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  • La chirurgie du cœur sans transfusions sanguines

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  • La chirurgie du cœur sans transfusions sanguines
  • Réveillez-vous ! 1970
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Réveillez-vous ! 1970
g70 22/12 p. 24-25

La chirurgie du cœur sans transfusions sanguines

LE 22 NOVEMBRE 1963, le monde apprit avec stupeur la mort du président des États-Unis. Nous étions loin de penser qu’avant la fin de la journée notre propre famille allait également être frappée de stupeur.

Au milieu de la nuit, Pierre, notre plus jeune enfant, qui avait alors sept ans, fit irruption dans notre chambre en poussant des cris de terreur. “Maman ! cria-​t-​il, le plancher se soulève ; il monte vers moi !”

Il respirait péniblement, de façon saccadée. Je le pris dans mes bras pour le porter dans la cuisine. Persuadée qu’il avait le délire, je le bassinai avec de l’eau fraîche, lui fis prendre un comprimé d’aspirine et essayai de le calmer.

À sept heures du matin je téléphonai à notre médecin de famille. Lorsqu’il ausculta Pierre, son visage s’assombrit. Il me demanda brusquement : “Depuis combien de temps souffre-​t-​il ainsi du cœur ?”

“Du cœur ?”, demandai-​je, étonnée.

Il me dit alors qu’il avait décelé un murmure cardiaque très prononcé provoqué vraisemblablement par une valvule défectueuse. Après avoir posé de nombreuses questions, il arriva à la conclusion qu’il s’agissait d’une malformation congénitale. Nous en étions sidérés, car depuis sa naissance Pierre avait toujours paru en bonne santé.

“Peut-​on corriger cette malformation par une opération ?”, avons-​nous demandé.

“Je crois que oui”, répondit le médecin. Mais il ajouta : “Cela ne sera pas possible toutefois à cause de vos croyances.”

Incapables de parler, nous avons opiné de la tête. En effet, nous sommes témoins de Jéhovah et nous n’acceptons pas les transfusions sanguines du fait que la loi de Dieu ordonne formellement aux chrétiens de “s’abstenir du (...) sang”. — Actes 15:20, 29.

“Amenez l’enfant chez moi vendredi prochain pour un cardiogramme, car je veux m’assurer que c’est bien cela”, déclara le médecin en prenant congé.

Le cardiogramme confirma le diagnostic du médecin selon lequel une obstruction entravait la circulation du sang vers les poumons, affection qui porte le nom de sténose pulmonaire. Il prit donc rendez-vous avec un cardiologue, afin d’avoir son avis et de faire faire éventuellement des radiographies.

Un examen de quelques minutes suffit au cardiologue pour être fixé. Pendant que l’enfant se rhabillait, le médecin m’appela dans son cabinet.

“Seule une intervention chirurgicale pourra sauver votre enfant”, me dit-​il.

Quand j’en eus l’occasion, je suggérai : “L’opération pourra sans doute être pratiquée sans sang, car il existe aujourd’hui des produits de remplacement.”

“Non ! répondit-​il catégoriquement. Cela est impossible, j’en suis sûr.”

“Docteur, le suppliai-​je, je sais que vous croyez sincèrement avoir raison. Voulez-​vous néanmoins faire faire des radiographies ?”

“Je veux bien, répondit-​il, mais c’est perdre notre temps.” Prenant Pierre par la main, il le conduisit à la salle de radiographie.

Quelques jours plus tard, notre médecin de famille nous fit part du résultat des radiographies : elles confirmaient son propre diagnostic. Il nous fallait donc rechercher une solution au problème. Nous avons consulté sans succès des ouvrages à la bibliothèque sur les affections et la chirurgie du cœur.

