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  • Les boissons alcooliques — comment les considérer ?
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Réveillez-vous ! 1972
g72 8/6 p. 21-23

Les boissons alcooliques — comment les considérer ?

VOUS savez évidemment que la bière, le vin et le whisky sont des boissons alcooliques courantes. Mais qu’est-​ce que ces boissons ont en commun ? Comment sont-​elles produites ? Pourquoi la même quantité d’alcool a-​t-​elle un effet plus néfaste sur les uns que sur les autres ?

Depuis des temps très reculés, les hommes ont consommé des boissons alcooliques. On les appelle ainsi parce qu’elles contiennent de l’alcool éthylique, produit de la fermentation de sucres sous l’action de levures.

Il existe trois types fondamentaux de boissons alcooliques : 1) les boissons à base d’orge, 2) les jus de fruits fermentés et 3) les liqueurs distillées. Les procédés de fabrication sont différents.

La production de boissons alcooliques

Les boissons à base d’orge, comme la bière, sont obtenues par le brassage de grains de céréales — souvent de l’orge. La première opération s’appelle le maltage. On laisse d’abord tremper le grain dans l’eau pour qu’il se ramollisse ; ensuite on le met en couches pour le laisser germer. La germination est arrêtée quand la gemmule a atteint une longueur égale à celle du grain. Le malt subit alors un séchage progressif puis on procède au dégermage qui lui fait perdre ses radicelles. Après cela on le laisse reposer pendant une période de quatre à huit semaines. Durant cette période, un enzyme est produit qui dégage l’odeur caractéristique du malt. Sous l’influence de cet enzyme, l’amylase, l’amidon se transforme notamment en sucre ou maltose.

Le brassage commence au moment où le grain est concassé. Au malt on ajoute de l’eau et dans certains cas des céréales, comme l’avoine et le riz. Le mélange est chauffé et remué continuellement. Dès que l’on cesse de remuer, le résidu lavé (les drêches) se dépose. On ajoute des fleurs de houblon séchées au moût de bière et l’ensemble est soumis à l’ébullition. Finalement on ajoute de la levure qui amorce la fermentation. Viennent ensuite les opérations du vieillissement, de saturation en gaz carbonique et de filtrage.

Le vin est produit par la fermentation de raisins écrasés ou de jus, sous certaines conditions. Certains vins sont additionnés d’eau-de-vie. Dans les vins aromatisés comme le vermouth, on a ajouté des plantes et des épices.

Les liqueurs sont obtenues par distillation de grains, de fruits et de plantes. Le whisky est produit par un brassage du grain dans de l’eau chaude. Par l’adjonction de malt, l’amidon se transforme en sucre. On ajoute alors de la levure qui transforme le sucre en alcool. Le mélange est distillé, c’est-à-dire évaporé, puis condensé. Le vieillissement du whisky se fait généralement dans des foudres de bois. On réduit le pourcentage d’alcool en ajoutant de l’eau distillée.

Parmi d’autres liqueurs distillées, on compte également le cognac, le gin, la vodka et le rhum. Le cognac est une eau-de-vie de raisin qu’on laisse vieillir dans des fûts de bois. On distille encore d’autres jus de fruits fermentés pour fabriquer différentes eaux-de-vie. Ou bien on donne un parfum de fruit à l’eau-de-vie de raisin ou à l’alcool éthylique. Le gin est distillé à partir de grains, généralement de seigle, et parfumé aux baies de genévrier. Le rhum provient de la canne à sucre, et la vodka de grains ou de pommes de terre. Les diverses liqueurs sont produites par un mélange d’alcool, d’eau, de parfum et le plus souvent de sucre.

Les liqueurs distillées ont la plus forte teneur en alcool. Le titre représente la teneur en alcool. Par exemple le whisky peut titrer environ 40 degrés. Par contre certaines bières ne titrent que 2 degrés tandis que d’autres peuvent atteindre 7 degrés. La plupart des vins ne titrent pas plus de 14 degrés.

Les effets de l’alcool

Étant donné la grande différence dans la teneur en alcool des diverses boissons, le consommateur fera bien de vérifier l’étiquette apposée sur la bouteille.

L’état d’ivresse est déterminé par la présence d’une certaine quantité d’alcool dans le sang. Comme le sang irrigue fortement le cerveau, l’alcool reste concentré dans cet organe. Pour cette raison, même une quantité minime d’alcool peut avoir une action dépressive sur le système nerveux central.

Outre la quantité de boissons consommée et leur teneur en alcool, d’autres facteurs ont un effet sensible sur l’alcoolémie ou concentration d’alcool dans le sang, notamment la cadence à laquelle les boissons alcooliques sont consommées, la vitesse de résorption d’alcool dans le sang et la taille du buveur. Des études ont montré qu’un homme en bonne santé pesant près de 100 kilos peut éliminer en une heure 5 grammes d’alcool de plus qu’un homme pesant environ 70 kilos. Par conséquent les boissons alcooliques auront un effet plus prononcé sur les personnes de plus petite taille.

Comme l’organisme ne peut éliminer qu’un certain pourcentage d’alcool par heure, il faut donc veiller à ne pas en absorber une quantité telle qu’elle ait un effet préjudiciable. On boira donc avec modération et à une cadence permettant une élimination suffisante. On peut par exemple mettre plus de temps pour absorber une petite quantité d’alcool. Également si l’estomac contient des aliments ou des liquides comme le lait, la crème ou les jus de fruits, le processus de résorption de l’alcool dans le sang sera ralenti. Par contre, l’acide carbonique contenu dans les boissons gazeuses accélère ce processus. C’est pourquoi le champagne a un effet plus rapide que les autres vins.

On a découvert que les boissons qui titrent de 10 à 35 degrés sont absorbées plus rapidement. Il semble que si l’on absorbe du whisky (qui a une haute teneur en alcool) puis immédiatement après un verre de bière (qui a une basse teneur en alcool) cela produit dans l’estomac un mélange qui sera résorbé plus vite par le sang. L’effet sera donc plus prononcé que si l’on prend du whisky seul.

Certains risques

L’abus des boissons alcooliques a posé des problèmes depuis que ces boissons existent. Néanmoins le vingtième siècle a apporté des risques supplémentaires à cause de l’usage abusif de produits chimiques. Il y a environ cinq ans, un de ces additifs chimiques fut responsable de la mort de cinq personnes qui consommaient régulièrement de grandes quantités de bière. La bière avait été traitée avec un sel de cobalt afin de garder un beau “faux-col” de mousse.

Un autre danger réside dans l’usage très courant de certains médicaments. Dans nombre de cas on ne connaît pas au juste l’effet de ces produits sur le sang. De ce fait il est encore plus difficile de déterminer l’effet combiné de ces médicaments et de l’alcool. Le risque existe donc. Le livre Effets combinés de l’alcool et de certains médicaments (angl.), de Robert B. Forney et Francis W. Hughes, dit ce qui suit :

“L’usage des barbituriques à effet court est devenu très répandu pour amorcer et entretenir le sommeil ; or leur effet combiné avec celui de l’alcool peut conduire à un sommeil trop profond ou dangereux. Le risque existe surtout pour les imprudents. Ces médicaments sont aussi employés en dose minime comme sédatifs à prendre dans la journée ou pour renforcer l’effet d’un analgésique. Le malade à qui on a prescrit des barbituriques, soit pour amorcer le sommeil, soit comme sédatifs, devrait être averti du danger de ‘l’association alcool-​barbituriques’. Dans de telles circonstances, l’effet d’une dose normale de sédatif est considérablement augmenté par le mélange avec l’alcool. Il peut se produire un sommeil profond, voire proche de l’hypnose, phénomène appelé ‘potentialisation’. Ces conditions présentent un grand danger pour l’individu lui-​même et pour la société.

“Ces associations alcool-​barbituriques conduisent parfois à des suicides par négligence. Les gens qui ont tendance à la fois à prendre des barbituriques et à boire peuvent oublier la quantité de médicaments qu’ils ont absorbée et en prendre de nouveau. Avant le sommeil, il peut se produire un état de confusion et d’amnésie qui amènera le malade à répéter son geste. Il absorbera sans s’en rendre compte une dose qui entraînera l’évanouissement et puis la mort.”

Les chrétiens savent qu’il est dangereux de boire immodérément et ils sont prudents dans la consommation de boissons alcooliques. Ils suivent le sage conseil de la Bible : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.” (I Cor. 10:31). Comme ils se soucient en premier lieu de leurs relations avec Dieu, les vrais chrétiens se rendent compte qu’ils ne peuvent glorifier Dieu s’ils se trouvent dans un état de confusion et d’hébétude causé par l’abus de l’alcool.

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