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  • Les Églises et la morale sexuelle
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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/3 p. 23-24

Les Églises et la morale sexuelle

DANS son numéro du 1er juin 1970, le New York Times rapporta que les maladies vénériennes, l’un des résultats de la dégradation des mœurs, sont devenues aux États-Unis “la maladie contagieuse la plus courante à l’exception du rhume”. On signale aussi qu’un nombre croissant de jeunes surtout souffrent de ces affections. Beaucoup de personnes sincères croient peut-être que les Églises constituent un rempart pour leurs membres puisqu’elles sont censées enseigner les principes moraux. En est-​il ainsi cependant ?

Il n’y a pas longtemps, le pasteur Norman Vincent Peale a fait cet aveu : “L’Église protestante fait preuve d’une irrésolution croissante en ce qui concerne la morale sexuelle, d’une tendance à adopter une attitude de tolérance, une philosophie relativiste.”

Dernièrement, l’attention du public américain fut attirée sur cette attitude. Dans son numéro du 17 mai 1970, Parade, supplément littéraire publié le dimanche dans quatre-vingt-treize journaux, contenait un article intitulé “Tempête religieuse autour du nouveau code sexuel”. On pouvait y lire entre autres :

“Le nouveau code sexuel proposé par l’Église presbytérienne unifiée — un code si libéral qu’il supprime pour ainsi dire complètement le péché comme facteur important dans les relations sexuelles — suscite déjà de vives controverses dans les milieux religieux américains. (...)

“Intitulé ‘La sexualité et la société humaine’, ce document rédigé par une équipe d’experts dans divers domaines, désavoue tous les tabous sexuels.

“Parmi les changements recommandés par les experts presbytériens, relevons ceux-ci :

“La suppression de toutes les restrictions imposées aux adultes non mariés désireux de vivre ensemble. (...)

“La suppression de toute flétrissure morale donnant aux homosexuels le sentiment d’être en conflit irrémédiable avec la communauté chrétienne.”

Parade ajouta :

“Parlant de l’adultère, jusqu’ici inadmissible aux yeux de l’Église, les experts disent : ‘Nous reconnaissons qu’il peut y avoir des circonstances exceptionnelles où les rapports extra-conjugaux ne sont pas incompatibles avec le souci du bonheur de l’autre conjoint.’”

Le congrès annuel de l’Église presbytérienne unifiée, tenu récemment à Chicago, ne donna pas son adhésion à ce document, mais il décida néanmoins, par 485 voix contre 250, de le soumettre aux assemblées des fidèles pour que celles-ci l’étudient. Cette action paraît peut-être inoffensive à beaucoup de personnes puisque le congrès n’a pas donné son appui officiel au document en question. Cependant, le fait seul, pour de prétendus chrétiens, d’accepter d’étudier des propositions approuvant la fornication, l’adultère et l’homosexualité, montre qu’ils se sont écartés considérablement des enseignements de Jésus-Christ.

L’action de l’Église presbytérienne unifiée n’est pas la première en son genre. En 1966, le Conseil britannique des Églises adopta une résolution disant : “Le Conseil accepte l’étude intitulée La sexualité et la morale comme un apport utile aux discussions en cours tant chez les chrétiens que chez les non-chrétiens, sur des questions d’ordre moral.”

Et pourtant, cette étude dit entre autres : “Nous devrions laisser les individus libres de décider eux-​mêmes si leurs relations personnelles ont atteint l’intimité et la tendresse dont les rapports sexuels sont l’expression appropriée, que le mariage soit envisagé ou non.” — Page 28.

Devant une telle déclaration, une jeune fille pourrait bien conclure que si elle a des rapports intimes avec un ami, ses parents n’ont pas le droit de condamner sa conduite. De même, les gens mariés pourraient penser que s’ils décident d’avoir des relations sexuelles avec une tierce personne, leur conjoint ne devrait pas s’en plaindre. Êtes-​vous d’accord avec un tel raisonnement ?

En 1963, on acheva la rédaction d’une étude intitulée “Vers le point de vue des quakers sur la sexualité”. Bien que la Société des Amis n’ait pas reconnu cette étude comme son point de vue officiel, elle jugea bon d’aider à en couvrir les frais de publication.

