BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g71 8/9 p. 11-12
  • Le festival de la chanson de Rio de Janeiro

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Le festival de la chanson de Rio de Janeiro
  • Réveillez-vous ! 1971
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Le choix des meilleures chansons
  • La dégradation de la musique
  • La musique et vous
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
  • fête de la Moisson ; fête des Semaines
    Lexique
  • Mes choix musicaux ont-ils de l’importance ?
    Les jeunes s’interrogent
  • Louons Jéhovah grâce à la musique
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1986
Plus…
Réveillez-vous ! 1971
g71 8/9 p. 11-12

Le festival de la chanson de Rio de Janeiro

De notre correspondant au Brésil

UN SOLEIL radieux, de belles plages, une baie admirable entourée de hautes montagnes, — un tel paysage n’inciterait-​il pas nombre de personnes à chanter ? Que le climat et le paysage y soient pour quelque chose ou non, toujours est-​il qu’un festival international de musique a lieu à Rio de Janeiro. Son objectif ? Favoriser une meilleure entente entre les peuples au moyen de la musique.

Le Festival international de la chanson populaire, fondé il y a environ cinq ans, ressemble dans les grandes lignes à d’autres festivals de ce genre, comme celui de San Remo en Italie par exemple. On a voulu toutefois en faire non pas une manifestation fermée, mais une occasion de réunir le plus d’assistants possible, des assistants qui ne seraient pas uniquement des observateurs, mais plutôt des participants, libres de chanter leurs chansons préférées.

Où tenir le Cinquième Festival, toutefois ? Le lieu idéal était, de toute évidence, le gymnase Maracanãzinho situé à l’ombre de son gigantesque homonyme le stade Maracanã, le plus grand du monde. Les 30 000 places de ce gymnase seraient nécessaires, car la popularité du festival augmente chaque année. L’année dernière cependant, il devait faire face au problème de la détérioration de la musique dans le monde entier. On se demandait même s’il serait en mesure d’affronter ce problème avec succès.

Le festival comporte deux parties : nationale et internationale. Lors de la manifestation nationale, qui eut lieu du 15 au 18 octobre 1970, on choisit une chanson destinée à représenter le Brésil à la manifestation internationale tenue quelques jours plus tard, du 22 au 25 octobre. Les 35 nations qui prirent part à cette dernière partie représentaient une gamme très étendue de pays allant de l’Argentine jusqu’à la Yougoslavie, en passant par la Hongrie, le Japon, la Suède et les États-Unis.

Le festival fut également télévisé en couleurs par satellite dans plusieurs pays. Le programme pourrait atteindre ainsi quelque 350 millions de personnes, disait-​on. Cependant, y aurait-​il tant de personnes disposées à s’y intéresser ? David Raskin, président de l’Association américaine des compositeurs et des chansonniers, exprima son propre point de vue en ces termes : “Un grand nombre de compositeurs américains auraient aimé voir ce festival aux États-Unis, et c’est sans doute là le plus grand éloge qu’on pouvait lui décerner.”

Le choix des meilleures chansons

Avant le festival, on choisit déjà les meilleures chansons soumises par les divers pays. Ensuite, on présenta au cours de deux soirées une vingtaine de chansons, une pour chaque pays représenté. Des 35 chansons présentées en 1970, on en choisit 20 pour la séance finale. Enfin, parmi celles-ci on en sélectionna 10. Les prix consistent en argent et en trophées, dont le principal est le “Coq d’or”, symbole du festival. Avant et après la présentation des chansons et même entre celles-ci, on présente un concert comprenant en général de beaux morceaux chantés et joués par des invités, chanteurs et chefs d’orchestre, qui font souvent partie du jury.

Le choix des meilleures chansons est confié en effet à un jury international composé de musiciens, de chanteurs, de chefs d’orchestre, de critiques, etc. Cependant, le choix du jury ne correspond pas toujours aux préférences du peuple. C’est pourquoi, l’année dernière, on désigna un second jury par tirage au sort. Il s’agissait d’un jury “populaire” qui choisit les chansons en fonction de leur popularité auprès du public.

Le choix des deux jurys était presque identique, toutefois. C’est évidemment celui du jury officiel qui fut retenu. Selon le désir de beaucoup de personnes, les chansons gagnantes étaient du genre romantique. Une romance de l’Argentine qui racontait l’histoire d’un pauvre paysan remporta le “Coq d’Or”. Le second prix fut décerné à une mélodie romantique de la Yougoslavie et le troisième à une valse “soul” du Brésil, morceau plein de contrastes et de cris. On décerna également des trophées aux meilleurs chanteur, compositeur, chansonnier, chef d’orchestre, instrumentiste et orchestre.

La dégradation de la musique

Il ne fait aucun doute que la musique exerce une influence puissante sur les gens, et particulièrement sur les jeunes. La tendance actuelle est de préférer la musique bruyante, “hot”, fortement rythmée. Beaucoup de jeunes gens, pour peu que la mélodie et le rythme d’une chanson leur plaisent, ne se soucient guère de savoir si les paroles expriment leurs idées et leurs croyances. Le jeune chrétien ne devrait jamais oublier toutefois que la musique populaire de nos jours comporte des dangers. Citons tout d’abord le danger du culte des idoles. En effet, les jeunes sans beaucoup d’expérience ou de discernement sont enclins à idolâtrer des chanteurs et d’autres artistes, à en faire des héros. C’est ainsi que lorsque deux célèbres chanteurs, Jimi Hendrix et Janis Joplin décédèrent dernièrement, vraisemblablement par abus de drogues, certains ont proposé de donner leurs noms à deux des trophées du festival. Cependant, plusieurs juges, tuteurs de mineurs, réunis en conférence au moment du festival, appelèrent cette suggestion “la glorification d’exemples déplorables”.

Les paroles de beaucoup de chansons modernes constituent un autre danger. Elles expriment des idées sensuelles, voire impures, ou bien, elles ont un rapport quelconque avec la fausse religion, comme c’est le cas de la “bossa nova” et d’autres morceaux de musique brésilienne. “Aquarius”, une chanson très populaire il y a un certain temps, exaltait l’astrologie, qui est une forme de divination ayant son origine dans la religion babylonienne et une pratique condamnée par la Bible (És. 47:13, 14 ; Rév. 18:21-23). Des chansons de ce genre ne conviennent donc pas pour les vrais chrétiens.

Les jeunes doivent se rappeler aussi que la musique n’est pas la chose la plus importante dans la vie. Qu’ils songent également au temps et à l’argent consacrés à l’achat et à l’échange de disques et à écouter les morceaux les plus nouveaux et les plus excitants. Le vrai chrétien doit être équilibré sous ce rapport comme en toute chose.

Le Cinquième Festival international de la chanson n’échappa pas à la tendance à la dégradation de la musique. Wilson Simonal, chanteur brésilien très populaire qui avait présidé le festival précédent, déclara : “Le Cinquième Festival de la chanson est si déplorable que je doute qu’un sixième ait lieu.”

Beaucoup de personnes pensaient qu’il exagérait, mais sans doute faisait-​il allusion à quelques-unes des chansons présentées lors des manifestations nationale et internationale. Malgré la tendance à la dégradation, sur le plan individuel nous pouvons encore prendre plaisir à la belle musique en choisissant judicieusement les morceaux que nous écoutons.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager