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  • La langue : organe d’une conception remarquable

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  • La langue : organe d’une conception remarquable
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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/3 p. 8-10

La langue : organe d’une conception remarquable

CE PETIT organe constitué par des muscles est d’une conception remarquable. En effet, la langue permet d’articuler tous les sons des centaines de langues parlées par l’homme. La langue est également le siège du sens du goût : elle est capable de distinguer entre le sucré et l’acide, le salé et l’amer (sans parler du chaud et du froid), pour le grand plaisir de l’homme. Du reste, sans la langue, nous aurions du mal à manger.

Cet organe mobile est conçu de façon à remuer les aliments sans efforts, à les placer et à les maintenir entre les dents en vue de leur mastication, et à les pousser vers le gosier pour la déglutition.

Si nous avons pris plaisir à nos repas aujourd’hui, si leur saveur nous a mis l’eau à la bouche, c’est en grande partie grâce à notre langue. Cet organe aide aussi à mélanger la salive à la nourriture, nous épargnant ainsi des troubles gastriques. Notre sens du goût nous fait savoir si un aliment est bon ou mauvais. C’est pour cette raison que la cuisinière goûte souvent les mets qu’elle prépare pour savoir s’ils sont assez assaisonnés. Il suffit d’un tout petit morceau sur la langue pour la renseigner.

Un organe complexe

À première vue, on pourrait croire que la langue humaine est un muscle fort simple, mais un examen plus approfondi révèle qu’il s’agit au contraire d’un organe complexe dont la conception témoigne d’une grande intelligence. Il est formé de muscles orientés dans diverses directions, et c’est ce qui lui confère sa mobilité et sa souplesse. Les uns parcourent la langue sur sa longueur, d’autres sur sa largeur, tandis que d’autres encore sont verticaux. C’est pourquoi la langue peut s’étendre et se contracter, s’élever et s’abaisser, diriger son extrémité dans tous les sens ou encore l’allonger et la replier vers le haut. C’est cette mobilité qui permet de déplacer les aliments dans la bouche, de les pousser entre les dents et même de retenir le petit grain de sable resté par mégarde dans la salade.

La langue est recouverte d’une membrane muqueuse hérissée de quatre sortes de papilles. Les unes, de forme conique, recouvrent toute la surface supérieure de cet organe ainsi que les côtés et l’extrémité. Ce sont ces papilles qui rendent la langue des félidés si rugueuse qu’elle est capable de débarrasser les os, sans difficulté, de toute la chair qui y est attachée.

D’autres papilles sont fongiformes. De teinte rosée, elles ont la grosseur d’une tête d’épingle et sont situées surtout à l’extrémité et sur les bords de la langue. Elles renferment des bourgeons gustatifs spéciaux.

La langue compte également environ sept papilles caliciformes disposées en V sur sa partie arrière. Visibles à l’œil nu, elles sont entourées de bourgeons gustatifs.

Les spécialistes en la matière disent qu’une quatrième sorte de papille garnit les bords de la langue et les replis de la membrane près de sa racine.

La langue est donc loin d’être un muscle très simple. Au contraire, elle est extrêmement complexe et utile. Non seulement elle est très sensible aux impressions gustatives et thermiques, mais elle est également plus sensible aux impressions tactiles que n’importe quelle autre partie du corps.

Une variété étonnante de langues

Dans le règne animal il existe une variété étonnante de langues. Considérons, par exemple, la langue fourchue et rapide du serpent. Certaines personnes pensent qu’un serpent venimeux injecte son venin à sa victime au moyen de sa langue, mais il n’en est rien ; le serpent mord avec ses dents. Non seulement la langue du serpent est fourchue, mais elle est très étroite et sensible. Le reptile la sort de temps à autre de sa bouche et l’agite en l’air. Lorsqu’il la rentre, les fourches s’insèrent dans deux minuscules cavités situées dans le palais et tapissées de cellules sensorielles. Les particules odoriférantes recueillies par la langue provoquent des sensations olfactives. C’est ainsi que la langue du serpent sert d’organe d’odorat. Elle est même munie d’une gaine protectrice dans laquelle elle rentre quand elle est au repos.

Le petit caméléon possède une langue télescopique et très spécialisée, exceptionnellement longue pour un animal de cette taille. Lentement et patiemment, le caméléon s’approche de sa proie. Lorsqu’il est assez près, il projette sa langue, rapide comme l’éclair, hors de sa bouche, puis la ramène avec l’insecte convoité collé à l’extrémité visqueuse. La plupart des grenouilles ont également une langue très longue dont elles se servent comme tue-mouches.

