L’emploi thérapeutique du vin
Le journal de l’Association des médecins américains parla, il y a quelque temps, de “la trace la plus ancienne d’emploi thérapeutique du vin”. L’article faisait allusion à une tablette sumérienne découverte à Nippur et qui donne la recette de médicaments à base de vin. On lisait ensuite: “Plus tard, le vin fut l’un des principaux remèdes employés en Grèce. (...) Hippocrate de Cos (460-370 avant notre ère) (...) utilisait le vin dans de nombreux cas et le prescrivait par exemple pour panser les plaies, comme fébrifuge, purgatif et diurétique.”
Peut-être ces renseignements surprendront-ils quelques lecteurs. Et pourtant, les Écritures reconnaissaient les vertus thérapeutiques du vin. Jésus Christ fit allusion à ses propriétés désinfectantes et antiseptiques lorsqu’il dit que le bon Samaritain aida un voyageur que l’on avait battu et qu’il banda ses plaies, “y versant de l’huile et du vin”. (Luc 10:30-34.) L’apôtre Paul indiqua également les vertus curatives du vin en cas de troubles gastriques. Il écrivit en effet à son collaborateur Timothée: “Ne bois plus d’eau, mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquents ennuis de santé.” — I Tim. 5:23.