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  • g71 22/11 p. 20-22
  • Géants du nord-ouest

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  • Géants du nord-ouest
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/11 p. 20-22

Géants du nord-ouest

AUX premières lueurs de l’aube dans les forêts du nord-ouest de l’Amérique, près de la côte du Pacifique, les bûcherons qui travaillent parmi les arbres gigantesques ressemblent à autant de pygmées. Les rayons du soleil dissipent lentement la brume qui enveloppe les rochers escarpés et la haute futaie de la chaîne des Cascades. Dans cette région boisée qui s’étend depuis le sud-est de l’Alaska jusqu’à la Californie septentrionale, sont employés des milliers de bûcherons.

Un bruit de moteur semblable à celui d’une moto retentit dans la forêt. Ce sont les scies à chaîne mordant dans les troncs pour faire tomber avec fracas sur le sol les arbres majestueux, souvent millénaires. Les ouvriers occupés à débiter ces arbres gigantesques ressemblent à des fourmis. Les tronçons, qui ont souvent environ trois mètres de diamètre, sont halés vers l’aire de chargement au moyen de solides câbles métalliques. Le spectacle rappelle une scène des voyages de Samuel Gulliver.

Les arbres sont les plus grands végétaux qui soient, et à l’encontre de la plupart des autres plantes, ils ne cessent pas de croître jusqu’à la fin de leur vie. Rien qu’aux États-Unis, il existe plus de mille variétés d’arbres. Les bûcherons les classent en général en deux catégories : bois durs et bois tendres.

Les bois durs et les bois tendres

Les bois tendres sont généralement les conifères qui, comme le pin, ont des feuilles persistantes en forme d’aiguilles. Lorsqu’il est sec leur bois est léger et facile à couper. Le pin, le sapin et le cèdre appartiennent tous à cette catégorie.

Les arbres à bois dur ont souvent de larges feuilles et se reconnaissent à leur grain serré ; en général leur bois est lourd. La plupart de ces arbres sont à feuilles caduques, c’est-à-dire qui tombent en automne. Les nouvelles feuilles commencent à pousser au printemps suivant. Cette catégorie d’arbres comprend de nombreuses variétés, telles que l’érable, le noyer, le bouleau, le pommier et le pêcher.

Un arbre gigantesque à partir d’une graine minuscule

Qu’est-​ce qui fait pousser l’arbre et lui donne ses caractéristiques particulières ? Immédiatement au-dessous de l’écorce est située une couche de tissu appelé “cambium” qui épouse la forme de l’arbre comme une peau. Cette couche de cellules nouvelles donne naissance au bois secondaire qui, en poussant, ajoute chaque année un cercle supplémentaire au tronc.

Le nouveau bois devient une partie de l’aubier à travers lequel la sève monte depuis les racines de l’arbre jusqu’aux feuilles. Avec le temps l’aubier subit des modifications qui l’assimilent au cœur du bois, lequel donne sa force à l’arbre.

Les cellules du cœur du bois consistent principalement en cellulose. Les arbres sont composés en grande partie de cellulose et de lignine. Cette dernière substance, une matière plastique naturelle, assure la cohésion de la cellulose si efficacement qu’un sapin de Douglas ou un séquoia d’une hauteur de 60 à 90 mètres est capable de résister à des vents violents.

On a peine à croire que ces géants de la forêt ont commencé leur vie sous la forme d’une graine minuscule. Celle du séquoia, par exemple, ne mesure qu’environ six millimètres de longueur, mais elle renferme tous les éléments vitaux nécessaires à la formation d’un nouvel arbre. Elle comprend une mince tigelle blanche, qui deviendra un jour le tronc, située entre les cotylédons (deux minuscules feuilles), une radicule et un rudiment de bourgeon terminal à l’autre extrémité de la tigelle. Chose étonnante, soulignée par le World Book Encyclopedia, “même si l’on renverse une graine qui commence à germer de façon que la radicule soit dirigée vers le haut, elle se retournera en l’espace de quelques heures comme si elle était tirée par la pesanteur. L’extrémité portant le bourgeon et les feuilles se dirigera vers le haut comme si elle était attirée par la lumière du soleil”.

Il existe une variété étonnante de graines. Celles des conifères sont des cônes dont la grosseur va de celle d’un petit caillou (le cône du sapin-ciguë) à une trentaine de centimètres (celui de certaines variétés de pin). Dès que les graines sont mûres les cônes s’ouvrent et les laissent tomber. Elles sont alors dispersées par le vent.

Certaines graines sont pourvues d’ailettes qui les emportent sur des distances considérables avant qu’elles ne retombent à terre. D’autres, comme les glands, rebondissent ou roulent, tandis que d’autres encore volent grâce à des aigrettes. Évidemment, les graines de nombreux arbres sont renfermées dans leur fruit.

Le sapin de Douglas

L’énorme sapin de Douglas, qui atteint une soixantaine de mètres, est l’arbre qui donne aux flancs des montagnes nord-américaines une silhouette en dent de scie. Ce sapin à bois tendre est probablement le roi de la haute futaie en ce qui concerne la valeur commerciale, car il produit plus de bois de bonne qualité que n’importe quel autre arbre de l’Amérique du Nord. La disposition particulière des fibres rend ce bois très solide par rapport à son poids. Il tient bien les clous, résiste à l’humidité et à la carie sèche, est facile à travailler et prend bien la peinture.

