La violence sur le petit écran et le comportement
Un adolescent qui a souvent assisté à des scènes de brutalité en regardant la télévision est-il influencé par ce qu’il a vu? Le psychologue William Belson répond par l’affirmative. Lors d’une conférence de l’Association britannique pour l’avancement de la science, il fit état d’une étude menée pendant six années auprès de 1 565 garçons de 13 à 16 ans qui avaient vu des scènes de violence sur le petit écran au cours de leurs treize premières années. On a constaté que les garçons qui regardent fréquemment des émissions comportant des scènes de brutalité risquent de recourir à la violence une fois et demie plus souvent que ceux qui ne suivent pas régulièrement ce genre de programme.
Le professeur Belson déclara explicitement que “tous les parents devraient maintenant être davantage conscients qu’il leur faut porter des jugements sensés sur les émissions que regardent leurs enfants”. Il ajouta que les adultes devraient interdire ce qu’ils considèrent comme franchement nuisible.
Ce que l’enfant voit ou entend influe sur son comportement. Mais suffit-il de ne pas le laisser regarder des scènes de violence? Non. Les parents doivent compenser les effets qu’ont eus chez leurs enfants des divertissements préjudiciables. Fort à propos, le prophète Moïse a dit au peuple de Dieu de l’Antiquité: “Vous devrez mettre mes paroles sur votre cœur et sur votre âme (...). Vous devrez aussi les enseigner à vos fils, afin de parler d’elles quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras.” — Deut. 11:18, 19.
Il faut en effet donner une saine instruction spirituelle aux enfants. Il serait bien que les parents réglementent l’usage du récepteur de télévision, et, de plus, qu’une partie du temps qui était consacré jusque-là au petit écran soit réservée pour lire la Bible et en discuter.