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  • g71 8/5 p. 26-27
  • Une mère montre son respect pour la vie

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  • Une mère montre son respect pour la vie
  • Réveillez-vous ! 1971
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g71 8/5 p. 26-27

Une mère montre son respect pour la vie

AU DÉBUT de 1970, Mme B..., une New-Yorkaise, commença à souffrir d’un saignement vaginal. Lorsqu’elle constata que celui-ci persistait, elle décida de consulter un médecin.

Le 29 janvier, elle fut examinée par un médecin de bonne réputation du Bronx. Il déclara que Mme B... était enceinte, malgré l’utilisation régulière d’une pilule anticonceptionnelle. Il ajouta toutefois qu’il ne décelait aucun signe de vie et que sans aucun doute l’embryon était mort. Il attribua le saignement vaginal à des excroissances dans la région des reins et de l’utérus.

Le même jour, il envoya Mme B... à une clinique de Manhattan pour y subir des tests. Le jeudi suivant elle en reçut les résultats, qui révélaient qu’effectivement elle était enceinte. Cependant, le médecin était toujours d’avis que l’embryon ne vivait pas.

On recommande un avortement

Persuadé qu’une naissance normale était impossible, le médecin recommanda un avortement par dilatation et curetage. Il expliqua à Mme B... que sans cette intervention l’embryon mort risquerait de provoquer une infection et de mettre sa vie en danger.

Mme B... répondit qu’aussi longtemps qu’il existait la moindre possibilité que l’enfant fût en vie elle ne pourrait consentir à un avortement, intervention qui viole la loi de Dieu. En tant que témoin de Jéhovah, elle savait qu’une interruption provoquée de la grossesse est un meurtre aux yeux de Dieu (Ex. 21:22, 23 ; I Jean 3:15 ; Rév. 22:15). Elle respectait profondément le point de vue divin concernant la vie et lui accordait une importance primordiale.

Le médecin fit alors entrer la mère de Mme B..., qui attendait dehors, et il recommanda de nouveau un avortement devant elle. Quand Mme B... réitéra son refus, il déclara qu’il déclinait toute responsabilité quant aux conséquences éventuelles.

Après deux autres consultations pendant le mois de février, il était toujours du même avis. Et pourtant, les résultats des tests étaient encore positifs, prouvant par là la continuation de la grossesse.

Un deuxième médecin recommande l’avortement

Au mois de mars, Mme B... fut envoyée chez un autre médecin new-yorkais. Après un premier examen de la patiente, lui aussi exprima son avis que l’enfant était mort. Il recommanda également un avortement, mais déclara qu’il était trop tard pour une intervention par dilatation et curetage, car celle-ci ne se pratique qu’au début de la grossesse.

Lorsque la grossesse est plus avancée, on recourt généralement à une hystérotomie, intervention qui ressemble à une césarienne, car il s’agit d’une incision pratiquée sur l’utérus pour enlever le fœtus. Ou encore on injecte dans l’abdomen une solution saline pour tuer le fœtus et provoquer son expulsion.

Ce médecin affirma que Mme B... finirait de toute façon par avorter de façon naturelle, que c’était tout simplement une question de temps. Tôt ou tard son organisme rejetterait le fœtus qui, d’après lui, était déjà mort.

Un diagnostic différent

Il est intéressant de signaler ici un incident qui se produisit à peu près à ce moment-​là. Un jour, par suite des pertes de sang et de son état d’affaiblissement, Mme B... s’évanouit et tomba.

Sa sœur la fit conduire d’urgence à un hôpital de Long Island. Pendant son séjour dans cet établissement on fit des radiographies. Or, le rapport joint aux clichés déclarait que la patiente n’était pas enceinte.

Cependant, sa sœur, infirmière diplômée, sollicita la permission de voir les clichés. Ceux-ci montraient une grande tache sombre dans la région de l’utérus. Quand la sœur de Mme B... posa une question à ce sujet, on lui répondit qu’il s’agissait d’une accumulation de matières fécales due à la constipation.

Lorsqu’elle demanda la raison du volume de l’abdomen de Mme B..., on lui dit qu’il était dû à une dilatation provoquée par la bière. Et pourtant, durant sa grossesse, Mme B... n’absorba aucune boisson alcoolique, même pas de la bière.

Comme l’a montré la suite des événements, aucun diagnostic ne pouvait être plus éloigné de la vérité.

Des signes de vie

Au mois de mai, le deuxième médecin consulté par Mme B... reconnut que certains indices semblaient révéler que le fœtus était vivant et qu’étant donné que la patiente l’avait porté aussi longtemps, la grossesse pourrait bien se terminer par une naissance. Cependant, comme il ne pratiquait plus d’accouchements, il remit Mme B... entre les mains d’un confrère du Bronx.

Ce médecin l’examina et lui donna la première assurance certaine que son enfant vivait. Il prit donc des dispositions pour qu’elle accouche à l’hôpital juif de Manhattan.

On envisagea d’abord un accouchement provoqué, mais lorsque Mme B... entra dans cet établissement le 4 septembre à cette fin, on fit encore faire des radiographies. On lui dit alors que l’enfant serait probablement très petit, qu’il pourrait même être difforme ou anormal. D’ailleurs, les médecins avaient également parlé de cette possibilité.

Les soins destinés à provoquer un accouchement prématuré furent donc interrompus, car il valait mieux, jugeait-​on, donner à l’enfant un maximum de temps pour se développer. Le médecin déclara toutefois que si l’accouchement ne se produisait pas vers la fin septembre, on pratiquerait une césarienne étant donné que la naissance serait alors en retard de plusieurs semaines.

Un petit garçon

Le 19 septembre 1970, Mme B... fut de nouveau admise à l’hôpital. Elle y accoucha de façon naturelle d’un beau garçon de 3 kilos 147 grammes et qui était normal sous tous les rapports. Une césarienne n’avait pas été nécessaire. C’est ainsi qu’un garçon est venu s’ajouter aux trois filles que M. et Mme B... avaient déjà.

Après la naissance de son enfant, Mme B... consentit à rester à l’hôpital afin de subir une intervention pour l’ablation des excroissances abdominales. Cependant, les infirmières voulaient à tout prix la contraindre à accepter une transfusion sanguine, sans quoi, affirmaient-​elles, elle risquerait de mourir. Quand, ne voulant pas transgresser la loi divine, elle refusa, les infirmières qualifièrent son attitude de “terrible”. Et pourtant, certaines de ces infirmières aidaient les chirurgiens qui pratiquaient des avortements. Mme B... leur fit remarquer qu’elles agissaient de façon illogique en essayant de lui imposer une thérapeutique sous prétexte que celle-ci “sauve la vie”, tout en contribuant à détruire d’autres vies. — Actes 15:20, 29.

Mme B... décida qu’il était préférable de rentrer chez elle et de se faire soigner par son médecin en vue de reprendre des forces et d’enrichir son sang. Elle pourrait ainsi mieux supporter l’opération.

Son cas prouve que la voie de la sagesse consiste toujours à obéir aux lois de Dieu et à ne pas se laisser influencer par ceux qui voudraient nous faire prendre une décision hâtive. Les deux premiers médecins de Mme B... ont sans doute agi en toute bonne foi, mais la mise en pratique de leurs conseils aurait coûté une vie. Grâce à l’obéissance “à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes” une vie a été sauvée. — Actes 5:29.

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