Le fourmilier ou tamanoir est un champion de la rapidité linguale. Lorsqu’il éventre une termitière à l’aide de ses griffes puissantes, sa langue commence à travailler si rapidement qu’on peut à peine la voir. La tête du tamanoir se prolonge par un long museau dont la langue sort comme un projectile lancé par une sarbacane. Cette langue est non seulement longue et rapide, mais elle est enduite en outre d’une substance gluante. Les termites s’y collent, et il suffit au tamanoir de la rentrer pour se régaler de ces insectes dont il est si friand. Le mangolin asiatique, genre de fourmilier recouvert d’écailles, possède également une longue langue vermiforme dont il se sert pour capturer les fourmis.

Les oiseaux aussi ont une langue de conception remarquable. Le pie possède une langue barbelée à l’extrémité visqueuse. Elle convient admirablement pour embrocher les petits vers et les extraire des arbres pourris. Le beau petit colibri ou oiseau-mouche se sert de sa langue en guise de “paille” pour aspirer le nectar des fleurs, dont il se nourrit. Bien qu’il soit si minuscule (certaines variétés de colibri ne mesurent que six ou sept centimètres depuis l’extrémité du bec jusqu’à celle de la queue), beaucoup de fleurs sont trop fragiles pour supporter son poids. Il vole donc sur place en face de la corolle et en aspire le nectar exquis à l’aide de sa langue longue et ténue.

La lamproie, poisson anguiforme qui habite près des côtes de la Méditerranée et de l’Atlantique nord, possède elle aussi une langue remarquable. Celle-ci consiste en un muscle robuste recouvert d’une membrane cornée. La lamproie s’en sert comme d’une ventouse pour s’attacher aux rochers ou aux poissons dont elle suce le sang.

Les animaux herbivores comme la girafe ont eux aussi une langue merveilleuse. Celle de la girafe, très flexible, peut atteindre une cinquantaine de centimètres. Elle a exactement la forme voulue pour entourer et arracher les feuilles et d’autres formes de végétation.

Le prix de la langue la plus volumineuse doit être décerné à la baleine. On dit que la langue d’une baleine d’une trentaine de mètres de long peut peser quelque 2 700 kilos. La langue d’une baleine bleue de vingt-sept mètres, pesée avec la racine, avait le même poids qu’un éléphant de taille moyenne. Imaginez la force dont l’animal doit disposer pour bouger pareil organe !

La langue des animaux leur sert non seulement pour chasser, pour aspirer, pour racler et pour déchirer, mais également pour faire leur toilette et nettoyer leurs plaies. Qui n’a pas vu un chat en train de se laver à l’aide de sa langue ? La plupart des bêtes font leur toilette ainsi. De plus, les chiens, les chats et d’autres animaux nettoient soigneusement leurs blessures avec leur langue. Nous-​mêmes, lorsque nous perdons une dent, n’avons-​nous pas tendance à explorer doucement la plaie avec notre langue ?

Prenez soin de votre langue et utilisez-​la sagement

Un organe aussi remarquable et aussi utile que la langue mérite qu’on en prenne bien soin, car il est possible, effectivement, de maltraiter ce petit membre robuste et plein de ressort. Selon l’Encyclopédie britannique, l’irritation provoquée par des dents cariées, par un dentier mal ajusté ou par l’abus du tabac peut causer une inflammation chronique de la langue. Étant donné qu’une telle inflammation risque de dégénérer en cancer, cet ouvrage dit : “Le traitement exige la suppression de toute source d’irritation. (...) Il faut cesser complètement de fumer (...) et éliminer toute autre cause d’irritation.”

Il est tout aussi important d’éviter un mauvais emploi de la langue. Les cris, les paroles courroucées et injurieuses ne servent qu’à irriter autrui et ne font du bien à personne. Le proverbe inspiré déclare : “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.” (Prov. 18:21). Pour que notre langue prononce des paroles salutaires, utiles à nos semblables, nous devons d’abord remplir notre esprit de la sagesse du grand Créateur de cet organe : Jéhovah Dieu. Nous utiliserons alors notre langue pour faire régner la paix parmi nos parents et amis et pour leur apporter du bonheur, cela à la louange du Créateur dont la sagesse est reflétée par cet organe d’une conception si remarquable.

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