Réponses à vos questions
● Serait-il convenable qu’un frère préside un service funèbre en faveur d’une personne du monde qui était un pécheur notoire?
Des questions relatives au déroulement d’obsèques se posent quand le défunt, par exemple un parent non croyant d’un Témoin de Jéhovah, a fréquenté un peu ou pas du tout les Témoins de Jéhovah. Ce sujet a été abordé avec pondération dans La Tour de Garde du 1er septembre 1977, page 539.
Si on nous demande de présider les obsèques d’une personne du monde qui était un pécheur notoire, nous devons refuser, car cela jetterait l’opprobre sur Jéhovah et sur son organisation. — Prov. 18:3.
Qu’en est-il dans le cas d’une personne non vouée à Dieu qui s’était rendue coupable de transgressions dans le passé? Il y a une différence entre celui qui continuait de vivre dans le péché et celui qui avait auparavant mené une vie peu recommandable, mais qui s’efforçait de changer de mode de vie et de revêtir la personnalité nouvelle (Rom. 12:2; Éph. 4:17, 20-24). Le défunt n’était peut-être pas encore devenu un chrétien voué et baptisé qui marchait dans la droiture et s’était purifié (1 Cor. 6:9-11; Rév. 7:9, 10). Mais il prenait peut-être des dispositions pour transformer sa vie, ce dont les anciens peuvent tenir compte si on leur demande de présider le service funèbre à ses obsèques. S’ils estiment que la paix et l’harmonie de la congrégation n’en souffriront pas et que cela ne jettera pas le discrédit sur le peuple de Dieu, ils ne verront peut-être pas d’objection à ce que l’un d’entre eux prononce un discours à l’enterrement de cette personne dans le cas où sa conscience le lui permet. — 1 Cor. 10:23, 24, 29, 32, 33.