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  • L’hépatite — comment l’éviter

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  • Réveillez-vous ! 1972
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Réveillez-vous ! 1972
g72 22/8 p. 21-23

L’hépatite — comment l’éviter

LE FOIE est l’organe le plus volumineux du corps humain et c’est aussi celui qui remplit le plus grand nombre de fonctions — plus de cinq cents. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit parfois le siège d’inflammations quand il est envahi par certains poisons, bactéries ou virus. L’inflammation du foie est appelée hépatite. Il y aurait aux États-Unis de 30 000 à 70 000 cas d’hépatite par an, mais il se peut que le chiffre réel soit beaucoup plus élevé.

Il y a plusieurs sortes d’hépatites. L’hépatite infectieuse est causée par la contamination de l’eau ou de la nourriture au contact des matières fécales d’un porteur du germe. Celui-ci peut néanmoins ne pas tomber malade. La période d’incubation de cette hépatite est de quinze à quarante jours, c’est-à-dire qu’il faut tout ce temps après que le virus a envahi l’organisme pour que les symptômes se manifestent, ce qu’ils font plutôt brusquement. L’hépatite infectieuse peut suivre son cours sans que la personne atteinte s’en rende compte ; c’est pourquoi le nombre de cas méconnus est peut-être égal au nombre de cas déclarés. Seulement 0,2 pour cent des cas, soit un sur cinq cents, sont mortels.

L’hépatite toxique est assez semblable à l’hépatite infectieuse. Elle est causée par certains médicaments ou produits chimiques, pris par voie orale, inhalés, absorbés par la peau ou injectés. Une des importantes fonctions du foie consiste à neutraliser les poisons qui pénètrent dans l’organisme. Certains poisons sont parfois trop puissants pour que le foie puisse en venir à bout. Ils peuvent donc endommager l’organe au point de l’empêcher d’éliminer normalement d’autres poisons éventuels.

La plus grave inflammation du foie est appelée hépatite sérique. Elle est généralement causée par une transfusion de sang contaminé, quoique les toxicomanes puissent également se la transmettre par le moyen de la seringue hypodermique. La période d’incubation est de 60 à 160 jours, soit quatre fois plus longue que celle de l’hépatite infectieuse. Le temps qu’elle met à se manifester est sans doute une des raisons pour lesquelles le nombre de cas déclarés ne correspond pas à la réalité.

Mais, fait plus grave, un cas d’hépatite sérique sur dix est mortel, alors que seulement un malade sur cinq cents atteints d’hépatite infectieuse succombe. Par conséquent, sur les 30 000 cas déclarés chaque année aux États-Unis, 3 000 sont sans doute mortels. Tout récemment, on pensait encore que l’hépatite sérique pouvait se transmettre uniquement par une transfusion sanguine ou par le moyen d’une seringue hypodermique. Toutefois, on croit actuellement qu’il existe d’autres voies de transmission.

Une maladie mystérieuse

On a souvent dit que l’hépatite était une maladie mystérieuse. D’abord, on n’a pas encore réussi à isoler le virus. C’est pourquoi Lawrence Galton, auteur scientifique, déclara : “De toutes les maladies qui affligent l’homme, il y en a peu qui soient plus débilitantes pour le malade, plus déroutantes pour l’homme de science et en fin de compte plus mystérieuses et plus insaisissables que l’hépatite.”

Ensuite, les symptômes n’en sont pas bien définis. C’est d’ailleurs là une autre raison pour laquelle le nombre réel de cas dépasse manifestement le nombre déclaré. On peut souffrir d’hépatite tout en croyant avoir simplement un gros rhume, un peu de grippe, une mauvaise digestion ou de la diarrhée. Des patients ont subi une intervention pour des calculs biliaires ou une opération exploratrice parce qu’on craignait le cancer, alors qu’ils ne souffraient que d’hépatite.

Les symptômes

Qu’il s’agisse d’une hépatite infectieuse ou sérique, les symptômes sont les mêmes. Néanmoins, dans l’hépatite sérique, ils apparaissent beaucoup plus tard, sont plus graves et durent plus longtemps, six mois ou davantage. Parmi ces symptômes, citons des douleurs dans la partie supérieure droite de l’abdomen, la perte de l’appétit, des maux de tête, des nausées, de la fièvre, l’estomac dérangé, de la diarrhée et une sensation de malaise. En règle générale, la jaunisse apparaît après quatre jours. L’urine contient de la bile et les selles sont décolorées.

L’hépatite est manifestement causée par un virus. En automne 1969, ce virus terrassa toute une équipe de robustes joueurs de football. On raconte que les membres de l’équipe de football d’une université de l’est des États-Unis “tombaient comme des mouches” parce qu’ils avaient bu de l’eau contaminée quelques semaines auparavant. Plus de 98 pour cent des personnes qui étaient en rapport avec l’équipe contractèrent également le mal.

Ce qui fait sans doute toute la différence entre les cas d’hépatite dûment reconnus à cause de leur gravité et les cas bénins qui passent inaperçus, c’est l’état de santé de l’individu ainsi que sa façon de se nourrir. On a remarqué en effet que parmi certains peuples sous-alimentés d’Asie, l’hépatite fait quinze fois plus de victimes qu’en Occident où la nourriture est bonne et abondante.

Moyens de prévention

Pour prévenir l’hépatite infectieuse, il faut d’abord s’assurer que l’eau n’est pas contaminée. Dans les grandes villes, cela ne présente guère de problème, mais ce n’est pas le cas dans les petites villes, les villages ou les communautés rurales où l’eau potable peut facilement être contaminée par les eaux d’égouts. Il est donc nécessaire de prendre des précautions à cet égard. Il est recommandé également de bien se laver les mains après avoir été aux toilettes et avant la préparation des repas.

Il ne faut pas négliger le risque que présentent les fruits de mer, surtout les palourdes, du fait qu’ils peuvent avoir été contaminés par les eaux d’égouts. L’interdiction de manger des mollusques, chez les Israélites d’autrefois, avait certainement des raisons hygiéniques.

On a déclaré que les seuls moyens d’éviter l’hépatite sérique étaient de refuser les transfusions sanguines et d’employer uniquement des seringues hypodermiques à jeter après emploi.

On a tenté, avec un certain succès, de réduire le risque d’hépatite sérique en congelant le sang (on n’a pas encore trouvé la méthode idéale) ; les globules rouges seuls sont conservés et, le moment venu, employés au lieu de sang entier. Ceci n’a toutefois pas résolu le problème.

Dernièrement, des hommes de science ont découvert un antigène appelé “facteur australien” grâce à des expériences faites sur des ouistitis. On présente généralement ce facteur comme un moyen de déceler le virus de l’hépatite dans le sang. Néanmoins, les membres de la profession médicale ne sont pas tous enthousiastes à ce sujet. Le Dr R. Kelsey, pathologiste à l’hôpital maçonnique de l’Illinois, qui a fait de nombreuses recherches dans ce domaine, a déclaré : “En ce qui nous concerne, la méthode à l’antigène Au n’est qu’un pauvre moyen de diagnostic ; elle ne décèle que 20 à 25 pour cent des cas d’hépatite virale classique.” De plus, les tests à l’antigène Au “donnent une fausse impression de sécurité. L’idée d’y recourir pour toutes les transfusions sanguines est ridicule actuellement”.

D’autres chercheurs dans ce domaine fondent de grands espoirs sur un nouveau test hépatique auquel ils ont donné le nom de test Hépa-Gent (HG). Cependant, certains de ceux qui l’ont déjà employé hésitent à l’approuver ou à le soutenir sans réservea.

Pour prévenir l’hépatite sérique on s’efforce également d’apporter plus de soin à la collecte du sang. Par exemple, selon le service de la Santé du New Jersey, si le sang provient d’un toxicomane, le risque d’hépatite sérique est soixante-dix fois plus grand que la moyenne. Quant à la différence entre les risques que présentent les “bonnes” banques de sang philanthropiques et les “mauvaises” et entre les “bonnes” banques de sang commerciales et les “mauvaises”, voici ce que déclara le Dr M. J. Goldfield du service de la Santé du New Jersey : “Malgré toutes nos idées préconçues concernant les bonnes banques de sang et les mauvaises, et bien que nous pensions avec une foi aveugle que le sang provenant d’une banque bien gérée risque moins de transmettre l’hépatite (...), ce risque ne varie pas d’une façon importante d’une banque commerciale à une autre ou d’une banque philanthropique à une autre.” En d’autres termes, le sang en provenance d’une banque commerciale bien gérée a encore trois fois plus de chance d’être contaminé que celui provenant d’une banque philanthropique mal géréeb!

Comment soigner l’hépatite

Certains médecins prescrivent un régime très souple à leurs malades atteints d’hépatite, alors que d’autres ordonnent le repos au lit et une alimentation riche en calories.

Certains encore recommandent vivement les vitamines. Selon le Dr Fishbein, des chercheurs britanniques ont trouvé que les vitamines hydrosolubles comme la vitamine C étaient salutaires. On recommande également des doses massives de vitamine C accompagnées d’assez fortes doses de vitamine B12. Quoi qu’il en soit, l’usage de vitamines et la quantité de graisses que le patient peut consommer sont des questions controversables. Cependant, tout le monde est d’accord pour dire que les boissons alcooliques doivent être proscrites.

En bref, la conclusion semble être celle-ci : gardez vos aliments et votre eau potable à l’abri de la contamination et évitez les transfusions sanguines ; ainsi vous vous maintiendrez en bonne santé.

[Notes]

a The Journal of the American Medical Association, 23 novembre 1970, pages 1401-1409.

b The Journal of the American Medical Association, 23 novembre 1970, pages 1401-1409.

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