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  • g73 22/3 p. 17-20
  • Aidez votre corps à se défendre

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  • Aidez votre corps à se défendre
  • Réveillez-vous ! 1973
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Réveillez-vous ! 1973
g73 22/3 p. 17-20

Aidez votre corps à se défendre

L’AUTO roulait à 180 kilomètres à l’heure quand elle heurta l’arrière d’une autre voiture qui faisait du 90 à l’heure. Non satisfaite de l’indemnité reçue, une des victimes de l’accident intenta un procès au fabricant de la voiture qui roulait aussi vite. Il avait, à ses yeux, une part de responsabilité étant donné qu’il avait fabriqué une automobile capable de rouler à cette vitesse. Cependant, la cour d’appel qui jugea l’affaire fut d’un autre avis. Elle déclara qu’un fabricant “a le devoir d’éviter les défauts cachés ou les dangers invisibles. Il n’est pas tenu de prévoir un emploi abusif de son produit et de mettre en garde contre des négligences frappantes”.

Certaines autorités médicales semblent considérer le corps humain comme cette victime d’un accident considérait la voiture qui l’avait blessée. D’autres hommes de science, il est vrai, reconnaissent que notre corps a été conçu avec sagesse. C’est pourquoi W. B. Cannon a écrit un livre intitulé “La sagesse du corps” (angl.). Cependant, le corps humain a beau être bien conçu, si l’on en fait un mauvais usage, il est normal qu’il en résulte des dommages. C’est là que beaucoup de personnes manquent de jugement. Le Dr Linus Pauling l’a bien montré en disant : “Nous nous faisons constamment du tort en accomplissant des choses pour lesquelles notre corps n’a pas été prévu.” Le résultat est un vieillissement prématuré, la maladie et la mort.

Quand nous examinons notre organisme, nous nous rendons compte, sans le moindre doute, que le Créateur a pris des dispositions merveilleuses pour sa santé. L’homme n’est pas un robot, mais il a la capacité et la liberté de choisir entre ce qui est sage et ce qui est insensé, et il subit les conséquences de son choix. Dans une large mesure, la santé de notre corps est soumise à la loi divine suivante : “Ce que sème un homme, c’est aussi ce qu’il récoltera.” Si nous coopérons avec les défenses de notre organisme, nous éviterons d’avoir une santé chancelante et nous réduirons à un minimum les risques de maladie. — Gal. 6:7.

Parmi les moyens permettant à notre organisme de préserver sa bonne condition, il y a les systèmes de défense immunologique (y compris les globules blancs et les anticorps), l’interféron, les hormones et même la peau. On peut les comparer à des soldats, à des policiers et à des pompiers qui ont pour fonction de protéger une famille, une ville ou une nation des dangers qui les menacent. La raison et le bon sens veulent que les citoyens coopèrent avec ces systèmes de défense s’ils désirent jouir de leur protection et de la sécurité. De même, l’individu doit coopérer avec les défenses de son organisme pour rester en bonne santé.

Les défenses immunologiques

On a défini l’immunité comme “la résistance de l’organisme vivant à l’agression microbienne”. Dans ce système de défense, on compte différentes sortes de globules blancs qui préservent la pureté du sang. Ils se multiplient considérablement quand des agents pathogènes envahissent l’organisme. Le diagnostic de l’appendicite peut parfois être confirmé par ce qu’on appelle une “formule leucocytaire”.

Qu’est-​ce qui pousse les globules blancs à agir et qu’est-​ce qui les rend capables de reconnaître ces ennemis, connus aussi sous le nom d’antigènes ? La gammaglobuline, une des protéines du sang, produit des anticorps qui se fixent sur les antigènes ; ils les identifient à des intrus et engagent les globules blancs à les attaquer et à les détruire en sécrétant des enzymes. Il fut un temps où l’on pensait qu’un antigène déterminait les cellules du plasma à produire un anticorps destiné spécialement à le combattre. Mais à présent, on a compris que les cellules du plasma ont un potentiel de milliers d’anticorps différents. Lors d’une attaque bactérienne, ils s’unissent avec ceux qui, en l’occurrence, sont les plus appropriés.

On a illustré le processus de la façon suivante : L’antigène n’est pas semblable à un homme qui irait chez un tailleur pour avoir un complet fait sur mesure, comme on le pensait auparavant. Il ressemble plutôt à un homme qui se rend dans un grand magasin de confection, où se trouvent des milliers de complets de tailles et de modèles variés, et en prend un qui lui va bien, sans être nécessairement parfait.

Que se passe-​t-​il alors ? L’organisme émet un signal, et les cellules du plasma se mettent à produire par milliers cet anticorps particulier. Il n’a pas besoin de convenir parfaitement, comme on le voit dans la vaccination antivariolique. La vaccine, en effet, est très semblable mais pas identique au virus de la variole. Elle produit néanmoins l’immunité.

L’organisme met du temps pour produire tous ces anticorps ; aussi il arrive qu’il succombe aux envahisseurs et devienne malade. Cependant, s’il a le temps nécessaire, il vaincra et, comme il y a augmentation d’anticorps, il sera immunisé contre une future attaque du mal. C’est pourquoi un dicton affirme qu’“aucune immunité ne vaut l’immunité du convalescent”. Par exemple, une personne qui a eu la varicelle étant enfant est désormais immunisée contre cette maladie. Cependant, par le moyen de vaccins, on obtient l’immunité contre des maladies bien connues comme la diphtérie, la coqueluche, la rougeole et d’autres encore.

Il semble que le sang de certaines personnes ne contienne pas de gammaglobuline et, de ce fait, ne produise pas d’anticorps. Ces personnes sont donc sujettes à toutes sortes d’infections. Ces cas sont néanmoins très rares. En général, le corps humain possède ce mécanisme de défense très efficace. Pourquoi alors certaines personnes deviennent-​elles malades quand elles sont exposées à des bactéries nuisibles alors que d’autres résistent ? Parce que plusieurs facteurs sont en jeu. D’abord il y a la question des gènes. On sait que la prédisposition à certaines maladies est héréditaire ; par conséquent, la prédisposition ou l’immunité héréditaire déterminent dans une large mesure si l’on contractera ou non une maladie. Par exemple, si vos parents sont tous deux diabétiques, vous serez plus sujet aux maladies infectieuses qui frappent les diabétiques. Vous devrez donc prendre plus de précautions que quelqu’un dont les parents sont en bonne santé.

Le fait qu’une personne contracte ou non une maladie ne dépend pas uniquement de la virulence ou, disons, de la vigueur du microbe. Cela dépend aussi de l’écologie, c’est-à-dire de la condition de l’hôte, votre organisme. Des expériences avec des souris ont montré que si elles recevaient trop ou trop peu de certains aliments, elles succombaient très vite à certaines infections. Quand les souris étaient de nouveau nourries convenablement, elles retrouvaient une résistance normale au bout de quelques jours. Il en va de même pour les humains ; la résistance naturelle de l’organisme est un facteur important.

Coopérons avec les défenses immunologiques

Comment peut-​on coopérer avec le système de défenses immunologiques de l’organisme, et comment peut-​on le renforcer ? En usant de bon sens. Ne vous contentez pas d’éviter les maladies, mais pensez à vous maintenir en bonne santé grâce à un régime approprié. Cela ne signifie pas uniquement absorber assez de protéines, de graisses et d’hydrates de carbone (sucres et féculents) mais encore des vitamines et des minéraux nécessaires. Un steak haché et une bouteille d’eau minérale ne constituent pas un repas équilibré. Vous avez besoin d’aliments non raffinés comme des céréales complètes, du riz brut, de la mélasse, et des fruits et des légumes en abondance. Il vous faut aussi assez de repos et de sommeil, de l’exercice régulier, si vous êtes un travailleur sédentaire, et éviter les abus de tous genres. Tout cela vous aidera à renforcer le système de défenses immunologiques de votre organisme.

La sobriété vous sera également d’une grande aide. Les expériences avec les souris ont montré que si on leur donnait un tiers seulement de la quantité normale d’aliments, à condition que ceux-ci soient nourrissants et bien équilibrés, elles vivaient plus longtemps. Cela est dû, paraît-​il, aux modifications que ce régime produit dans le système de défenses immunologiques des souris. Étant donné ces résultats, le Dr R. L. Walford, immunologiste à l’école de médecine de l’université de Californie, à Los Angeles, estime que les humains devraient manger moins. Pour que ce régime soit vraiment efficace, il devrait être appliqué tôt, peu après que l’enfant est sevré. — New York Times, 4 août 1971.

L’interféron

Un autre mécanisme de défense est l’interféron, une substance découverte récemment et qui fait l’objet de recherches intensives. Il est produit par les cellules de l’organisme comme une défense contre les infections virales et diffère des anticorps à nombre d’égards. Il devient immédiatement efficace alors qu’il faut du temps aux anticorps pour se multiplier. C’est pourquoi l’on a dit que “l’interféron est présent au bon endroit, au bon moment et en concentration suffisante pour jouer un rôle important dans la guérison des infections virales”.

En deuxième lieu, l’interféron n’est pas spécifique alors qu’un anticorps l’est, puisqu’il agit seulement contre un certain antigène ou un autre qui lui est très semblable. Un virus envahisseur déterminera les cellules à produire de l’interféron, qui agit non seulement contre ce virus particulier mais contre une grande variété de virus. En troisième lieu, l’interféron n’agit pas sur l’envahisseur lui-​même, comme un anticorps agit sur un antigène, mais bien sur les cellules de l’organisme, les rendant capables de neutraliser les effets du virus.

En outre, quoique l’interféron soit une particule de protéine, il n’est pas traité en étranger par le système immunologique de l’organisme. Pour cette raison, on peut inoculer de l’interféron provenant d’un autre organisme ou même d’une autre espèce sans provoquer la formation d’anticorps. Toutefois, produire de l’interféron à partir du sang, pour l’usage médical, est un procédé si coûteux qu’il en est prohibitif. C’est pourquoi des chercheurs médicaux expérimentent des substances qui stimulent la production d’interféron dans les cellules de l’organisme. Ils ont mis au point une substance de ce genre appelée en Amérique “poly I:C”.

Employée sur des souris, cette substance s’est révélée très efficace. Trois heures après que dix-sept souris eurent reçu du poly I:C et trente-deux un placebo, on inocula aux deux groupes une dose mortelle de virus de la pneumonie de la souris. Au bout de deux semaines, les dix-sept souris qui avaient reçu du poly I:C étaient toujours en vie, mais des trente-deux autres, toutes, sauf une, étaient mortes. Quant à l’usage du poly I:C sur les humains, il en est encore au stade expérimental.

Comment pouvez-​vous coopérer avec le ‘système’ de l’interféron ? Puisque l’interféron s’attaque aux infections virales, et que les plus courantes sont celles qui frappent notre nez et notre gorge en hiver, toute action contre le rhume banal aide le système de défense de l’interféron. On peut s’y prendre de plusieurs façons. Il est bien de consommer des agrumes, surtout des pamplemousses et des citrons. Cela nous protégera contre le rhume. Il est bien d’éviter aussi les aliments trop raffinés et notamment les pâtisseries trop riches. Tout récemment on a donné une large publicité à la vitamine C comme moyen de combattre le rhume banal.

Les défenses hormonales

On a dit à bon droit des hormones qu’elles sont “un autre aspect des défenses naturelles de l’organisme”. Si nous sommes violemment menacés, elles nous aident soit à combattre, soit à prendre la fuite. En cas de colère et de combat, l’organisme produit de la noradrénaline. En cas de peur, de fuite ou de dépression (qu’on a qualifiée de “colère dirigée contre soi-​même”) l’organisme produit de l’adrénaline.

Quand il nous faut choisir entre le combat et la fuite, l’action des hormones détermine les poumons à respirer plus profondément, le cœur à battre plus rapidement, la tension à monter. Le sang est détourné des organes internes et envoyé là où il est le plus nécessaire, les muscles, le cœur et le cerveau.

Comment coopérer avec le système hormonal de défense ? Principalement de deux manières. Tout ce que vous faites pour vous maintenir en bonne santé (en consommant une nourriture équilibrée et en prenant assez de repos) vous assure de meilleures réserves auxquelles les hormones peuvent faire appel en cas de danger. En outre, et de façon plus précise, plus vous apprendrez à contrôler vos émotions, moins vous mettrez à l’épreuve vos organes vitaux. Comme la Bible le dit bien, “un cœur calme est la vie du corps”. — Prov. 14:30.

La peau — un autre système de défense

Il ne faut pas oublier que la peau est, elle aussi, un moyen de défense. Elle protège le corps contre l’invasion de substances ou d’organismes nuisibles. Elle est bien conçue pour ce dessein, car elle comporte une couche extérieure morte bien qu’antiseptique, qui est maintenue humide et souple grâce à la transpiration et à la sécrétion d’une matière grasse. Comment coopérer avec ce système de défense ?

En cas de coupure ou de blessure, un bon nettoyage est de première importance. La peau a également besoin d’être nourrie de façon appropriée. C’est pourquoi, dans de nombreux cas de “carence alimentaire”, de graves maladies de la peau “apparaissent de bonne heure et visiblement”. La douche ou le bain quotidien ont certainement leurs mérites, mais ils peuvent être nuisibles si l’on abuse de savon irritant. Selon un allergiste américain, “un patient peut prendre son bain quotidien sans savon et nettoyer suffisamment son corps en se frottant doucement la peau avec une serviette sèche après le bain”.

Le bon sens et la modestie nous incitent à reconnaître que c’est le Créateur plein de sagesse qui a créé les systèmes de défense de notre organisme. Nous lui en sommes profondément reconnaissants. Puisque la santé est une condition des plus désirables, faisons preuve de sagesse en aidant notre corps à se défendre.

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