BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g72 22/6 p. 5-8
  • Dieu a-t-il une place dans votre mariage ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Dieu a-t-il une place dans votre mariage ?
  • Réveillez-vous ! 1972
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Pourquoi ?
  • Une “corde à trois fils”
  • Soyons agréables à Dieu en aimant notre prochain
  • Les principes de Dieu régissant le mariage
  • Marchons avec Dieu
  • Que votre mariage reste “ un cordon triple ”
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2008
  • Faites une place à Dieu dans votre mariage
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
  • Le mariage : un cadeau de Dieu
    Restez dans l’amour de Dieu
  • Réussirez-vous votre mariage?
    Votre jeunesse : comment en tirer le meilleur parti
Plus…
Réveillez-vous ! 1972
g72 22/6 p. 5-8

Dieu a-​t-​il une place dans votre mariage ?

LE MARIAGE n’est pas simplement l’union de deux personnes de sexe différent. Il présente effectivement de multiples aspects dans les domaines affectif, religieux, social, intellectuel et matériel.

Au commencement, Jéhovah déclara : “Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui soit son complément.” Dieu créa donc Ève et la présenta à Adam. Désormais, la règle suivante fut appliquée : “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et il devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.” Les paroles suivantes du sage roi Salomon : “Deux valent mieux qu’un”, s’appliquent fort bien au mariage. — Gen. 2:18, 24, Traduction du monde nouveau ; Eccl. 4:9.

Il est évident que deux valent mieux qu’un, mais pour que l’union de deux conjoints reste solide et heureuse, ils ont manifestement besoin d’une aide extérieure. C’est ce que démontre le nombre très élevé de mariages malheureux et brisés. Les personnes ayant étudié ce problème aux États-Unis déclarent que bien que tous les couples se marient dans l’espoir de connaître le bonheur, ils ont moins de 50 chances sur cent de réaliser leur désir. Pensez que dans certains pays il y a un divorce pour trois mariages et que dans certaines villes cette proportion est même de un pour deux !

En raison des pressions que notre monde moderne exerce sur le mariage, les législateurs rendent le divorce toujours plus facile. Alors que dans l’État de New York l’adultère a été pendant de nombreuses décennies le seul motif de divorce reconnu, il peut maintenant être obtenu pour de multiples raisons. En Californie, il suffit que les deux conjoints, et même un seul, désirent le divorce pour que leur mariage soit dissous pour “incompatibilité d’humeur”. — Time, 12 janvier 1970.

Pourquoi ?

On a dit avec raison que les mariages malheureux et brisés sont dus essentiellement aux faiblesses et à l’égoïsme humains qui se manifestent particulièrement par le manque de maturité affective. Les caractères de deux personnes non mûres sur le plan affectif se heurteront immanquablement. Celui qui manque de maturité le manifeste en agissant toujours à sa guise, en voulant tout avoir sans jamais rien donner (par le jeu par exemple), en s’adonnant à la boisson pour oublier ses frustrations ou en se livrant à la conduite dissolue ou à l’immoralité sexuelle. Les difficultés rencontrées pour gagner sa vie contribuent aussi à l’échec de nombreux mariages ; il en est de même du commerce mercantile qui pousse les gens à vivre au-dessus de leurs moyens.

Bien que cela puisse paraître ironique, il est cependant vrai que ce qui peut procurer un grand bonheur à deux conjoints, savoir les différences entre les deux sexes, peut aussi provoquer la ruine de leur mariage. Ainsi, l’homme considère plutôt les choses avec réflexion et logique, tandis que la femme réagit avec émotion et sentiment.

Pour l’homme en général, ce sont les relations sexuelles qui comptent le plus, tandis que pour la femme d’autres choses jouent aussi un rôle très important. Ce qui arriva au patriarche Juda, fils de Jacob, qui eut des relations intimes avec sa belle-fille, en est un exemple (Gen. 38:1-26). Quelqu’un a dit, et il n’a pas entièrement tort, que l’homme se montre affectueux pour arriver aux relations sexuelles, tandis que la femme les accepte pour être l’objet d’affection et d’amour. On a dit aussi qu’un homme achètera une maison pour avoir une femme, tandis qu’une femme prendra un mari afin d’avoir une maison à elle. — I Cor. 7:1, 2.

Une “corde à trois fils”

Pour que leur mariage soit un succès, les deux conjoints doivent être disposés à se plaire mutuellement. Mais cela ne suffit pas. Il faut autre chose. C’est ainsi que nous lisons : “La corde à trois fils ne se rompt pas facilement.” (Eccl. 4:12). Un mariage devient une corde à trois fils si une place est réservée à Dieu. Comment cela ? Par les vœux de mariage que les époux prononcent devant Dieu et s’ils sont conscients de l’obligation de lui plaire en toutes circonstances, à lui qui est l’Auteur du mariage.

