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  • La criminalité augmente-t-elle vraiment ?

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  • La criminalité augmente-t-elle vraiment ?
  • Réveillez-vous ! 1973
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Réveillez-vous ! 1973
g73 8/10 p. 5-9

La criminalité augmente-​t-​elle vraiment ?

QU’EN pensez-​vous ? Le nombre des crimes est-​il en régression comme certains le prétendent ? Que dire alors de la récente déclaration de E. M. Davis, chef de police à Los Angeles, en Californie ? Nous citons :

“Il y a dix ans, les criminels étaient enfermés derrière les barreaux, et les gens vaquaient tranquillement à leurs affaires dans les rues.

“Aujourd’hui, les gens sont enfermés chez eux et dans leurs bureaux, et les criminels vaquent tranquillement à leurs affaires dans les rues.”

Cette déclaration ne semble pas indiquer une diminution de la criminalité. Alors, où est la vérité ?

Il est possible que dans une région particulière, pendant une courte période, le nombre des crimes n’ait pas augmenté autant que durant une autre période de même durée. Cela ne modifie pas la situation dans son ensemble. R. Egan fit le commentaire suivant dans le National Observer : “Un speaker d’une station de radio de Washington annonça avec un certain étonnement qu’‘en 1971, le nombre des crimes avait augmenté seulement de 7 pour cent’. Seulement ! (...) Ce qu’il faut se rappeler c’est que le taux de la criminalité ne cesse de grimper.”

Aux États-Unis, en 1971, il y a eu près de six millions de crimes graves connus ; en 1960, il y en avait eu moins de deux millions. Au cours de la décennie 1960-​1970, la population s’est accrue de 13 pour cent, tandis que le nombre des meurtres augmentait de 70 pour cent, celui des viols de 113 pour cent, et celui des vols qualifiés de 212 pour cent. Pendant la même période, la délinquance juvénile connut un accroissement de 148 pour cent. Ces chiffres ne révèlent cependant qu’un aspect de la situation.

La plupart des crimes ne sont jamais élucidés. Selon un professeur de droit de Harvard, on attrape peut-être 1 cambrioleur sur 50. R. M. Cipes soulève une question pertinente dans son livre La guerre contre le crime (angl.). Il dit :

“Si beaucoup de criminels ne sont pas pris, pourquoi supposer que ceux qu’on attrape sont les plus dangereux ? Le contraire semble le plus probable. Ce sont vraisemblablement les malfaiteurs les plus intelligents et les plus tortueux qui évitent de se faire prendre.”

En outre, de nombreux crimes ne sont pas connus. En 1967, le président de la Commission de lutte contre le crime aux États-Unis déclara qu’il se commet de trois à dix fois plus de crimes que ceux dont la police a connaissance. Mais quelle est la situation dans le reste du monde ?

Accroissement de la criminalité dans le monde entier

● “Le Brésil (...), lisons-​nous, semble être submergé par une vague de violence et de crimes.”

● D’Allemagne de l’Ouest, nous vient l’information suivante : De 1969 à 1970, le nombre des crimes impliquant la drogue a augmenté d’au moins 238 pour cent.

● Au Danemark, le nombre des crimes a augmenté de 99 pour cent au cours des années 1960.

● Le Sunday Times, d’Australie-Occidentale, relatait ce qui suit en août 1972: “En Australie-Occidentale, le nombre des crimes violents a presque doublé au cours des 12 mois écoulés. On ne voit aucune raison manifeste à cet accroissement ‘incroyable’.” Le Herald de Melbourne, de l’autre côté du continent, fit une remarque semblable : “Les crimes violents commis [depuis 1960] par les habitants de l’État de Victoria de moins de 21 ans sont en augmentation de (...) 187,9 pour cent. Durant la même période, le nombre des habitants de moins de 21 ans a augmenté (...) de 29,6 pour cent.”

“En Afrique et en Amérique latine, dit le rapport de l’ONU sur La prévention et la répression des crimes, on se trouve devant la même situation (...). Durant les années 1960, le nombre des crimes [dans un certain pays d’Afrique] a plus que doublé ; celui de certains crimes graves a, semble-​t-​il, triplé. De plus, comme le déclare le Plan pour le développement, ‘ce problème va probablement encore s’aggraver’.”

Au Japon, le nombre des crimes semble bas si on le compare à celui des nations occidentales. Mais, en parlant de crimes récents, le journal Daily Yomiuri de Tokyo dit : “Ils sont épouvantables et, cependant, ils sont un signe du grave ébranlement qui secoue la société japonaise.”

Selon le New York Times, en Israël, le nombre des crimes a augmenté de 35 pour cent au cours des cinq dernières années ; les cambriolages ont augmenté de 200 pour cent.

Dans la province chinoise de Kouang-Toung, le mécontentement parmi la jeunesse a, dit-​on, provoqué “une recrudescence de la criminalité à Canton”, y compris des batailles entre gangs.

Il n’est donc pas étonnant qu’après avoir analysé la situation sur le plan international, K. Waldheim, secrétaire général des Nations Unies, ait déclaré :

“Malgré les progrès matériels, l’homme n’a jamais éprouvé un tel sentiment d’insécurité (...). Des témoignages universels et toujours plus nombreux attestent l’existence d’une crise de la criminalité aux proportions considérables.”

Sans contredit, ces rapports montrent que la criminalité augmente.

La crainte grandit

Mais l’augmentation des crimes ne se discerne pas seulement par les statistiques. Comme le reconnaît également le secrétaire général Waldheim, “de même que la pauvreté, l’ignorance et la sous-alimentation, de même [la criminalité] se sent plus qu’elle ne s’enregistre”.

En d’autres termes, les gens ont peur. Pour reprendre les termes du National Observer, “la peur que connaissent depuis des années les ghettos américains et même certains quartiers de la classe moyenne, s’insinue à présent dans (...) les beaux quartiers d’Upper West Side” de New York.

Cette peur est compréhensible, car non seulement le nombre des crimes augmente, mais ils sont aussi de plus en plus violents. D’après W. Koenig, lieutenant de police de San Francisco, “le grand changement, si l’on se reporte dix ans en arrière, réside dans la perversité”. Sir Alec Douglas-Home, ministre britannique des Affaires étrangères est du même avis. Il déclara : “Cette violence insensée à l’encontre d’innocents est une caractéristique terrible de notre temps.”

Les gens ne craignent pas seulement pour leur vie, mais aussi pour leurs biens. Ils savent que trop souvent les cambriolages s’accompagnent de destructions inutiles. Les chiffres officiels concernant les pertes dues aux vols n’incluent généralement pas le prix de ces dégâts. Par suite de la destruction insensée de leurs archives et d’autres documents, des sociétés commerciales ont dû cesser leurs activités. Parfois, les cambrioleurs mettent le feu aux bâtiments qu’ils viennent de dévaliser.

La criminalité est surtout concentrée dans les grandes villes. À Washington, des membres du Congrès, des fonctionnaires du Pentagone, et même des secrétaires personnels et des attachés de presse du Président Nixon ont été victimes de voleurs. Avec un humour laissant percer une pointe de vérité, un écrivain habitant Washington a dit : “Il y a des raisons de croire que le gouvernement des États-Unis aimerait empaqueter le Capitole, la Maison blanche et le Mémorial Lincoln, afin d’aller s’installer à Easton”, dans la banlieue.

Les crimes augmentent dans la banlieue

Il est courant d’aller s’installer dans la banlieue pour y trouver une plus grande sécurité. Effectivement, on peut s’y trouver temporairement à l’abri de certains délits. Mais est-​ce le véritable moyen d’éviter les effets de la criminalité montante ? Un article de l’U.S.News & World Report fait la remarque suivante :

“Dans des quartiers de banlieue autrefois paisibles, les crimes graves sont de plus en plus nombreux année après année. Les régions rurales également sont durement frappées.”

Indubitablement, les chiffres montrent un accroissement universel de la criminalité. Cependant, faisons un instant abstraction des rapports précités. On trouve encore des preuves de l’augmentation du nombre des crimes.

Dispositifs de protection

Avez-​vous remarqué que dans les grands magasins, les dispositifs de sécurité et les gardiens sont plus nombreux, afin de mieux protéger les marchandises contre les voleurs à l’étalage ? Peut-être avez-​vous vu des miroirs, des caméras de télévision ou des écriteaux disant ‘attention aux voleurs’ ?

Une chaîne de treize grands magasins dans une ville américaine dépense quelque cinq millions de francs français par an pour assurer sa sécurité, 50 pour cent de plus qu’en 1969. À New York, des grands magasins ont récemment transformé sept étages de leur bâtiment principal, afin de déjouer les ruses des voleurs. Ils ont également installé un équipement, électronique d’une valeur d’un million et demi de francs français. Dans les grandes villes américaines, certains magasins emploient des étiquettes spéciales. À moins d’être enlevées par le caissier, elles déclenchent un signal d’alarme au moment où le voleur quitte le magasin.

Même les commerçants de banlieue reconnaissent qu’ils passent 30 à 40 pour cent de leur temps à “faire le policier plutôt que le marchand”. Pour assurer la protection nocturne de leurs locaux, certains magasins emploient des faisceaux lumineux, des tapis spéciaux et des ondes sonores.

Dans certaines villes, les conducteurs de bus ne portent plus d’argent sur eux ; les passagers doivent avoir la monnaie exacte. Dans les taxis, une cloison à l’épreuve des balles sépare le chauffeur des passagers ; l’argent des courses est gardé dans des boîtes à toute épreuve.

Pour enrayer l’épidémie de vols, certaines banques se servent d’un écran de télévision à la place du caissier. L’image de celui-ci apparaît sur l’écran, mais les transactions sont faites avec le public au moyen d’un tube pneumatique. Pour se protéger contre l’émission de faux chèques, les commerçants photographient les clients qui paient par chèques et certains prennent même leurs empreintes digitales.

Toutes ces mesures prises par les hommes d’affaires, et nous n’en avons cité que quelques-unes, ne révèlent-​elles pas une augmentation du nombre des crimes ? Mais, ce que l’on fait dans les foyers n’est pas moins convaincant.

La protection des foyers

La protection des foyers en Amérique est à présent devenue une industrie au chiffre d’affaires annuel de plus de 350 millions de francs français. Les chiens de garde et les dispositifs d’alarme contre les cambrioleurs jouissent d’un record de vente. Les assurances contre le vol, quand on peut en obtenir une, coûtent extrêmement cher. D’après le Daily News de Springfield (États-Unis), “les compagnies d’assurances estiment qu’elles ne peuvent plus faire face aux pertes qui ont grimpé en flèche depuis l’avènement de la toxicomanie”.

Les citoyens acceptent de payer de fortes sommes pour que les rues soient bien éclairées. De plus, ils s’associent et forment des groupes de surveillance pour se protéger contre les voleurs et les criminels. Les automobiles, elles, sont équipées d’antivols. Sans parler des statistiques, ces précautions elles-​mêmes prouvent que les crimes vont croissant.

Meilleures méthodes policières

La police emploie un équipement plus élaboré et de meilleures méthodes pour combattre le crime. Des ordinateurs relient d’importants réseaux de policiers. On a inventé quantité de dispositifs spéciaux pour attraper les malfaiteurs. Des appareils très sensibles permettent de détecter une cuillère à café de LSD dans 500 000 m3 d’eau. Certains moyens électroniques de surveillance sont maintenant légaux aux États-Unis. Dans les grandes villes, on se sert d’hélicoptères pour repérer les criminels.

Vous avez sans doute remarqué vous-​même des changements dans les méthodes utilisées par la police pour lutter contre la criminalité. Et cependant, MALGRÉ des policiers mieux entraînés et mieux armés, des précautions spéciales de la part des hommes d’affaires et des autres citoyens, LA CRIMINALITÉ GAGNE DU TERRAIN !

Un éditorial du Wall Street Journal résume ainsi la situation :

“Peut-être pour la première fois de mémoire d’homme, pratiquement aucun responsable ne prétend que le nombre de plus en plus élevé des crimes est une illusion statistique (...). Le premier pas vers la solution de tout problème social grave est d’admettre l’existence même de ce problème.”

Cependant, pour résoudre ce problème qu’est la criminalité, il faut aussi savoir pourquoi il existe. Voyons donc pourquoi le nombre des crimes augmente aussi rapidement.

[Graphique, page 5]

(Voir la publication)

Augmentation des crimes

aux États-Unis 1960-​1970

POPULATION

13 %

MEURTRES

70 %

VIOLS

113 %

CAMBRIOLAGES

212 %

[Illustration, page 7]

Malgré de meilleurs dispositifs de sécurité dans les magasins, LES CRIMES CONTINUENT D’AUGMENTER.

[Illustration, page 8]

On demande des chiens de garde pour protéger les maisons contre les cambrioleurs.

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