Or, cette étude se moque de l’interdiction biblique concernant l’homosexualité, disant notamment : “L’homosexualité n’est pas plus à déplorer que l’habitude de se servir de la main gauche.” Et encore : “Un acte qui exprime une véritable affection entre deux personnes et leur procure à toutes deux du plaisir, n’est pas un péché, nous semble-​t-​il, pour la seule raison qu’il est homosexuel.” (Édition révisée de 1964, pages 26, 32, 33, 41). Aimeriez-​vous que l’on donne à votre fils pareille instruction religieuse ?

C’est ce genre de philosophie qu’un nombre croissant d’organisations religieuses “acceptent” et considèrent comme digne d’être examiné. La Bible n’est pas du même avis toutefois, car elle ordonne sans équivoque :

“Fuyez la fornication.” (I Cor. 6:18). “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.” (Héb. 13:4). “Ni fornicateurs, (...) ni adultères, (...) ni hommes qui couchent avec des hommes, (...) n’hériteront le royaume de Dieu.” — I Cor. 6:9, 10.

Il faut donc reconnaître que les Églises de la chrétienté, tout en prétendant se servir de la Bible, ne la représentent pas dignement. Elles renient la Parole de Dieu de propos délibéré, comme en témoignent les déclarations des chefs religieux eux-​mêmes.

Le soir du 6 avril 1970, par exemple, le coadjuteur du diocèse épiscopalien de New York se fit le porte-parole de son Église lors d’une émission diffusée par la station de radio WQRX. Il déclara :

“L’adultère, la fornication, l’homosexualité et d’autres perversions sexuelles violent peut-être les règles de la morale judéo-chrétienne. Cependant, lorsque des adultes seuls y sont impliqués, qu’il n’y a aucune contrainte et que de tels actes ont lieu en privé, ils ne devraient pas être considérés comme des crimes. Là où ils sont interdits par la loi, celle-ci devrait être abrogée.”

Les règles de la morale judéo-chrétienne que rejette ce coadjuteur sont celles de la Bible. Et pourtant, l’étude La sexualité et la morale “acceptée” par le Conseil britannique des Églises, abonde dans le même sens, car elle dit :

“L’opinion chrétienne intelligente ne considère plus la Bible, ni même le Nouveau Testament, comme un manuel dans lequel on peut puiser des règles faisant autorité et capables de résoudre les problèmes de notre époque.” — Page 19.

D. W. Ferm, doyen de la chapelle du Mount Holyoke College, écrivant dans l’important journal protestant The Christian Century, alla jusqu’à dire que l’interdiction biblique concernant les rapports sexuels préconjugaux est “injuste et immorale”. — 14 janvier 1970, pages 47 et 48.

De tels propos vous scandalisent-​ils ? Êtes-​vous membre d’une Église ? Dans ce cas, quel est le point de vue de votre prêtre ou de votre pasteur sur ces questions ? Pourquoi ne pas le lui demander ?

Les divers points de vue que nous venons de citer ne sont pas simplement des cas isolés et ils ne sont pas non plus tout à fait nouveaux. La formation donnée à ces ecclésiastiques dans les facultés de théologie a posé le fondement de leurs opinions actuelles. Lors de la publication de l’étude presbytérienne précitée, Roger Shinn, théologien de l’Union Theological Seminary de New York, déclara : “Les propos concernant l’adultère sont conformes aux conceptions nouvelles à ce sujet.”

Cependant, quels sont les fruits de ces “conceptions nouvelles” ? Les maladies vénériennes ont atteint des “proportions épidémiques”. Le nombre d’avortements va croissant. Aux États-Unis, outre les interruptions “légales” de la grossesse, on enregistre environ un million d’avortements clandestins par an. Les ecclésiastiques qui discréditent le code moral de la Bible contribuent dans une grande mesure à aggraver cet état de choses.

Il est donc inutile de se tourner vers les Églises pour trouver la protection que donnent les principes moraux élevés de la Bible. Ceux qui désirent jouir de cette protection doivent la rechercher ailleurs.

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