Les capitaines de voiliers ont toujours recherché le sapin de Douglas pour les mâts de leurs vaisseaux à cause de la hauteur et de la solidité de cet arbre. De nos jours on se sert de son bois dans l’industrie du bâtiment sous forme de bois scié et de contre-plaqué. Les bûches et les déchets sont transformés en pâte à papier, en alcool industriel, en produits chimiques, en vanille synthétique et en combustible.

Le cèdre rouge et l’épicéa

Le cèdre rouge ou cèdre de Virginie, un autre géant du nord-ouest, atteint 45 à 60 mètres de hauteur, et la base du tronc a souvent un diamètre de 4,50 mètres. Le fil étant droit, le bois est facile à fendre ; il est possible de le travailler même avec des outils primitifs. C’est pourquoi les Indiens américains se servaient du cèdre pour façonner leurs mâts totémiques, ou évidaient les énormes troncs pour les transformer en pirogues. Ils y sculptaient des motifs artistiques à l’aide d’outils de pierre, de dents de castor et de coquilles de moules, et aplanissaient ensuite le bois avec du sable et de la peau de requin.

De nos jours, on utilise le cèdre rouge surtout pour fabriquer les placards et les lieux d’emmagasinage, car les insectes n’aiment pas son odeur piquante. Actuellement, les architectes essaient ce bois comme revêtement pour les murs des maisons modernes.

L’épicéa fait le bonheur du fabricant de pâte à papier. Certaines entreprises possèdent des milliers d’hectares de ces arbres. Sans le papier journal bon marché fourni par l’épicéa, le système d’information du monde entier serait sérieusement gêné. Une seule édition d’un grand quotidien exige plus de deux hectares d’épicéas. La pâte de ce bois sert aussi à fabriquer la rayonne pour l’industrie du vêtement.

Le gigantesque épicéa de Sitka, qui atteint de 30 à 60 mètres, est l’un des plus beaux conifères occidentaux. Certains de ces arbres mesurent même 90 mètres. En raison de sa légèreté et de son grain fin, homogène et régulier, le bois de l’épicéa de Sitka a été utilisé pour la construction des avions durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, on l’emploie pour fabriquer les caisses de résonance des instruments de musique de bonne qualité comme le piano et la guitare.

Les séquoias

Lorsqu’on descend la côte du Pacifique dans l’Oregon méridional, on commence à rencontrer des séquoias toujours verts. Ce sont les arbres vivants les plus hauts, certains d’entre eux étant aussi élevés qu’un immeuble de 30 étages. L’arbre le plus haut connu aux États-Unis est un séquoia toujours vert qui dépasse 112 mètres. Le tronc de beaucoup de ces séquoias mesure plus de trois mètres de diamètre. Le bois de cet arbre est d’un rouge clair.

Les séquoias toujours verts se plaisent entre le niveau de la mer et une hauteur de 760 mètres, mais le séquoia géant, qui supporte mieux le froid et la sécheresse, peut vivre à des altitudes plus élevées encore. Cette variété est un peu moins haute, mais le tronc est plus gros. Aucun autre arbre ne réunit une telle hauteur avec une telle grosseur de tronc, aussi beaucoup de personnes considèrent-​elles le séquoia géant comme l’arbre le plus majestueux du monde. On pense que certains de ces arbres sont âgés de plus de 3 000 ans. On n’en connaît aucun qui soit mort de vieillesse.

Le “Général Sherman”, un séquoia qui pousse dans la Sierra Nevada de Californie, est un bel exemple de ces arbres gigantesques. Il mesure 83 mètres de haut et la circonférence de son tronc à la base est de 31 mètres. À 30 mètres au-dessus du sol, ce géant a toujours un diamètre de 5,50 mètres. On estime son poids total à plus de 6 000 tonnes. Et pourtant, il a poussé à partir d’une graine si petite qu’il en faudrait plus de 100 000 pour faire un kilo.

Le bois des séquoias géants, au fil droit, est cassant. Les bûcherons constatent souvent que lorsqu’ils sont abattus, ils se brisent en de nombreux fragments inutilisables en raison de leur masse. Il arrive que l’on perde ainsi tout le bois d’un arbre qui a mis plus de mille ans à pousser.

De nombreux bienfaits pour l’homme

Les arbres fournissent à l’homme la nourriture, l’abri, le vêtement et le combustible. Ils lui rendent aussi un autre précieux service, car ils purifient l’air en absorbant le gaz carbonique par leurs feuilles. À l’aide de la lumière, de l’eau et de certains minéraux et grâce au processus de la photosynthèse, que l’homme ne comprend pas encore pleinement, les arbres fabriquent dans leurs feuilles des éléments nutritifs pour leurs cellules.

Si les arbres disparaissaient brusquement de notre planète en raison de la pollution atmosphérique, l’homme et les animaux ne tarderaient sans doute pas à mourir d’asphyxie.

Par conséquent, les arbres jouent un rôle important, non seulement dans la vie des bûcherons du nord-ouest de l’Amérique, mais dans celle de tous les hommes. Nous apprécions les tables, les chaises, les bureaux et d’autres beaux meubles faits de bois. Nous sommes contents d’avoir du papier, sans lequel la page imprimée, nous communiquant des connaissances ou des paroles de réconfort et d’espérance, serait impossible. Ne devrions-​nous pas être reconnaissants également des autres bienfaits que les arbres nous procurent : l’air pur, l’ombre et la beauté des paysages ? Remercions donc notre Créateur plein d’amour qui a paré la terre d’une si grande variété d’arbres dont les géants du nord-ouest.

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