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  • L’usage de la croix
  • Réveillez-vous ! 1973
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Réveillez-vous ! 1973
g73 22/2 p. 27-28

“Ta parole est vérité”

L’usage de la croix

QUEL serait votre sentiment si l’un de vos meilleurs amis était mis à mort sur la base de fausses accusations ? Feriez-​vous une copie de l’instrument ayant servi à son exécution, qu’il s’agisse d’une corde ou d’une chaise électrique ? Embrasseriez-​vous cette image, brûleriez-​vous des cierges devant elle ou la porteriez-​vous sur vous comme un bijou ? Certainement pas.

Pourtant, c’est ce que font des millions de personnes. Ne disent-​elles pas que Jésus-Christ est leur ami le plus cher parce qu’il leur a témoigné de l’amour en offrant sa vie pour elles ? Ne disent-​elles pas que, bien qu’exempt de tout péché, Jésus a été mis à mort sur une croix ? Ne voit-​on pas des croix dans leur église, dans leur foyer et sur elles ? De nombreuses personnes ne vont-​elles pas jusqu’à embrasser des croix, brûler des cierges ou se prosterner devant elles ? D’où viennent de telles coutumes ?

Les faits historiques indiquent que les premiers chrétiens n’utilisaient pas de croix dans leur culte. Une encyclopédie (la New Catholic Encyclopedia) déclare : “La représentation de la mort rédemptrice du Christ au Golgotha n’apparaît pas dans l’art symbolique des premiers siècles chrétiens. Influencés par l’interdiction de faire des images taillées, contenue dans l’Ancien Testament, les premiers chrétiens se refusaient à représenter l’instrument de la Passion du Seigneur.” Il est donc évident qu’ils ne se prosternaient jamais devant des croix et qu’ils ne les embrassaient pas.

Aux yeux des Juifs et des Romains, Jésus est mort d’une façon humiliante et honteuse. Il fut exécuté comme un criminel de la pire espèce, de la même façon que les malfaiteurs qui furent pendus à côté de lui (Luc 23:32). Sa mort le présentait donc sous un très mauvais jour. Pour les chrétiens, l’instrument de supplice était donc quelque chose de détestable. S’ils l’avaient vénéré, on aurait pu croire qu’ils glorifiaient l’acte inique qu’il représentait, le meurtre de Jésus-Christ.

Quant aux non-chrétiens, ils vénéraient depuis longtemps la croix comme un symbole religieux sacré. Le livre La croix dans le culte, l’architecture et l’art (angl.) déclare : “Fait étrange mais incontestable, dans les siècles qui ont précédé la naissance de Christ et, depuis lors, dans des pays qui n’ont pas été touchés par l’enseignement de l’Église, la croix a été utilisée comme symbole sacré. (...) Les adorateurs de Bacchus, en Grèce, de Tammuz, à Tyr, de Bel, en Chaldée, et d’Odin, en Norvège, les représentaient tous par un symbole en forme de croix.” — Page 1.

Voilà qui soulève une autre question : Se pourrait-​il que l’objet vénéré par les prétendus chrétiens ne soit qu’un symbole païen ?

Ce n’est qu’à partir du quatrième siècle de notre ère que la croix a commencé à être utilisée par les soi-disant chrétiens. Le principal responsable en fut l’empereur Constantin, adorateur du soleil, que l’on dit avoir accepté le christianisme quelques années avant de recevoir le baptême sur son lit de mort. On situe la conversion de Constantin en l’an 312, année où il aurait vu une croix dans le ciel. On prétend que cette croix était un symbole chrétien et que Constantin a alors compris que le Dieu des chrétiens allait lui accorder la victoire. Mais cet adorateur du soleil a-​t-​il vraiment vu un symbole chrétien ? Pourquoi Dieu aurait-​il sanctifié la guerre menée par un adorateur du soleil ?

Des années auparavant, Jésus avait dit à Pierre : “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée.” (Mat. 26:52). Le Dieu de vérité, que Jésus représentait, ne pouvait donc pas soutenir les guerres d’un chef militaire et de son armée qui adoraient le soleil.

Personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude ce que Constantin a vu, si tant est qu’il ait vu quelque chose. Les témoignages traditionnels dont nous disposons sont contradictoires. L’historien religieux Eusèbe prétend que Constantin et son armée tout entière ont vu “une croix flamboyante dans le ciel, au-dessus du soleil, portant l’inscription [PAR CECI TU VAINCRAS]”. Cependant, Lactance, un autre historien, donne un témoignage très différent, disant : “Constantin se vit ordonner durant son sommeil de représenter le signe céleste de Dieu sur les boucliers, puis de livrer bataille.”

Si Constantin a vu un tel symbole chrétien, ou s’il a été influencé ou converti par celui-ci, cela a dû se voir dans ses actions. Mais il n’en a pas été ainsi. Des années après l’époque où Constantin aurait vu la croix, la monnaie romaine continuait d’honorer le dieu Soleil. Les pièces portaient l’inscription Sol Invictus (Invincible Soleil). Mais que dire du “signe céleste de Dieu” mentionné par Lactance ? Il s’agissait également d’un signe ayant un rapport avec le culte du soleil. Il est généralement reconnu que ‘le genre de symbole sacré qui apparaît couramment sous la forme d’une croix à l’intérieur d’un cercle tire son origine, avec peu ou pas de changement, de l’emblème du soleil de nos ancêtres païens (...), et il a été suggéré (comme par le Révérend S. Baring-Gould) qu’en adoptant les lettres XP comme symbole, l’empereur Constantin agissait par politique, le même signe représentant pour ses soldats païens le cercle solaire en révolution perpétuelle et, pour les chrétiens, les initiales grecques du nom du Sauveur’. — The Cross in Ritual, Architecture and Art, p. 2.

Ainsi, d’une manière subtile et grâce à l’influence d’un empereur adorateur du soleil, la croix non chrétienne en vint à être acceptée par de soi-disant chrétiens. Après avoir adopté la croix comme symbole sacré, ceux-ci se mirent à représenter un corps crucifié sur cette croix. Les premiers témoignages de telles représentations datent du cinquième siècle de notre ère.

Auparavant, ces choses avaient été condamnées par les chrétiens comme une forme d’idolâtrie. Au deuxième siècle de notre ère, par exemple, Minucius Felix écrivit : “Quant à la question des croix : nous ne les adorons, ni ne les désirons. Mais peut-être que vous, qui consacrez des dieux de bois, vous adorez les croix de bois, comme des parties de vos dieux.”

Il y a une autre raison encore pour laquelle les premiers chrétiens n’ont certainement pas identifié la croix à l’instrument sur lequel Jésus a été mis à mort. En effet, il n’y a aucune preuve biblique indiquant que Jésus serait mort sur une croix. À propos du mot grec stauros (que de nombreuses traductions rendent par “croix”), un dictionnaire grec-​anglais (A Comprehensive Dictionary of the Original Greek Words with their Precise Meanings for English Readers) déclare : “STAUROS (...) désigne en premier lieu un pieu ou poteau vertical. Les malfaiteurs y étaient cloués pour être exécutés.” De même, le livre La croix non chrétienne (angl.) fait cette remarque : “Dans tous les écrits constituant le Nouveau Testament, il n’y a pas une seule phrase en grec original prouvant même indirectement que le stauros utilisé pour Jésus fût autre chose qu’un stauros ordinaire [un poteau ou un pieu], encore moins deux pièces de bois clouées ensemble en forme de croix, plutôt qu’un seul bois.”

Les faits historiques et l’emploi du mot stauros dans la Bible se complètent pour démontrer que la croix est un symbole non chrétien. L’adoration de la croix est donc une idolâtrie déguisée sous l’apparence d’une tradition prétendue chrétienne. Si nous désirons être approuvés par Dieu, nous devons donc rejeter la croix en obéissant au commandement suivant de Dieu : “Fuyez l’idolâtrie.” — I Cor. 10:14.

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