Des éducateurs et des professeurs d’université, qui se sont penchés sur le problème du mariage, reconnaissent qu’il doit en être ainsi. F. Alexander Magoun, qui pendant plusieurs décennies a donné des conférences dans les universités de tous les États-Unis, consacre le dernier chapitre de son livre sur l’amour et le mariage au sujet “La religion au foyer”. Il dit : “On ne peut dissocier la vie et la religion. (...) La véritable religion est indispensable au bonheur et à la plénitude de la vie. (...) Tout problème matériel a un côté spirituel, et on ne peut y apporter une solution matérielle à moins d’avoir déterminé sur quels principes spirituels elle doit être fondée.”

Dans le même esprit, le sociologue J. D. Unwin fit remarquer que pour qu’un mariage soit une réussite complète, ‘les conjoints doivent participer à la réalisation d’une œuvre qui leur est extérieure et qu’ils considèrent comme plus importante que leur personne et leur union. Le service de Jéhovah est une activité toute trouvée pour les chrétiens qui lui sont voués.

Soyons agréables à Dieu en aimant notre prochain

Donner à Dieu une place dans notre mariage en lui étant agréables signifie obéir à ses commandements consignés dans sa Parole, la Bible. L’un d’eux déclare : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” Pour les personnes mariées, leur conjoint est leur prochain le plus proche. Elles doivent aussi appliquer dans leurs relations conjugales les paroles suivantes de Jésus : “Comme vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites pareillement pour eux.” L’obéissance à ces commandements consolide les liens du mariage. — Marc 12:31 ; Luc 6:31.

Les conjoints ont fait le vœu de s’aimer l’un l’autre. Comment manifestent-​ils cet amour ? La Parole de Dieu nous le montre en ces termes : “L’amour est longanime et bon. L’amour n’est pas jaloux, il ne se vante pas, ne s’enfle pas, ne se conduit pas de manière indécente, ne cherche pas ses propres intérêts, ne s’irrite pas. Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité. Il supporte toutes choses, croit toutes choses, espère toutes choses, endure toutes choses. L’amour ne fait jamais défaut.” Il est évident que les liens du mariage ne pourront être brisés si ces commandements divins sont mis en pratique. — I Cor. 13:4-8.

Les conjoints étant imparfaits, il leur arrivera parfois de pécher l’un contre l’autre. Là encore, les conseils inspirés de Dieu s’avéreront utiles, et notamment celui-ci : “Devenez bons les uns pour les autres, tendrement compatissants, vous pardonnant librement les uns aux autres, comme Dieu aussi vous a librement pardonné, par Christ.” La Bible exhorte aussi les chrétiens à cultiver les fruits de l’esprit qui sont “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. En s’efforçant d’être de bons chrétiens, les conjoints fortifieront certainement les liens de leur mariage, car Dieu y aura ainsi une place. — Éph. 4:32 ; Gal. 5:22, 23.

Les principes de Dieu régissant le mariage

Dieu, qui est l’Auteur du mariage, désirait en faire une source de bénédictions et de grand bonheur. Mais il ne peut en être ainsi qu’en se conformant aux règles divines régissant le mariage, qui définissent le rôle de chacun des deux conjoints.

Le mari doit exercer l’autorité avec amour. “Le chef de la femme [mariée] est l’homme.” (I Cor. 11:3). La famille constitue une petite organisation. Or, pour survivre et accomplir son dessein, toute organisation doit avoir une tête. Sur les plans mental, physique, affectif et biologique, c’est à l’homme mûr que convient le rôle de chef de famille.

Mais cela ne l’autorise en aucun cas à se conduire en dictateur égoïste et indépendant. Cela reviendrait à rejeter Dieu, car il donne ce conseil : “Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré pour elle (...). C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Car celui qui aime sa femme s’aime lui-​même, car aucun homme n’a jamais haï sa propre chair.” L’un des plus grands exemples d’amour désintéressé que les maris doivent suivre est celui du Christ. — Éph. 5:25-29.

On ne peut rejeter l’autorité du mari sous prétexte que ce principe est périmé ou démodé. L’autorité de l’homme sur la femme est un héritage divin.

Certaines personnes voudraient que la famille soit dirigée démocratiquement, c’est-à-dire que tous ses membres donnent leur avis sur la manière dont ils voudraient être dirigés. Mais ce n’est pas du tout le point de vue de Dieu. Elton Trueblood, un des éducateurs américains les plus en vue, déclara : “Ce n’est que lorsque l’autorité de l’homme, telle qu’elle est définie dans le récit biblique de la création, est pleinement acceptée par les deux conjoints que la dignité de l’homme et celle de la femme sont appréciées à leur juste valeur.” — The Recovery of Family Life, p. 89.

