseignent sur le sujet des rapports sexuels. Néanmoins, on peut dire qu’une telle déclaration est une corruption du récit biblique qui relate l’histoire d’Onan, qui répandait sa semence à terre au lieu de remplir la loi du lévirat sur le mariage envers la femme de son frère décédé, raison pour laquelle Jéhovah le fit mourir. — Gen. 38:9.