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  • J’étais esclave de la danse orientale
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Réveillez-vous ! 1972
g72 22/3 p. 25-26

J’étais esclave de la danse orientale

De notre correspondant à Ceylan

LA MUSIQUE orientale a une grande richesse d’expression, mais la danse exprime davantage encore, bien plus que la musique seule. Elle raconte la gloire des dieux et des hommes que l’on honore. Elle exprime la force, la beauté et la souplesse du corps humain et même les aspirations du cœur. Telles sont certaines des raisons pour lesquelles la danse orientale me séduisit.

Ma passion pour la danse naquit alors que j’étais très jeune et que je commençais à apprendre le ballet occidental que je trouvais très captivant. Je passais presque tout mon temps à étudier l’art de la danse.

Les danses orientales

J’assistai un jour à un récital de danse orientale. Aussitôt celle-ci m’attira avec son langage enchanteur de gestes et d’attitudes du corps. Mon père avait été converti au méthodisme par des missionnaires, tandis que ma mère était anglicane, mais moi j’étais néanmoins restée une Orientale dans l’âme, une Cinghalaise. De plus, le patrimoine et la culture de l’Est ne sont-​ils pas bien plus anciens que ceux de l’Ouest ?

C’est pourquoi, après avoir terminé mes études et vaincu beaucoup d’opposition de la part de mes parents, j’ai commencé à me spécialiser dans les diverses formes de danses de Ceylan et de l’Inde. Je ne tardai pas à obtenir un diplôme de danse kandyenne, la danse cinghalaise la plus célèbre. Kandy, belle ville blottie dans les hauteurs, était la dernière capitale des rois de cette île. Ceux-ci épousaient des princesses de l’Inde méridionale, lesquelles apportèrent à Ceylan des danses de leur pays ainsi que l’influence religieuse de l’hindouisme.

Ensuite, j’ai poursuivi mes études en Inde où j’ai obtenu un diplôme de Bharata Natya. D’ailleurs j’étais la première Cinghalaise et la première “chrétienne” à recevoir ce diplôme. La Bharata Natya Sasthra (expression qui signifie littéralement “science de la danse de l’Inde”) est, dit-​on, à l’origine de toutes les formes de la danse orientale. On la considère comme la quintessence des quatre Vedas, écrits sacrés de l’Inde. Il s’agit d’une technique hautement perfectionnée et difficile, car elle comprend tous les aspects de l’art de la danse. Elle est riche en expressions du visage, en gestes des mains et des pieds et en mouvements rythmiques. Cette danse est associée à de nombreux chants de louange aux divinités hindoues.

Je fus frappée de constater à quel point les religions orientales avaient incorporé la danse à leurs cérémonies, et je me demandais pourquoi les chrétiens n’en faisaient pas autant. “Pourquoi, me dis-​je, ne pas mêler au christianisme des éléments de la culture et du patrimoine cinghalais ?” Le Conseil chrétien national de Ceylan s’intéressa fortement à mes efforts dans ce sens, et mes liens étroits avec l’YMCA m’étaient également très utiles. Avec l’aide de ces organisations, je voyageais à l’étranger pour donner des conférences et des récitals.

En 1957 on m’invita à participer au programme de la Journée de la Culture à l’Université du christianisme uni à Tokyo. J’en ai profité pour visiter d’autres villes du Japon. Par l’intermédiaire d’un ami de mon père, je fus invitée au département de la musique de la Maison impériale où j’ai rencontré la princesse Chikibu et la princesse Mikasa. Elles furent enchantées toutes deux par le répertoire de danses que j’ai exécutées pour la télévision.

La danse, avec la renommée et la gloire qu’elle m’apportait, en vint à être toute ma vie. Je ne vivais plus que pour la danse orientale. Jusqu’en juin 1961 mon existence ne fut qu’une belle chanson ; je n’avais aucun souci. J’étais absorbée par la danse, par mon activité à l’école de danse et par les représentations dramatiques religieuses. Étant donné cet aspect religieux de mon art, je pensais que j’offrais non seulement celui-ci, mais la plus grande partie de ma vie à Dieu.

Quelque chose de plus important que la danse

Puis, brusquement, il se produisit dans ma vie une tragédie qui me laissa en proie à un chagrin profond et accablée par le désenchantement. Je croyais fermement à l’existence de Dieu, mais où le trouver ? Vers qui me tourner pour avoir de l’aide ?

Cette aide me fut apportée par une amie que je connaissais depuis mon enfance et en qui j’avais une grande confiance. Sa compréhension compatissante et son raisonnement droit m’étaient d’un grand secours. Je pris l’habitude de chercher auprès d’elle de l’aide et des conseils d’ordre pratique, mais non pas une direction spirituelle. En effet, elle avait quitté l’Église peu avant, c’est pourquoi je préférais rechercher une telle direction auprès des nombreux ecclésiastiques que je connaissais très bien. Et pourtant, ceux-ci ne me donnaient guère de réconfort. Néanmoins, je ne prêtais pas beaucoup d’attention aux versets bibliques que mon amie continuait de me lire.

Un jour elle me dit que les témoins chrétiens de Jéhovah allaient tenir une assemblée et elle m’invita à y assister. J’acceptai son invitation, mais j’étais trop imbue de préjugés pour retirer grand-chose de cette assemblée. Peu de temps après, ma mère tomba gravement malade. Pendant que je me trouvais à la maison pour prendre soin d’elle, deux garçons vinrent à notre porte et m’offrirent un exemplaire de La Tour de Garde contenant un article intitulé “La chrétienté a trahi Dieu !” Cet article stimula ma curiosité, et grâce à l’aide que mon amie me prodigua avec beaucoup d’amour, je commençai a apprendre ce que la Bible enseigne véritablement. Je faisais part aux ecclésiastiques que je connaissais de chaque nouvelle vérité que j’apprenais, persuadée qu’ils seraient heureux de les apprendre aussi. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de les entendre me mettre en garde contre les témoins de Jéhovah ! “Ne les fréquentez pas”, me dirent-​ils.

À mesure que mes connaissances augmentaient, je comprenais que c’étaient ces accusateurs et non les témoins de Jéhovah qui étaient de faux chrétiens. Je ne tardai pas alors à m’affranchir de la fausse religion. Mais qu’en était-​il de la danse ? Je compris qu’il y avait quelque chose de bien plus important à faire : prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, seule espérance de l’humanité. J’appris que la Bible ne condamne pas la danse, mais que de nombreux aspects de cet art, empruntés à la religion babylonienne et aux danses qui honorent de faux dieux et des hommes, sont incompatibles avec le vrai christianisme.

Je ne suis plus esclave de la danse orientale, mais je donne quelques cours de danse pour subvenir à mes besoins tandis que je participe au ministère chrétien. Enseigner la vérité de la Parole de Dieu peut conduire les gens à la vie éternelle dans le nouvel ordre de choses divin. Apprendre la danse orientale ne pourra jamais produire un tel résultat. Ceux que j’ai aidés à connaître la vérité divine sont devenus pour moi des amis bien plus intimes et sincères que ceux à qui j’ai enseigné la danse. En vérité, je connais un contentement et une liberté que je n’avais jamais connus auparavant.

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