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  • g71 8/8 p. 12-15
  • Les nouvelles attitudes envers le travail

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  • Les nouvelles attitudes envers le travail
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/8 p. 12-15

Les nouvelles attitudes envers le travail

SANS doute avez-​vous remarqué que depuis quelque temps l’attitude des ouvriers se modifie. Dans les grands magasins, par exemple, le service de nombreux vendeurs et vendeuses laisse beaucoup à désirer. Parfois aussi les marchandises sont en mauvais état ou de mauvaise qualité et vous vous en contentez parce que vous savez que la maison mettrait trop longtemps pour les remplacer.

Nombre de travailleurs, un peu partout, désirent toucher un salaire sans beaucoup travailler, ou du moins sans travailler consciencieusement. On se heurte constamment à la négligence, et la plupart des gens semblent craindre de trop se fatiguer.

Depuis la Seconde Guerre mondiale surtout, les ouvriers exigent des salaires de plus en plus élevés et de nombreux avantages. Cependant, de l’avis de beaucoup de gens, la qualité du travail est de moins en moins bonne.

Les employeurs se plaignent souvent que les ouvriers ne veulent pas faire une bonne journée de travail. La Société Watch Tower s’entend dire parfois, lorsqu’elle cherche à acheter certaines marchandises, qu’on ne peut les lui promettre pour une certaine date. “Tout dépend, lui explique-​t-​on, des ouvriers : s’ils ont envie de travailler.”

Beaucoup d’ouvriers se montrent indifférents à l’égard de leur travail. Un employeur déclara : “Depuis que je me suis installé à mon compte, je dois parfois demander des ouvriers à la Bourse du travail. Eh bien, sur deux hommes il n’y a généralement qu’un bon travailleur. Les autres n’ont pas envie de travailler. J’ai de la chance s’ils travaillent pendant quinze minutes sur une heure. Si on les licencie, cela leur est égal. Ils touchent l’indemnité de chômage, ou bien ils disent : ‘Allez au diable ! Nous avons le syndicat derrière nous.’”

Abondant dans le même sens, un entrepreneur de construction du Kentucky déclara : “De nos jours, beaucoup d’ouvriers s’intéressent principalement à deux choses : le moment d’arrêter le travail et le jour de la paie. Ils ne s’intéressent aucunement à l’entreprise ou à ses objectifs.”

Cet employeur parla aussi de la tendance de nombreux jeunes à vouloir monter en grade, mais sans faire les efforts nécessaires pour devenir un ouvrier qualifié. “Nous devons rester à côté de beaucoup de ces jeunes gens, dit-​il, afin de tout leur montrer, autrement le travail est mal fait. Naguère, un garçon travaillait avec son père. Après quatre ou cinq ans de ce genre de formation il savait employer sa tête et ses mains. Mais ce temps est révolu. Les jeunes ne recherchent que la facilité, les raccourcis. Or, il n’existe pas de raccourci pour apprendre un métier, pour former l’esprit et le corps.”

Après avoir réfléchi un peu, cet homme poursuivit : “Aujourd’hui, je préfère embaucher un homme de 40 ans ou plus. Il est très difficile de remplacer les ‘anciens’.”

D’autres aussi ont remarqué que beaucoup de jeunes pensent que “le travail est un mal nécessaire”. La raison en est peut-être que les jeunes s’intéressent surtout aux plaisirs. Non seulement ils ne songent qu’aux divertissements et aux jeux, mais ils se laissent facilement distraire par leur entourage. C’est pourquoi ils ont besoin d’une surveillance constante. Sans doute beaucoup d’entre eux ont de bonnes intentions, mais ils n’ont pas pris de bonnes habitudes de travail de façon à avoir un rendement uniforme pendant toute la journée.

Le mépris de l’honnêteté

Non seulement on ne se soucie plus d’être assidu au travail ni de la qualité de ce dernier, mais on ne se soucie plus d’être honnête. De nombreux ouvriers volent leur employeur en se faisant payer pour des heures pendant lesquelles ils n’ont pas travaillé. Lors d’une panne d’un système de communications, par exemple, on envoie sur les lieux une équipe de dépanneurs pour examiner les câbles et autres installations et effectuer les réparations nécessaires. Ce travail se fait généralement sans surveillance. La réparation achevée, c’est aux ouvriers de signaler l’heure à laquelle ils l’ont terminée. Or, on a remarqué que beaucoup d’hommes ont l’habitude de porter sur la feuille de présence plus d’heures que le travail n’en a exigé en réalité.

De nombreux salariés n’ont aucun scrupule à voler du temps ou des objets à leur employeur. “Le vol est si courant, déclara un employeur, qu’on le trouve tout naturel.” Un fabricant d’articles de maroquinerie acceptait le vol comme quelque chose d’inévitable. “Les ouvriers s’approprient tout ce qu’ils peuvent mettre dans leur poche, dit-​il. Ils estiment que l’entreprise leur doit bien cela. Ils ne pensent pas qu’ils sont en train de voler ou qu’il est mal de voler.”