Les paroles suivantes de David et Vera Macea, qui ont étudié les problèmes d’ordre conjugal sur les cinq continents, sont encore plus appropriées :

“Tous ne peuvent être traités en égaux, car en réalité ils ne le sont pas. Un homme et une femme peuvent être considérés comme égaux en tant qu’individus au sein de la société. Mais en tant que mari et femme assumant leur rôle d’homme et de femme dans le cadre du mariage, ils sont différents et complémentaires ; ici, le concept d’égalité n’a pas de sens. Des parents et un enfant ne peuvent être considérés comme égaux, car l’enfant a besoin de l’autorité protectrice de ses parents qui lui procurent la sécurité sans laquelle il ne peut croître sainement jusqu’à l’état adulte.

“En Occident, nous nous apercevons qu’en minant l’autorité de l’homme au sein de la famille, nous lui faisons du tort, et non seulement à lui, mais aussi à tous les autres membres de celle-ci. La femme ne peut assumer son rôle si son mari ne joue pas le sien. Le groupe familial ne peut fonctionner en tant que tel si son chef naturel est renversé.

“Les mariages occidentaux connaissent de nombreuses difficultés parce que la coopération entre mari et femme est perturbée. Quand le mari ne peut plus assumer son rôle de chef et prendre l’initiative, la femme est paralysée dans son attitude dépendante.” — Marriage : East and West (1960), p. 297.

En soutenant le rôle de chef du mari, préconisé par la Bible, ces personnes soutiennent aussi le rôle qu’elle confie à la femme et qui, sur le plan biologique, lui convient parfaitement. Le rôle de mère que Dieu lui a confié lui procure sans doute de nombreuses bénédictions, mais il a aussi ses exigences. Ses vicissitudes périodiques, la grossesse, l’accouchement et les soins qu’elle apporte à ses enfants, tout cela montre combien elle a besoin de sécurité, ce que son mari peut lui procurer. Pour satisfaire convenablement tous les besoins d’un enfant (dans les domaines affectif, mental et physique), il faut une nature féminine pleine de gentillesse et de sensibilité, qui est exactement l’opposé du tempérament dynamique de l’homme.

C’est donc avec sagesse et amour que Dieu le Créateur a décidé que la femme devait être soumise au mari et père. En fait, ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra l’aimer comme sa propre chair, car celle-ci lui est soumise. C’est ce qu’ordonne la Parole de Dieu en ces termes : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur.” Elle dit encore : “La femme doit avoir un profond respect pour son mari.” Si le mari et la femme assument le rôle respectif que Dieu leur a confié, leurs liens en seront consolidés. — Éph. 5:22-33.

Les femmes qui cherchent à rivaliser avec les hommes pour occuper leur position et assumer leur rôle se font en réalité du tort. Elles renoncent à leur féminité naturelle. Il est vrai que l’homme est naturellement celui qui commande et qui prend l’initiative ; mais s’il est un mari et un père plein d’amour, n’agit-​il pas ainsi pour le bonheur de sa femme et de ses enfants ? Une femme de New York, psychanalyste et écrivain éminent, qui parla avec des femmes de leurs problèmes conjugaux, déclara entre autres choses : “Les femmes doivent apprendre à remercier Dieu chaque jour pour la force et la vigueur dont témoignent leurs maris.”

En outre, ce que Dieu déclare dans sa Parole à propos des relations conjugales intimes contribue à consolider les liens du mariage. L’homme pas plus que la femme n’a le contrôle absolu de son propre corps, mais chacun a des droits sur le corps de l’autre pour satisfaire ses besoins sexuels fondamentaux (I Cor. 7:3-7). Les maris et les femmes sont également exhortés à n’avoir de relations sexuelles qu’avec leurs conjoints ; le seul motif de divorce autorisant le remariage est l’infidélité d’un des conjoints. — Mat. 19:4-6, 9.

Marchons avec Dieu

Il y a encore une autre façon d’accorder à Dieu une place dans le mariage, afin de fortifier les liens conjugaux. Elle consiste pour le mari comme pour la femme à ‘marcher avec Dieu’. (Michée 6:8.) Que faut-​il entendre par là ? Cela signifie entretenir avec Dieu des relations solides. C’est le cas lorsqu’on se tourne en tout temps vers lui pour recevoir la sagesse et la force nécessaires, et en particulier quand on lui parle fréquemment par la prière. Cela signifie imiter Moïse qui “demeura ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible” : Cela revient aussi à ‘n’avoir souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu’. — Héb. 11:27 ; Phil. 4:6.

Il est donc bien vrai que “deux valent mieux qu’un, (...) car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon”. Mais “la corde à trois fils” est encore plus solide, car elle “ne se rompt pas facilement”. Pour faire en sorte que votre mariage soit une corde à trois fils solide, — et aussi une source de bonheur, — il vous faut plus que toute autre chose l’aide de Dieu qui sera le troisième fil de votre mariage. — Eccl. 4:9-12.

[Note]

a D. Mace est chargé de cours sur les questions familiales à l’Université de Pennsylvanie et président de la Commission internationale du guide du mariage.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager