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  • g71 8/2 p. 19-21
  • Le calmar géant, terrifiant monstre marin

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  • Le calmar géant, terrifiant monstre marin
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/2 p. 19-21

Le calmar géant, terrifiant monstre marin

TROIS Terre-Neuviens, Daniel, Théophile et le jeune Tom âgé de douze ans, pêchaient dans leur petit doris quand ils remarquèrent un objet insolite flottant dans l’eau. Par curiosité, ils le frappèrent avec un fer de gaffe. Imaginez leur stupéfaction de voir alors écumer les eaux et apparaître un calmar géant qui les attaqua sauvagement à l’aide de ses tentacules puissants. Il enroula finalement ceux-ci autour du petit bateau, le faisant presque chavirer.

Rapidement, le jeune Tom saisit la hachette que les pêcheurs utilisaient pour découper l’appât, et sectionna l’un des tentacules du calmar. Au grand soulagement des trois hommes, celui-ci abandonna la partie et s’enfonça dans l’eau.

Sans le tronçon de tentacule gisant sur le fond du doris, les autres pêcheurs de la baie de la Conception n’auraient sûrement pas cru leurs compagnons quand ils racontèrent leur aventure terrifiante. Ce tronçon de tentacule mesurait près de six mètres et avait une circonférence d’une dizaine de centimètres.

Depuis des siècles on raconte des légendes de monstres marins de toutes sortes. Il se peut que certaines de ces histoires effrayantes aient été inspirées par une rencontre avec ce que les zoologues appellent aujourd’hui le plus grand céphalopode vivant : le calmar géant. Représentez-​vous un animal marin mesurant près de vingt mètres et muni de huit bras puissants et de deux tentacules plus longs attachés à un corps fusiforme. Ses yeux sont aussi grands que des assiettes. Sa bouche, pourvue d’un bec qui ressemble à celui d’un perroquet, est capable de trancher un fil métallique épais. Il s’agit du plus grand animal invertébré.

Une “découverte” moderne

On trouve des calmars plus petits dans toutes les mers, car il en existe plus de 300 variétés, mais le calmar géant vit à des profondeurs allant de 450 à 900 mètres. Il n’est donc pas étonnant que l’homme le voie rarement. Il y a environ un siècle encore, les zoologues n’ajoutaient guère foi aux récits faits par des marins qui affirmaient avoir vu et même capturé ces géants de la mer. Ce scepticisme était dû en partie aux histoires fantaisistes racontées par certains.

Ce fut au cours des années 1870 que les zoologues ont eu l’occasion de voir un calmar géant de leurs propres yeux. Pour une raison inconnue (probablement des changements survenus dans l’océan), de nombreux calmars remontèrent à la surface au large des côtes canadiennes. Non seulement on les a vus, mais on en a même capturé quelques-uns. Puis en 1873, un mois après l’aventure des trois pêcheurs terre-neuviens dont nous avons parlé plus haut, on a attrapé un calmar géant de dix mètres de long que l’on a pu examiner minutieusement.

Des bras gigantesques munis de ventouses pivotantes

En raison de ses longs tentacules, beaucoup de gens supposent que le calmar est une variété de pieuvre, mais il n’en est rien. Il existe plusieurs différences entre ces deux céphalopodes. La pieuvre a un corps en forme de bourse et huit tentacules. Les plus grandes peuvent peser plus de vingt kilos et avoir une envergure de trois mètres.

Le calmar géant est dix fois plus grand que la plus grande pieuvre. Son corps mesure environ quatre mètres cinquante. Il possède non pas huit bras, mais dix de dimensions impressionnantes. Huit d’entre eux peuvent atteindre trois mètres cinquante, tandis que les deux autres, dont l’extrémité est pourvue de ventouses, ont une longueur de douze à quinze mètres.

Les huit autres bras sont également munis de ventouses montées sur une sorte de courte tige qui leur permet de pivoter dans tous les sens. Chez certaines variétés de calmar ces ventouses sont garnies de dents ou de crochets cornés que l’animal peut rentrer ou sortir à volonté. C’est l’arme idéale pour attraper et retenir le poisson à la peau glissante qui va faire les frais du repas du calmar.

Un propulseur à réaction

Tandis que la pieuvre rampe sur le fond de l’océan et vit dans des crevasses, le calmar se plaît à nager en pleine mer. Souvent il avance à une allure modérée à l’aide de ses deux nageoires dorsales, mais il possède également un moyen de propulsion à réaction, qui fonctionne lorsqu’il est pressé. Chez certaines variétés, la poussée exercée par ce “réacteur” est si forte qu’elle suffit pour projeter le calmar hors de l’eau jusqu’à une trentaine de mètres de hauteur.

Le secret de cet exploit réside dans le manteau de ce gigantesque mollusque. Ce manteau est formé d’une peau épaisse et de muscles contractiles qui non seulement protègent les organes internes, mais assurent la propulsion du calmar. Quand les muscles du manteau sont détendus, l’eau pénètre par une ouverture autour du cou et remplit la cavité palléale. Lorsque le manteau se contracte, l’ouverture se ferme et l’eau sous pression est expulsée avec violence à travers une sorte de “tuyère” située sous la tête. En modifiant l’orientation de cette “tuyère”, l’animal peut avancer ou reculer sans faire demi-tour.

Quand le calmar est effrayé, ses fibres nerveuses, exceptionnellement grandes, réagissent de façon à produire une poussée qui le propulse à une vitesse étonnante. Ces fibres nerveuses, cent fois plus grandes que celles de l’homme, sont si sensibles que devant le danger elles transmettent aussitôt un message simultanément à toutes les parties du manteau. C’est alors que les muscles de celui-ci réagissent avec violence et se contractent de façon à communiquer à l’animal une impulsion puissante.

D’autres caractéristiques remarquables

Le sang du calmar est de teinte bleuâtre, car il contient un composé de cuivre. Quand son oxygène est épuisé, il est pompé à travers les branchies par deux cœurs (un pour chaque branchie). Ensuite, le cœur principal, très perfectionné, envoie le sang régénéré dans les tissus. Le calmar a donc en réalité trois cœurs ! Tous les organes de ce moteur à réaction vivant témoignent de la sagesse du Créateur.

Le calmar est également doté d’une poche à encre qui sécrète d’importantes quantités d’un liquide noir destiné à protéger l’animal. Pour leurrer ses poursuivants, celui-ci émet un nuage de cette encre presque aussi grand que lui, créant ainsi un véritable “écran de fumée” sous-marin.

La peau du calmar est pourvue de petites cellules pigmentées ou chromatophores qui lui permettent de changer rapidement de couleur. Ces cellules sont d’une efficacité telle qu’elles prennent la teinte exacte, ou presque, du fond sur lequel l’animal se trouve. Lorsqu’il se déplace d’un milieu à un autre d’une couleur différente, sa peau change de teinte à vue d’œil.

Les yeux de cet étonnant monstre marin sont gigantesques. Ils peuvent atteindre près de quarante centimètres de diamètre, soit les dimensions d’un grand ballon de plage. Sous d’autres rapports ils ressemblent de façon remarquable à ceux de l’homme. Comme ceux-ci, ils ont des paupières, une cornée transparente, une chambre extérieure et intérieure, une rétine, un cristallin, des bâtonnets pour capter les images en noir et blanc et des cônes pour recueillir les impressions en couleurs. La ressemblance structurale entre l’œil du calmar et celui de l’homme est si frappante que le Dr N. J. Berrill, célèbre biologiste, déclara : “Je pense que si l’on demandait à n’importe quel zoologiste de citer la caractéristique la plus frappante du règne animal, il ne choisirait ni l’œil humain, prodige incomparable pourtant, ni l’œil du calmar ou de la pieuvre, mais le fait que ces deux sortes d’yeux se ressemblent dans presque tous les détails.” Grâce à ses 100 000 cellules oculaires réceptrices par millimètre carré, le calmar est capable de distinguer les détails les plus infimes.

Un véritable géant

Beaucoup de gens se demandent quelles dimensions le calmar géant peut atteindre. Le plus grand que l’on ait examiné provenait de la baie Lyall, en Nouvelle-Zélande, et mesurait plus de dix-sept mètres. On a classifié douze variétés seulement de ces géants ; il est donc possible qu’il en existe d’autres, plus grandes. Certains faits l’indiquent d’ailleurs.

En effet, les cachalots se nourrissent presque exclusivement de calmars de toutes tailles, depuis les plus petits jusqu’aux géants. Or, beaucoup de ces énormes cétacés, qui pèsent cinquante tonnes, ont sur le corps de profondes entailles provoquées par leurs combats avec les calmars. Souvent leur peau est parsemée de cicatrices circulaires de six à dix centimètres de diamètre. Ces blessures leur ont vraisemblablement été infligées au cours de rudes batailles sous-marines, car les cicatrices ont à peu près le diamètre des ventouses d’un calmar de quinze mètres de longueur.

Si toutefois le diamètre de la ventouse est proportionné à la taille du calmar, les mers renferment probablement des géants immenses, car certaines des cicatrices trouvées sur des cachalots ont un diamètre de quarante-cinq centimètres ! À en juger d’après les autres spécimens, un calmar ayant de pareilles ventouses aurait une longueur de soixante mètres. On n’a jamais confirmé l’existence de calmars aussi gigantesques, et il est peut-être vrai que ces énormes cicatrices sont dues au fait que les ventouses du calmar distendent la peau souple du cachalot. Cependant, un auteur du XIXe siècle affirme avoir vu pendant un de ses voyages, un tentacule de calmar aussi gros que le corps d’un homme et muni de ventouses aussi grandes qu’une soucoupe.

Sans aucun doute l’homme apprendra encore beaucoup de choses sur le calmar géant et sur les mystères qui entourent ce monstre dynamique et terrifiant de la mer.

[Illustration, page 20]

Le calmar géant est doté de dix bras et tentacules terrifiants.

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