Un soudeur déclara que si son matériel n’était pas mis sous clé pendant la nuit, il risquait de ne plus le retrouver le matin. Un autre employeur dit que pendant 20 ans il n’avait pu quitter son usine pour prendre des vacances, parce qu’il ne pouvait confier ses marchandises à aucun de ses ouvriers. Il prit ses premières vacances après avoir embauché un homme qui met en pratique les principes bibliques, un témoin de Jéhovah.

La responsabilité des employeurs

Pourquoi ces nouvelles attitudes envers le travail ? Il est facile, évidemment, de blâmer les ouvriers, mais il faut également admettre que la direction a souvent contribué à cet état de choses. Parfois les hommes aux échelons plus élevés obligent les ouvriers à ralentir leur production. Une jeune fille qui travaillait aux pièces dans un atelier de reliure apprit qu’elle désobéissait aux règlements quand elle travaillait à son allure normale. Son contremaître la contraignit à falsifier sa feuille de rendement pour qu’elle s’accorde avec celles des autres ouvrières du même service. L’excédent était reporté sur la feuille du lendemain, ce qui obligeait la jeune ouvrière à ralentir sa production ce jour-​là.

Par contre, d’autres entreprises se soucient exagérément du rendement et pas assez de la qualité du travail. Un homme d’affaires fit cet aveu : “Beaucoup de sociétés se soucient peu de la qualité du moment que le travail est passable. Elles se préoccupent surtout du rendement.” Il en résulte un travail “bâclé” qui doit souvent être refait.

Une attitude indifférente en haut lieu est tout aussi nuisible, car elle donne lieu à de mauvaises habitudes de travail. Un électricien dit : “Chez nous on est censé commencer à 8 heures, mais les ouvriers arrivent vers 8 heures et demie ou 9 heures, et la direction ne dit rien. Si l’entreprise s’en moque, pourquoi les ouvriers devraient-​ils s’en faire ?”

La direction adopte souvent la même attitude indifférente à l’égard du vol. Un entrepreneur disait : “Certaines entreprises acceptent le vol comme chose normale. Elles se disent qu’elles donnent à l’ouvrier un salaire plus bas que celui qu’il devrait recevoir, ce qui compense les larcins qu’il pourrait commettre.”

Cependant, il existe encore d’autres facteurs qui expliquent les nouvelles attitudes envers le travail.

La pression exercée par un système qui se dégrade

Les nombreux ouvriers qui ne veulent pas faire une bonne journée de travail exercent une pression sur les autres pour qu’ils se conforment à l’attitude générale. Un jeune étudiant occupa un emploi pendant cinq semaines. Un jour il demanda au chef du personnel de l’université : “Les étudiants ne sont-​ils pas censé travailler de leur mieux pour l’employeur ?”

“Pourquoi me demandez-​vous cela ?”, répondit le chef du personnel.

“Parce que là où je travaille, c’est ainsi que j’ai commencé, mais bientôt l’un des gars m’a dit de ne pas travailler si vite. Je n’ai pas fait attention à lui, mais alors les autres m’ont attaqué et finalement le contremaître m’a parlé.”

“Vous avez alors travaillé plus lentement ?”

“Oui, parce que j’ai constaté que je me rendais impopulaire. Et pourtant, cela me tracasse de ne pas faire de mon mieux.”

Ce genre d’incident se produit souvent. Un ouvrier zélé fut embauché pour travailler dans un atelier de fabrication automatique de vis. Il trouva le travail facile et était capable de maintenir une vive allure. Au bout de quelques jours, l’un des ouvriers plus anciens l’aborda et lui dit : “Doucement, camarade. Rien ne presse. Ralentis un peu ton allure. Crois-​moi, cela vaut mieux pour la santé !”

Dans de nombreux autres domaines des travailleurs ont été soumis à ce genre de pression. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux travaillent moins dur qu’ils ne le feraient normalement. On a même vu des hommes qui aiment travailler et qui ne pouvaient s’empêcher de dépasser la limite prévue, cacher des pièces terminées sous leur établi. On a vu d’autres ouvriers flâner pendant des heures parce qu’ils avaient atteint le rendement fixé pour la journée. Les chercheurs ont constaté que beaucoup de travailleurs méprisent ceux qu’ils appellent des “tire-au-flanc”.

Une autre cause des nouvelles attitudes envers le travail est la tendance actuelle à créer des sociétés à grande croissance où les ouvriers ont l’impression d’être pris au piège du gigantisme. De nombreux jeunes disent que travailler pour ce genre de société ne leur apporte que des déceptions et des frustrations. Il leur manque souvent le sentiment si nécessaire d’avoir accompli personnellement quelque chose d’utile.