Puis un jour j’ai trouvé ce que nous recherchions dans un court article paru dans The Watchtower (du 1er septembre 1963) sous le titre “La chirurgie du cœur sans transfusions sanguines”. Cet article parlait d’un nouveau cœur-poumon que l’on pouvait amorcer avec un mélange de glucose et d’eau au lieu de sang. L’article déclarait également que 200 opérations à cœur ouvert avaient été pratiquées sans transfusions sanguines par des chirurgiens de l’université du Minnesota.

Imaginez notre joie ! Je me rendis en toute hâte chez le médecin pour lui faire lire l’article en question. Après l’avoir parcouru, il déclara : “Ces renseignements me semblent dignes de foi. Je connais personnellement l’université du Minnesota. Si l’on y pratique ces interventions, c’est qu’elles sont possibles. Il s’agit maintenant de chercher un chirurgien qui veuille bien tenter l’opération ici au Canada.” Il m’assura qu’il ferait de son mieux pour en trouver un.

Quelques jours plus tard, nous avons appris qu’une amie avait eu une attaque qui lui avait endommagé les valvules du cœur. Un célèbre chirurgien de Toronto l’avait opérée sans utiliser de sang. Nous avons donc téléphoné à notre médecin pour le lui dire. Il fut très content de l’apprendre et nous promit de prendre immédiatement rendez-vous avec ce chirurgien.

Après la consultation, celui-ci nous fit part du résultat de son examen de Pierre. Il confirma le diagnostic de notre médecin : l’enfant souffrait d’une grave sténose pulmonaire qui avait provoqué une hypertrophie du cœur.

Le chirurgien se retira alors pour téléphoner à un éminent spécialiste de chirurgie infantile à l’Hôpital des Enfants malades. Lorsqu’il revint, son visage rayonnait de satisfaction. “Le Dr T... entreprendra l’opération, dit-​il. Vous pouvez aller tout de suite à l’hôpital et l’attendre dans l’entrée. Il va vous recevoir.”

Ce chirurgien était très gentil. Il déclara comprendre notre problème et ajouta que les nouvelles techniques chirurgicales sont très efficaces. Il nous promit d’utiliser un “succédané” du sang si cela était nécessaire. Avec soulagement, nous l’avons donc autorisé à prendre les dispositions voulues en vue de l’opération.

Quelques jours plus tard, on nous fit savoir que Pierre devait se présenter le 15 avril. Au cours de la première semaine d’hospitalisation, on a procédé à tous les examens et analyses nécessaires. Avant l’opération, fixée au 22 avril, le Dr T... expliqua à Pierre ce qu’il allait lui faire. Il lui recommanda de ne pas s’effrayer, lorsqu’il se réveillerait, de voir tous les tuyaux, car il n’y aurait pas de sang dedans.

Le matin du 22 avril, Pierre ne devait ni boire ni manger. Vers 14 heures, le téléphone sonna et l’infirmière me dit de l’amener au bloc opératoire. Lorsque nous nous sommes quittés, nous avons échangé un large sourire. Il était confiant que tout irait bien.

À 19 h 30, on m’appela au cabinet du Dr T... “Votre fils va très bien”, me dit-​il. Je n’entendis plus le reste de sa phrase, mais on m’expliqua par la suite que la fusion des valvules pulmonaires était si grave qu’il avait fallu en faire l’ablation d’un morceau et refaçonner la partie restante. Le temps révélerait à quel point l’opération avait réussi.

Pierre se rétablit de façon remarquable. Deux semaines plus tard, il put rentrer à la maison, et au bout de deux autres semaines retourner à l’école. Le premier examen, six mois plus tard, révéla que son cœur diminuait de volume et que les valvules fonctionnaient très bien. Au bout d’un an, les nouvelles étaient encore meilleures. Le cœur était tout à fait normal. Pierre est aujourd’hui un enfant bien portant et actif.

Nous sommes très reconnaissants envers notre médecin de famille et tous les autres médecins consciencieux qui ont respecté nos convictions concernant la sainteté du sang et qui ont coopéré avec nous pour rendre cette opération possible. — D’une de nos lectrices.

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