Présentation de la bonne nouvelle — Visitez-vous efficacement votre territoire?
1 Savez-vous que dans notre pays 797 personnes pour un proclamateur doivent encore entendre la “bonne nouvelle”? Pourquoi est-il vital pour toutes ces personnes d’entendre le message du Royaume? Parce que leur vie, ainsi que la nôtre, sont en jeu (Ézéch. 3:17-19; 33:6; I Tim. 4:16). Il y a encore beaucoup de gens qui accueillent favorablement la “bonne nouvelle” dans notre pays. Donc, ce qui compte, ce n’est pas tant de savoir le nombre de fois que nous visitons notre territoire en une année, par exemple, ou le nombre de publications placées dans le champ, que de savoir combien de personnes ont entendu le message biblique du Royaume.
2 Si nous voulons visiter complètement notre territoire, il nous faut bien prendre note des absents. Le faisons-nous? Puis, retournons-nous dans le territoire pour essayer de rencontrer chacun de ces absents? Comme vous le savez, il se peut qu’ils soient encore absents la première fois que vous reviendrez les voir. Mais ne renoncez pas. Si vos visites répétées ne donnent aucun résultat, pourquoi ne pas essayer de leur téléphoner ou de leur écrire? Persévérez dans vos efforts jusqu’à ce que vous rencontriez ces gens. Ils ont besoin d’entendre la “bonne nouvelle”. Nul ne devrait considérer qu’un territoire a été entièrement visité, s’il reste quelques maisons dont les occupants n’ont pas été touchés soit en personne, soit par lettre. Toutefois, il serait bien de ne pas garder un territoire au-delà de quatre mois. Après vérification et, si cela est nécessaire, il pourra être rendu au proclamateur.
3 Il va de soi que nous nous intéressons particulièrement à ceux qui écoutent le message du Royaume. Certains acceptent des publications, d’autres montrent tout simplement de l’intérêt pour les choses que nous leur expliquons à l’aide de la Bible. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre cas, ne devrions-nous pas revisiter ces personnes? Si nous gardons cet objectif présent à l’esprit, nous prendrons des notes complètes, c’est-à-dire, non seulement le nom et l’adresse de la personne, mais aussi toute information susceptible de nous aider à suivre l’intérêt déjà manifesté. Est-il raisonnable de poursuivre la visite du territoire semaine après semaine, sans revisiter les personnes qui ont montré de l’intérêt? En ce cas, pourrions-nous vraiment dire que nous visitons efficacement notre territoire, si nous n’effectuons pas ces nouvelles visites? Même lorsque nous avons rendu ce territoire à la congrégation, nous devons continuer à suivre l’intérêt manifesté.
4 Gardant présente à l’esprit la nécessité de visiter efficacement notre territoire, nous nous rendrons peut-être compte que certains sujets de conversation pour le service du champ ne conviennent pas particulièrement aux habitants en raison de leurs convictions religieuses ou de leur niveau social ou culturel. Vous jugerez alors préférable d’utiliser un autre sujet de conversation plus adapté au territoire, sujet que vous trouverez dans les éditions passées du Service du Royaume. Prenons un exemple: Il va de soi que dans les territoires à forte densité de population juive, nous n’allons pas présenter le message de la même manière que là où les habitants sont essentiellement catholiques. Le même principe s’applique à d’autres types de territoires. Si nous faisons preuve de discernement et que nous sachions adapter nos présentations, nous susciterons un plus grand intérêt pour le message de la Bible dans notre territoire.
5 Comme nous le savons, certains territoires sont plus productifs que d’autres. Par conséquent, nous n’insisterons pas pour qu’ils soient tous visités à tour de rôle selon un programme établi. Cela veut dire que certains d’entre eux peuvent être visités plus souvent que d’autres. Certes, tous les territoires de la congrégation doivent être visités, et il conviendrait qu’ils le soient entièrement au moins une fois dans l’année. Néanmoins, nous cherchons principalement à faire des disciples. Donc, si certaines parties du territoire s’avèrent plus productives que d’autres, il peut être utile de les visiter plus souvent. L’apôtre Paul n’a pas visité chaque province d’Asie Mineure sur la base d’un programme de roulement. Il s’est laissé guider par l’esprit de Jéhovah, et cet esprit le dirigea vers des régions fertiles qui produisirent de nouveaux disciples. — Actes 16:6-10, 14; 18:9-11.
6 Si nous visitons efficacement notre territoire, c’est pour donner aux gens l’occasion de connaître la “bonne nouvelle”. Lorsque nous trouvons de l’intérêt, nous devrions être prompts à proposer une démonstration sur la façon d’étudier la Bible en vue de faire des disciples des “brebis”, conformément au commandement de Jésus.