Un employeur dans l’industrie de l’électricité, qui a remarqué ce changement d’attitude chez les ouvriers, se contenta de dire : “C’est peut-être la faute du système.” Il disait vrai, car le système de choses tout entier porte les marques de la détérioration. La dégradation des mœurs est évidente de nos jours. Parlant des “derniers jours”, la sainte Bible annonça que dans toutes les nations dites chrétiennes les hommes seraient “amis de l’argent, présomptueux, hautains, (...) ingrats, déloyaux, (...) fermés à toute entente, (...) obstinés, enflés d’orgueil”. (II Tim. 3:1-5.) De telles caractéristiques ne favorisent pas de bonnes attitudes à l’égard du travail.

Le système de choses tout entier est donc en cause. La négligence, la malhonnêteté, l’indifférence, la déloyauté, le manque de coopération, etc., sont une manifestation de “l’esprit du monde” et reflètent les caractéristiques du “chef de ce monde” qui, selon la Bible, n’est autre que Satan le Diable. — I Cor. 2:12 ; Jean 12:31 ; 14:30 ; 16:11 ; Rév. 12:9.

Les bienfaits découlant d’une bonne attitude

Devant ces nouvelles attitudes envers le travail, ne manifestez pas “l’esprit du monde” et ne vous laissez pas influencer par lui. Cultivez de bonnes attitudes : l’assiduité au travail, la bonne humeur, l’amabilité et la coopération. Grâce à de telles qualités, votre travail sera plus agréable et vous procurera beaucoup de satisfaction.

Une bonne attitude envers le travail vous donnera le sentiment d’accomplir personnellement quelque chose d’utile. La Parole de Dieu, la sainte Bible, dit que l’homme doit “se réjouir de ses œuvres”. (Eccl. 3:13, 22.) Pour vous réjouir de vos œuvres, vous devez bien travailler. Quel que soit votre travail, vous pouvez lui donner l’empreinte de l’artiste, de l’excellence. Un artiste dans son métier est celui qui travaille de façon à être fier de son œuvre, qui trouve son plaisir à accomplir un bon travail.

Un menuisier qui produit un beau meuble peut toujours en être fier. Son bel ouvrage lui procure un sentiment d’utilité. De plus, sa famille partage sa satisfaction. Une ménagère qui s’applique à bien travailler est également fière de montrer à autrui l’œuvre de ses mains. Elle cultive une bonne attitude à l’égard du travail domestique (Prov. 31:27, 28, 31). Même les enfants sont souvent contents d’un travail bien fait, comme d’ailleurs tout bon ouvrier. Qui, en vérité, pourrait prendre plaisir à un travail fait sans soin ? — Eccl. 2:24.

Un autre bienfait qui découle d’une bonne attitude envers le travail, c’est que vos services seront toujours recherchés, même en période de chômage. Un employeur dont l’entreprise est connue pour la haute qualité de son personnel, déclara :

“Nous nous intéressons davantage à l’attitude de l’ouvrier qu’à son expérience. On peut être certain que celui qui manifeste une bonne attitude continuera d’apprendre et d’améliorer ses techniques. De plus, c’est le genre d’homme avec qui nous aimons travailler. Nous ne désirons pas d’ouvriers ayant une mauvaise attitude, quelles que soient leurs capacités et leur expérience. Tôt ou tard, une mauvaise attitude créera des difficultés.”

Une bonne attitude envers le travail vous aidera donc à trouver un emploi. Puisque de nos jours de nombreuses sociétés travaillent avec une marge de bénéfice très réduite, une mauvaise attitude de la part des ouvriers pourrait contribuer à la faillite de l’entreprise. Celui qui manifeste une telle attitude risque donc, pour de nombreuses raisons, de se retrouver sans emploi. Dans ce domaine aussi, le principe biblique suivant se vérifie : “Ce que sème un homme, c’est aussi ce qu’il récoltera.” — Gal. 6:7.

Quelle est votre attitude envers le travail ? Si vous voulez l’améliorer, prenez à cœur ce bon conseil de Paul, apôtre du Christ : “Quoi que vous fassiez, travaillez-​y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes, car vous savez que c’est de Jéhovah que vous recevrez la récompense voulue.” (Col. 3:23, 24). Ce conseil biblique aide les chrétiens à avoir un bon mobile, le meilleur qui soit, pour bien travailler. L’ouvrier qui a une telle attitude ne volera pas les biens de son employeur et ne lui volera pas du temps non plus. — Éph. 4:28.

Les nouvelles attitudes envers le travail devraient nous inciter à être sur nos gardes et à faire notre possible pour résister à “l’esprit du monde”. Nous vivons dans un système de choses en décadence et qui sera bientôt remplacé par le nouvel ordre de choses divin (II Pierre 3:13). En attendant ce changement, une bonne attitude à l’égard du travail vous procurera de la joie et une satisfaction personnelle.

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