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  • La fréquentation des personnes âgées

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  • La fréquentation des personnes âgées
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/1 p. 5-9

La fréquentation des personnes âgées

DE NOS jours, il est rare de trouver une famille qui ne comprend pas au moins un membre âgé de plus de soixante-cinq ans. Les États-Unis, par exemple, comptent quelque 19 000 000 de personnes (près de dix pour cent de la population) de soixante-cinq ans ou plus. En Grande-Bretagne, le nombre de gens de cet âge dépasse 8 000 000, soit plus de dix pour cent de la population. D’autres nations également ont enregistré un accroissement du nombre des personnes âgées.

On ne peut donc pas se désintéresser de ces nombreux habitants de la terre. Et pourtant, telle est la tendance de notre époque trépidante où l’on met de plus en plus l’accent sur la jeunesse et ses avantages. On invite rarement les gens âgés aux réunions de jeunes. En général, il faut beaucoup insister pour que les enfants écrivent aux personnes âgées ou même leur donnent un coup de fil. Cependant, il n’en a pas toujours été ainsi. Les temps ont changé.

Un Américain de quatre-vingt-deux ans décrivit ce changement en ces termes : “Quand j’étais jeune les gens âgés occupaient une place importante dans notre vie. Le quartier que j’habitais en comptait beaucoup. (...) Quand je descendais la rue, il y en avait toujours un ou deux assis sur le perron ou le trottoir devant presque toutes les vieilles maisons de briques rouges. Très peu d’entre eux vivaient seuls ; ils habitaient en général avec leurs enfants ou leurs petits-enfants. Ils devisaient, lisaient ou se reposaient. Certains s’adonnaient à un passe-temps. Chacun d’eux avait pour nous quelques paroles aimables et un sourire. Notre voisine, Mme Burns, une femme plantureuse, nous faisait entrer chaque fois qu’elle cuisait son délicieux pain. Elle étalait sur les tartines une sauce aux piments qu’elle fabriquait également elle-​même. (...) Le vieux Sherman avait eu un magasin de tissus et de nouveautés. (...) Sa fille prenait soin de lui.

“Nous avions beaucoup de respect pour ces gens âgés et nous n’aurions jamais songé à leur faire des farces ou à nous moquer d’eux derrière leur dos. Ils s’étaient bien occupés de leurs enfants et ceux-ci, devenus adultes, devaient maintenant prendre soin d’eux.

“Aujourd’hui les vieilles personnes se morfondent seules dans une pauvre petite pièce ou sur un banc dans un parc. Personne ne s’occupe d’elles. (...) Elles savent que les temps ont changé, mais elles souffrent de ne pas recevoir ne fût-​ce qu’une petite partie de l’amour et de la sollicitude qu’elles avaient escomptés de la part de leurs enfants.”

En effet, à notre époque, la tragédie de la vieillesse c’est qu’un nombre croissant de gens âgés sont de moins en moins aimés par leurs propres enfants et les autres jeunes de leur entourage. Peu d’enfants regardent comme un privilège de prendre soin de leurs parents âgés. Cependant, beaucoup de jeunes des générations passées avaient un tout autre point de vue.

Un plus grand respect dans l’Antiquité

La Bible révèle que Dieu ordonna aux Israélites d’honorer leurs parents. L’obéissance à ce commandement était profitable aux enfants (Ex. 20:12). Les villes qui comptaient beaucoup de vieillards étaient considérées comme privilégiées. La recommandation suivante montre que l’on témoignait un respect profond aux gens âgés : “Tu te lèveras devant une tête blanchie, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis Jéhovah.” (Lév. 19:32, Crampon 1905). Faire preuve de respect envers les personnes âgées était donc un devoir sacré ordonné par Dieu. Même “les vieillards se levaient et se tenaient debout” quand Job passait près d’eux dans la rue (Job 29:8). Le respect des vieillards était alors un beau sentiment, comme il l’est d’ailleurs encore aujourd’hui quand on le manifeste à l’égard de personnes qui en sont dignes.

Même dans des nations non régies par la loi divine, on témoignait du respect envers les personnes âgées. En Égypte, les jeunes hommes se levaient devant les vieillards et leur cédaient la première place. Les jeunes Spartiates agissaient de même et se taisaient devant leurs aînés. Dans les autres parties de la Grèce, on traitait aussi les vieillards avec beaucoup de respect.

On considérait les vieillards comme des hommes qui possédaient l’intelligence et le jugement, la connaissance et la sagesse. Ils servaient donc de conseillers aux rois, et le peuple en général recherchait et respectait leur avis. Lorsque Jéroboam et tout Israël supplièrent Roboam d’alléger leurs lourds fardeaux, ce roi consulta ses conseillers. Le récit biblique dit : “Le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient été auprès de Salomon, son père.” Cependant, Roboam “laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui”. (I Rois 12:4-19.) Il en résulta une révolte en Israël et une scission irréparable du royaume des douze tribus.

Dans certaines régions du globe, on tient encore les gens âgés en haute estime, mais en général, dans le monde occidental, leur influence a beaucoup diminué. Cependant, ils ont encore beaucoup à nous offrir, et leur compagnie peut se révéler d’une valeur inestimable si nous nous donnons la peine de les écouter et de profiter de leur expérience.

Cela ne veut pas dire toutefois que tous les gens âgés tiennent constamment des propos sages et encourageants. Ils ont de longues années d’expérience et beaucoup d’entre eux ont eu une vie très riche. Il ne faut pas oublier cependant qu’une grande partie des problèmes et des difficultés du monde est imputable à la génération des aînés. C’est pourquoi il convient de faire preuve de discernement. Si les gens âgés ont marché sur le chemin de la justice divine, il y a beaucoup de chances que leur compagnie soit profitable. La Bible affirme avec raison : “Les cheveux blancs sont une couronne d’honneur ; c’est dans le chemin de la justice qu’on la trouve.” (Prov. 16:31). Les cheveux blancs de quelqu’un qui s’est laissé façonner par la Parole de Dieu sont effectivement une couronne de beauté. La compagnie d’une telle personne est agréable et profitable.

De nombreux bienfaits

Les jeunes craignent généralement que les personnes âgées ne leur imposent un fardeau pécuniaire trop lourd. C’est pourquoi ils se dérobent souvent à leurs responsabilités envers elles. Or, les statistiques montrent que les chances d’hériter de l’argent ou des biens de parents âgés sont deux à cinq fois plus élevées que les risques de devoir les entretenir.

Il est vrai que les maux et les douleurs sont souvent le lot de la vieillesse, mais on peut en dire autant de l’enfance, comme en témoignent les nombreuses maladies infantiles. Quand la vieillesse ne s’accompagne pas de trop de maux, de regrets et de craintes, elle peut être une période heureuse et tranquille pendant laquelle l’esprit, plein de souvenirs agréables, est en paix. Dans ce monde agité et bouleversé, quel jeune homme ou jeune femme n’aimerait pas connaître cette quiétude ne fût-​ce qu’en partie ? Cela lui est possible s’il passe un peu de temps avec des gens âgés à l’esprit paisible.

Le charme des personnes âgées réside souvent dans le fait qu’elles se contentent d’être simplement ce qu’elles sont : des personnes âgées. Elles font preuve d’une chaude affection que les enfants aiment. C’est pour cette raison que les grands-parents sont d’excellents gardiens d’enfants, surtout lorsqu’on n’abuse pas d’eux. Ce sont également d’excellents enseignants. Une fillette de cinq ans passait beaucoup de temps avec sa grand-mère. Celle-ci lui parlait de Dieu et des bienfaits qu’apportera son Royaume. La fillette grandit en nourrissant le désir de devenir missionnaire témoin de Jéhovah, ambition qu’elle réalisa.

La plupart des gens se souviennent avec affection des personnes âgées qu’ils ont connues, souvent leurs grands-parents. Un jeune homme se souvenait particulièrement du pain croustillant et savoureux que faisait sa grand-mère. “Elle avait l’habitude, raconta-​t-​il avec nostalgie, de sortir un pain du four, de le casser en deux et de placer au milieu un gros morceau de beurre. Dès que le beurre était fondu et réparti dans le pain, elle nous coupait une grosse tartine. Inutile de dire que nous n’en laissions jamais la moindre miette ! À la maison on ne nous permettait pas de manger du pain chaud, mais grand-mère veillait toujours à nous en donner.” Ce jeune homme n’a jamais oublié sa grand-mère et sa cuisine aux odeurs exquises.

Le simple fait que les personnes âgées ont généralement une vie beaucoup moins trépidante est un bienfait appréciable. De nombreux jeunes recherchent simplement une oreille attentive, un peu de compassion et de compréhension. Les gens âgés ont souvent le temps et la patience d’écouter. Une grand-mère âgée déclara : “J’ai été étonnée et heureuse de constater combien les enfants des voisins aiment me faire une petite visite pour bavarder un peu avec moi. Ils délaissent leurs jeux pour venir me raconter quelque fait intéressant ou simplement pour ouvrir leur cœur. Il me suffit de les écouter car ils ne recherchent, semble-​t-​il, qu’une oreille compatissante. Ils ne se rendent pas compte de toute la joie qu’ils procurent à une vieille femme dont les enfants et petits-enfants sont loin. Peut-être sont-​ils néanmoins un peu conscients de l’amour qu’ils suscitent.”

Les gens âgés n’ont pas besoin de faire des prouesses spectaculaires pour qu’on les apprécie. On se souvient pendant longtemps des petites choses comme les fournées de gâteaux délicieux. Une jeune mère ne sait-​elle pas gré à la vieille amie qui l’aide à repriser les chaussettes ? Lorsqu’on est victime de la maladie ou de la fatigue, à qui avoir recours sinon à grand-mère ou à grand-père ?

Parfois, une simple parole ou phrase prononcée par une personne âgée suffit pour donner un sentiment de sécurité ou pour encourager à faire le bien. Une dame, parlant de son enfance, disait qu’elle avait connu beaucoup de gens âgés mais qu’elle se souvenait surtout d’une vieille amie particulièrement sereine, douce et aimable. “Je me souviens comme si c’était hier, dit-​elle, du jour où j’ai pris sa main et l’ai regardée dans les yeux. Elle m’a souri et m’a dit : ‘Dieu te bénisse, mon enfant !’ Je me rappelle-​même son nom.” Ce petit contact avec une vieille personne, ajouta cette dame, lui avait “inspiré le désir d’être sage”.

Recherchez la compagnie des personnes âgées

La fréquentation des personnes âgées est un aspect de la vie trop souvent négligé à notre époque. Il en résulte que jeunes et vieux sont privés de beaucoup d’amour et de joie. Pourquoi donc ne pas faire venir des gens âgés chez vous de temps à autre afin de profiter de leur compagnie ? Ils seront très reconnaissants si vous les invitez à partager un repas, et vous-​même vous en serez enrichi. Lorsque vous organisez une soirée, pourquoi ne pas inclure quelques personnes âgées parmi les invités ? Lorsqu’elles se trouvent en société, les vieilles personnes ont tendance à s’isoler. Recherchez donc leur compagnie afin de les mettre à l’aise. Fréquentez-​les et accordez-​leur une place dans votre vie. La bonté que vous leur témoignerez les empêchera de souffrir de la solitude et de s’apitoyer sur leur sort.

Évidemment, il y a des règles à observer lorsqu’on rend visite à des personnes âgées. Tout d’abord, réservez-​vous assez de temps pour faire une visite profitable. Trop souvent les jeunes entrent en coup de vent en disant : “Tu m’excuseras, mais je ne peux rester que quelques minutes !” Essayez donc de ne pas être pressé. Ayez à l’esprit quelques sujets de conversation intéressants et édifiants, une idée importante à partager. En partant, fixez si possible une date — pas trop éloignée — pour votre prochaine visite ; ce sera une joie en perspective pour la personne que vous visiterez.

Il est utile aussi d’apporter quelque chose qui pourra faire l’objet de la conversation : une lettre d’un membre de la famille, par exemple, que vous lirez à haute voix. Ou encore un livre ou une revue qui vous a intéressé et dont vous pourrez parler en attirant l’attention sur des points qui vous ont frappé. C’est ainsi qu’en aidant votre vieux parent ou ami, vous graverez ces choses dans votre propre esprit et les retiendrez plus facilement vous-​même.

Les personnes âgées aiment beaucoup les plantes et les fleurs, qui constituent donc un cadeau toujours apprécié. Un vêtement tricoté sera un objet particulièrement précieux parce que vous l’aurez fait vous-​même. Si vous offrez de l’argent, mettez-​le dans une enveloppe. Vous pourriez suggérer qu’il serve à telle ou telle fin. Un album contenant des photos des membres de la famille, des denrées alimentaires ou un mets préféré, sont autant de cadeaux qui procurent beaucoup de plaisir aux personnes âgées.

Guettez les signes de fatigue et de découragement chez les vieilles personnes, qui n’ont pas les mêmes forces que les jeunes. Minimisez leurs erreurs. Ayez une conversation édifiante exempte de critiques et de blâme. Ne manquez pas de faire des compliments si la personne est soignée de sa mise. Si vous remarquez qu’elle prend grand soin de ses biens, admirez ceux-ci. Quand elle parle, écoutez-​la ; vous apprendrez peut-être quelque chose. Les gens âgés ont appris à supporter les douleurs et la souffrance et ils peuvent vous aider en vous montrant comment éviter des pièges et des souffrances inutiles.

Tout comme les Israélites de jadis, les chrétiens de nos jours sont dans l’obligation d’honorer leurs parents. L’apôtre Paul fit cette recommandation à Timothée : “Ne critique pas sévèrement un aîné. Au contraire, supplie-​le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères.” — I Tim. 5:1, 2.

Manifestons notre sollicitude en visitant les personnes âgées et en leur accordant une place dans notre vie. Saluons-​les chaque fois que nous en avons l’occasion et faisons-​leur sentir que nous sommes sincèrement heureux de les avoir parmi nous. Si nous sommes empêchés par la distance de leur rendre visite aussi souvent que nous le voudrions, nous pouvons toujours leur écrire ou leur téléphoner. Le son de notre voix ou une lettre leur donnant de nos nouvelles, autant de preuves que nous les aimons, que nous pensons à elles, leur seront d’un grand réconfort. Ce sont des choses peu coûteuses mais qui ont une grande importance pour les gens âgés.

La vieillesse de certaines personnes peut être comparée à la fin d’un après-midi d’été. Les ombres s’allongent mais la lumière subsiste encore. Les oiseaux chantent dans les arbres et le crépuscule apporte la paix. De telles personnes peuvent nous aider à apprendre quelles sont les valeurs les plus importantes de la vie. Comme la terre, elles renferment des trésors que nous pouvons découvrir et mettre à profit. Les jeunes qui recherchent leur compagnie font preuve de bonté, mais ils sont eux-​mêmes enrichis et reçoivent de nombreux bienfaits que seuls les gens âgés sont capables de donner.

[Illustration, page 8]

Les personnes âgées font souvent preuve d’une chaude affection que les enfants aiment.

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