Questions de lecteurs
● Il est dit en Genèse 19:8 que les filles de Lot n’avaient eu de relations avec aucun homme. Et pourtant, le texte de Genèse 19:14 parle des gendres de Lot, donc des maris de ses filles. Je suis convaincu qu’il doit y avoir une explication raisonnable. Pourriez-vous harmoniser ces versets dans votre rubrique “ Questions de lecteurs ” ? — C. M., États-Unis.
Genèse 19:8 rapporte les paroles de Lot : “ Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme. ” Puis, en Genèse 19:14 : “ Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles (...) Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. ” Il semble que les deux hommes désignés comme étant les gendres de Lot étaient ses futurs gendres, promis, mais non encore mariés à ses filles. Cela est en harmonie avec le fait que les filles de Lot étaient encore chez leur père. Si elles avaient été mariées, elles eussent quitté le foyer paternel pour vivre dans la maison de leur mari, car à cette époque, le fiancé prenait sa conjointe à la maison paternelle et il la conduisait chez lui.
En rapport avec ce qui précède, nous avons l’explication de la note de la New World Translation, sur Genèse 19:14. Elle montre que la référence aux beaux-fils de Lot “ qui avaient pris ” ses filles aurait pu être traduite par “ qui avaient l’intention de les prendre ”, parce qu’ici le verbe hébreu est au participe ou utilisé comme adjectif verbal. Ceci souligne le fait que les deux hommes en question étaient des fiancés, des gendres en perspective, se trouvant dans cet état, et non mariés aux filles de Lot.
● La grande foule des “ autres brebis ” qui survivra à Harmaguédon saura-t-elle si ses autres compagnons du reste sont demeurés fidèles et ont gagné l’immortalité ou non ? — F. C., États-Unis.
Oui, il semble raisonnable de conclure que ceux des 144 000 membres du corps de Christ auront connaissance de celles des “ autres brebis ” qui vivront après Harmaguédon. Pour appuyer cela, nous pouvons lire Psaume 87:5, 6, (AC), qui dit : “ Et l’on dira de Sion : Celui-ci et celui-là est né dans son sein ; c’est le Très-Haut qui l’a fondée. Jéhovah inscrira au rôle des peuples : Il est né dans Sion.
Il est en effet raisonnable qu’il en soit ainsi. Nous savons maintenant, par les récits scripturaux, que certains hommes reçurent l’approbation de Jéhovah dans les temps anciens, et cette information nous a encouragés. Ce sera un vif encouragement à la fidélité pour ceux qui vivront après Harmaguédon de savoir que certains fidèles ont reçu la glorieuse récompense de l’immortalité. Leur dévouement fidèle sera rappelé par ceux qui les ont connus, en accord avec ce qui est écrit en Hébreux 13:7 : “ Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. ”