Présentation de la bonne nouvelle — Soyons de bons auditeurs
1 Dans le numéro d’octobre 1978 du Service du Royaume, nous avons considéré l’importance d’engager des conversations aux portes. Nous espérons que vous avez expérimenté quelques-unes des méthodes proposées dans l’article, et que vous avez obtenu de bons résultats. S’il en est ainsi, il est très probable que vous en êtes venu à réfléchir à l’importance d’être un bon auditeur.
2 On montre l’intérêt sincère qu’on porte à quelqu’un en l’écoutant volontiers. Nous sommes tous heureux lorsqu’on prête attention à nos paroles; par conséquent, il est bien d’être “prompt à écouter”. (Jacq. 1:19.) Si nous écoutons attentivement notre interlocuteur, nous saurons ce qu’il faut lui répondre et la manière de le lui dire. De plus, notre attitude encouragera la personne à s’exprimer librement, et nous donnerons ainsi un témoignage plus efficace.
3 Écouter ne veut pas simplement dire “ouvrir toutes grandes ses oreilles”. Cela signifie prêter attention à ce que dit quelqu’un en se préoccupant sincèrement de son bien-être. Il s’agit donc de nous montrer désintéressés, bons, patients et maîtres de nous-mêmes (Gal. 5:22, 23). Ne nous arrêtons pas seulement sur ce que dit la personne, mais notons aussi le ton de sa voix. Exprime-t-il le bonheur ou la tristesse, la joie ou la colère, la fierté ou l’humilité?
4 De nombreuses personnes sont quelque peu réservées et hésitent à engager une conversation. L’un des meilleurs moyens de les encourager à s’exprimer est de leur poser, sur un ton amical, des questions pleines de tact. D’après leurs réponses, efforçons-nous constamment de trouver des points communs et de bâtir là-dessus, plutôt que de faire des objections à une affirmation erronée.
5 Nous avons parfois tendance à trop parler et à “faire un sermon”. Nous posons des questions, mais nous n’écoutons pas la réponse, car nous pensons à la présentation que nous avons préparée. Par ailleurs, nous craignons peut-être inconsciemment qu’en faisant une pause, l’intérêt de la personne s’évanouira et que la discussion tournera court. Est-ce ce que nous ressentons? Il est bien de se dire qu’une conversation chaleureuse est beaucoup plus attrayante qu’un “sermon” arrangé d’avance. — Eccl. 3: 7.
6 Si nous sommes de bons auditeurs, nous ferons de meilleures nouvelles visites et conduirons plus efficacement nos études bibliques. Nous aimons tous être traités avec respect et sommes heureux qu’on nous accorde une attention particulière. C’est pourquoi, lorsque la personne exprime son point de vue, posons-nous ces questions: A-t-elle réellement compris? Raisonne-t-elle avec justesse? Saisit-elle ce que la Bible dit et y croit-elle? Ce que nous apprendrons de la personne en l’écoutant avec soin nous aidera sans doute à avoir de bons résultats en tant qu’enseignants.
7 En raison des pressions sans cesse croissantes de notre temps, les personnes bien disposées sont souvent accablées de problèmes; elles sont déprimées et ont besoin d’encouragements. Leur prêter une oreille attentive peut faire des merveilles et réchauffer leur cœur. Bien qu’il faille prendre garde à ne pas nous mêler de leurs affaires, ou prendre des décisions à leur place, comportons-nous en amis véritables qui cherchent à les aider. — Prov. 18:24.
8 Ainsi, pour être un bon enseignant, il faut être un bon auditeur. Nous comprenons donc pourquoi Jésus conseilla à ses disciples de ‘faire attention à la manière dont ils écoutaient’. (Luc 8:18.) Si nous nous montrons attentifs à ce que pensent les personnes de notre territoire, il se peut que celles-ci nous écoutent et sauvent leur vie. — I Tim. 4:16.