BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g71 22/1 p. 3-4
  • Les merveilles de l’hiver

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les merveilles de l’hiver
  • Réveillez-vous ! 1971
  • Document similaire
  • ‘As-tu visité les greniers de la neige?’
    Réveillez-vous ! 1985
  • L’hiver chez les animaux sauvages
    Réveillez-vous ! 1974
  • Bien au chaud sous la neige
    Réveillez-vous ! 2008
  • Neige
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
Plus…
Réveillez-vous ! 1971
g71 22/1 p. 3-4

Les merveilles de l’hiver

ON POURRAIT en dire long sur les désagréments de l’hiver sous les latitudes nordiques : le froid et la glace, le gel et la neige, la faim et la fatigue que l’homme et les animaux doivent affronter. L’hiver évoque souvent le gémissement des roues des voitures prises dans des ornières glissantes, l’hésitation des moteurs lents à démarrer par les températures au-dessous de zéro, la marche rapide à travers la neige à demi fondue et la boue, les mains, les oreilles et les pieds engourdis par le froid. Devant tous ces inconvénients, certains demanderont peut-être : “Que trouvez-​vous donc de si merveilleux à l’hiver ?”

Cependant, tout n’est pas désagréable en hiver. Interrogez n’importe quel bambin qui s’ébat dans la neige et demandez-​lui ce qu’il en pense. Consultez les enfants occupés à façonner un bonhomme de neige, les jeunes gens patinant sur des pièces d’eau gelées, les adultes dévalant à skis les pentes poudreuses et même le vieillard plongé dans la lecture auprès d’un bon feu. Ils vous affirmeront que l’hiver a son charme, qu’il est “une époque merveilleuse” de l’année en dépit de ses désagréments.

Les merveilles de l’hiver ne se limitent pas toutefois aux jeux et aux délassements. Les marmottes et les tamias, naguère si bruyants, dorment maintenant dans leurs terriers douillets en attendant le retour du printemps. Les oies et les canards sauvages, ainsi que les fauvettes, ont depuis longtemps quitté les arbres et les arbustes dénudés pour émigrer vers le sud, tandis que les insectes sont réduits à l’inactivité.

Pourtant, au-dessus et au-dessous de la couverture de neige la vie est toujours là. Dans les bois ou au fond des jardins, les petites mésanges à têtes noires pépient joyeusement pendant qu’elles fouillent la neige de leurs becs pour trouver des graines et des insectes. Les piverts s’activent sur les arbres pour y rechercher les œufs et les larves cachés dans les fissures de l’écorce ou renfermés dans des cocons de soie. Les corneilles intrépides se rencontrent en plein vol au-dessus des cimes des arbres. Les belettes, les lièvres, les renards et les cerfs à la recherche de nourriture, laissent dans la neige l’empreinte de leurs pattes. Le crissement et le craquement de la glace qui recouvre les étangs se répercutent dans cet étrange univers fait de cristaux étincelants qui se forment, se développent, se fragmentent, descendent et remontent avec une précision étonnante et une beauté austère.

En dessous du manteau de neige, des feuilles mortes et du sol durci, sous l’écorce des arbres et les marches des vérandas, dans les granges et les bâtiments abandonnés, la vie sous forme de graines, de semences, d’œufs, de bourgeons, de racines et d’animaux hibernants, renferme la promesse du renouveau du printemps.

Un autre monde, bien vivant lui aussi, est à l’œuvre dans la forêt. Jusqu’à une profondeur de sept à huit centimètres, un mètre carré du sol forestier contient environ un billion d’organismes vivants, soit près de trois cents fois la population du globe ! Les bestioles assez grosses pour être visibles à l’œil nu ne constituent que 0,000 004 pour cent de ce nombre. Ces innombrables organismes travaillent diligemment à transformer l’humus, composé de feuilles mortes et d’autres déchets, en gaz et en aliments qui seront de nouveau employés par les plantes vertes pour fabriquer des éléments nutritifs et de l’oxygène. Dès l’arrivée du printemps il y aura de la nourriture pour les arbres et toutes les autres plantes. Quel prodige de la sagesse divine !

Le flocon de neige, symbole même de l’hiver, est un autre sujet d’émerveillement. Malgré leur fragilité, ces cristaux conservent leur forme hexagonale pendant leur chute de plusieurs milliers de mètres à travers le ciel gris. Les flocons de neige naissent à partir d’une minuscule poussière en suspension dans l’air et autour de laquelle se cristallise, aux températures appropriées, une molécule de vapeur d’eau. D’ordinaire nous ne remarquons pas cette poussière, mais il suffit d’un faisceau de lumière solaire pour la rendre visible. Tout en tombant vers la terre, le flocon de neige prend des formes remarquables, les unes très simples et les autres extraordinairement complexes, sans qu’il y en ait jamais deux identiques. Certains cristaux composent les plus ravissants motifs que l’on puisse imaginer, si bien que ces dessins délicats et élégants ont souvent inspiré les créateurs de bijoux et de dessins pour textiles. “C’est un prodige incroyable que la danse des molécules puisse produire ces dessins géométriques”, déclara à propos des flocons de neige une autorité en la matière.

Généralement, la neige tombe en flocons bien distincts les uns des autres, mais si la température est légèrement au-dessus de zéro, ils peuvent s’agglomérer et constituer un énorme flocon de presque dix centimètres de diamètre. Pendant leur chute, les flocons emprisonnent une grande quantité d’air, à tel point que des hommes enfouis dans la neige ont pu survivre pendant deux jours sans être asphyxiés. Grâce à l’air qu’elle renferme, la neige est un excellent calorifuge qui empêche les couches profondes du sol de perdre leur chaleur et préserve ainsi les semences et les cultures d’hiver du gel et de la destruction. Qu’elle est utile, cette merveille de l’hiver !

La glace est un autre prodige. La congélation de l’eau est un miracle dont on conçoit difficilement l’importance. Selon toutes les lois de la physique, la glace ne devrait pas flotter. En effet, presque chaque élément, qu’il soit liquide, solide ou gazeux, se contracte en se refroidissant. À l’état gazeux et à l’état liquide, pendant 96 pour cent de la descente de sa température vers le point de congélation, l’eau se conforme effectivement à cette loi. Cependant, à 4 degrés un changement se produit. Le refroidissement continue, mais au lieu de se contracter l’eau se dilate. Les molécules de glace emprisonnent des molécules d’air, semble-​t-​il, dans leur structure cristallisée. À l’état solide, atteint dès zéro degré, ces molécules peuvent flotter ; environ les neuf dixièmes de leur masse sont immergés.

Sans cette particularité remarquable de la glace, qui consiste à flotter sur l’eau, les mers, les lacs et les fleuves se solidifieraient progressivement, privant ainsi la terre de sa provision d’eau, si nécessaire à la vie. Au lieu de cela, en hiver la glace qui se forme à la surface constitue une couche isolante qui empêche le reste de l’eau de geler, protégeant ainsi les animaux aquatiques.

À qui devons-​nous ces merveilles de l’hiver ? Un psalmiste inspiré nous répond en ces termes : “C’est toi [Jéhovah Dieu] qui as fixé toutes les limites de la terre ; l’été et l’hiver, c’est toi qui les as établis.” (Ps. 74:17, Crampon 1905). Remercions donc Dieu de ces prodiges admirables de l’hiver.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager