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  • g73 22/10 p. 25-27
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  • La vogue de la bicyclette — ses raisons
  • Réveillez-vous ! 1973
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  • La demande dépasse l’offre
  • Un important mode de transport
  • La rapidité
  • Des vélos perfectionnés
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Réveillez-vous ! 1973
g73 22/10 p. 25-27

La vogue de la bicyclette — ses raisons

IL EST courant à présent de voir des vélos dans les villes américaines alors qu’il y a quelques années, c’était plutôt rare. On crée des pistes cyclables à Boston, à Chicago, à San Francisco, à Miami et dans bien d’autres grandes villes encore.

L’été dernier, à Washington, quelque 6 000 personnes se rendaient à leur travail à bicyclette. À New York, beaucoup de gens faisaient de même. La bicyclette est devenue si populaire que les week-ends et les jours de fête, le célèbre Central Park de New York est interdit aux automobiles pendant la journée. Des groupes de cyclistes prennent alors possession des routes.

La demande dépasse l’offre

En 1960, aux États-Unis, on a vendu 3,7 millions de vélos. En 1971, les ventes avaient plus que doublé, atteignant 8,9 millions de bicyclettes avec un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars.

On estime qu’en 1972, on a vendu 11,5 millions de bicyclettes. Si ce chiffre s’avère exact, pour la première fois depuis 1897, il aura été vendu aux États-Unis plus de vélos que de voitures ! Pour 1973, Jerry Sircus, président d’une grande fabrique de bicyclettes, prédit que “les ventes seront encore plus fortes”. La situation est la même au Japon. On s’attend à ce que la production de cette année atteigne 8 millions de vélos alors qu’elle était de 5 millions en 1970.

Il fut très difficile de satisfaire les demandes du public aux États-Unis. En 1971, les commerçants ont dû importer près de deux millions de bicyclettes. À Washington, un détaillant s’est exclamé à la fin de 1971: “Le marché s’est littéralement emballé. En juin nous avions vendu autant de vélos qu’au mois de décembre de l’année dernière. Pour chaque vélo, nous avons 50 candidats acheteurs.”

Quelle est la cause de cette vogue extraordinaire ? Durera-​t-​elle ?

Un important mode de transport

Beaucoup de gens voudraient bien que cette vogue dure. La bicyclette, estiment-​ils, est un mode de transport excellent. John Volpe, secrétaire américain aux Transports a dit : “Pour moi, la bicyclette n’est pas un simple gadget ni une marotte. J’estime que (...) les bicyclettes ont les mêmes droits que les automobiles dans les rues de nos villes.”

En réalité, le vélo est depuis longtemps un important moyen de transport dans de nombreux endroits. À Pékin, il y a, paraît-​il, 1,5 millions de bicyclettes ! En Irlande, la bicyclette est si courante qu’il n’est pas rare de voir un cycliste transportant sa femme sur le guidon !

Dans beaucoup de villes européennes, les vélos rivalisent avec les voitures aux heures de pointe. Mais, dans certaines régions on voit moins de cyclistes qu’il y a quelques années. À présent, de nombreuses personnes préfèrent l’automobile.

Cependant, aux États-Unis, où l’automobile a régné pendant des dizaines d’années, le vélo est en train de prendre sa revanche. On dit que les Américains possèdent 50 millions de vélos et qu’au cours de la dernière décennie, le nombre des cyclistes a doublé pour atteindre le chiffre de 80 millions. La situation est la même au Canada. Pourquoi cette renaissance de la bicyclette ?

La rapidité

C’est un moyen de transport rapide dans les villes où la circulation est difficile. Un directeur de théâtre de New York, qui se rend régulièrement à bicyclette de sa maison à Greenwich Village, à son bureau, au centre de la ville, dit qu’il va plus vite que l’autobus. À Washington, un cycliste parcourut près de 7 kilomètres plus rapidement qu’un autobus ou une voiture empruntant le même itinéraire.

Avec un peu d’efforts, une personne normale peut atteindre quinze à dix-huit kilomètres à l’heure à vélo. De bons cyclistes peuvent aller beaucoup plus vite. Il y a eu quelque confusion en ce qui concerne la vitesse réelle que peut atteindre un cycliste. Par exemple, le New York Times relatant un marathon de 300 kilomètres à bicyclette au Central Park, dit entre autres choses :

“Parmi les participants, il y avait Pamela Singer, âgée de 6 ans, (...) et Alfred Le Tourneur (le diable rouge), le grand coureur cycliste des six jours dans les années 20 et 30. Il a établi un record mondial à Bakersfield, en Californie, en 1941, en atteignant la vitesse de 108,92 miles [175,306 km] à l’heure.”

Ce record fantastique a néanmoins été battu en 1951 par le Français José Meifret qui atteignit 175,628 km à l’heure, autrement dit en parcourant un kilomètre en un peu plus de 20 secondes. Cela ne vous semble-​t-​il pas incroyable ?

Sans doute ! Surtout si vous avez lu, d’après une source digne de foi, que le record de l’heure est d’environ 49 kilomètres. D’où vient cette différence ?

Les coureurs cyclistes qui roulent à plus de 170 kilomètres à l’heure ont de l’aide. Ils suivent de près une automobile ou une moto. Derrière celles-ci il se produit un vide partiel qui permet au cycliste d’atteindre de pareilles vitesses.

Cependant, une personne qui ne compte que sur la puissance de ses jambes parcourra facilement 100 à 150 kilomètres dans la journée. Elle respirera de l’air pur et profitera davantage du paysage.

Mais c’est surtout la rapidité avec laquelle on peut parcourir de courtes distances qui est à l’origine du renouveau de la bicyclette. Une course de six ou sept kilomètres jusqu’au bureau, jusqu’à l’école ou aux magasins ne prend que vingt ou trente minutes et il n’y a aucun problème de parking.

Des vélos perfectionnés

L’apparition de machines légères à pignons démultipliés a contribué au renouveau de la bicyclette. Généralement, elles ont dix vitesses ; certaines en ont même quinze tandis que d’autres n’en ont que cinq. Elles pèsent seulement de dix à quinze kilos. Leur prix varie considérablement, de 300 à 1 500 francs français et plus, les plus légères étant les plus chères. Ces bicyclettes permettent de grimper facilement les pentes les plus raides.

Avant 1969, aux États-Unis, 85 pour cent des vélos vendus étaient des vélos d’enfants. Cependant, en 1971, les bicyclettes vendues aux adultes représentaient 25 pour cent des ventes, et l’année dernière 50 pour cent.

Un directeur commercial d’une firme importante disait vers la fin de 1971: “Nous avons été surpris par le grand nombre de bicyclettes pour adultes qui nous ont été demandées cette année et la soudaineté de ces commandes. À cette époque, l’année dernière [en 1970], on n’aurait jamais imaginé cela.”

Santé et environnement

Les bienfaits thérapeutiques de la bicyclette sont un autre facteur de son regain de popularité. Les pays occidentaux connaissent une épidémie de maladies cardio-vasculaires, et l’on reconnaît que la pratique du vélo est l’un des meilleurs exercices pour le cœur. C’est pourquoi certains docteurs la recommandent.

Le Dr Paul Dudley White, cardiologue renommé, a déclaré : “En tant que bipèdes, nous avons besoin de quelque chose qui nous aide à maintenir la circulation du sang jusqu’aux extrémités du corps. Les muscles des jambes qu’on fait travailler en pédalant sont très importants. Quand ils se contractent, ils exercent une pression sur les veines et pompent le sang jusqu’au cœur.”

Le désir de protéger l’environnement est un autre facteur de la vogue du vélo. La bicyclette n’émet aucun gaz nocif et ne noircit pas les routes par des fuites d’essence ou d’huile. On a remarqué que certaines cours d’école sont remplies de vélos, car les jeunes comprennent le danger de la pollution.

Une conséquence fâcheuse

Cette nouvelle vogue a malheureusement donné lieu à une recrudescence des vols de vélos. Au dire de Tom B. Golithan, officier de police à Concord, en Californie, “c’est un problème qui prend une terrible extension et dont on ne voit pas la fin. En 1970, on a volé 92 000 bicyclettes [dans l’État], d’une valeur globale de 5,5 millions de dollars. En 1971, on en volait 500 000, d’une valeur de 30 millions de dollars”.

Le problème ne se limite pas à la Californie. C’est un problème national et il ne fait que s’aggraver. Une étude faite dans une douzaine de grandes villes par le New York Times révéla qu’au cours de la première moitié de 1972, les vols avaient augmenté en moyenne de 35 pour cent.

La grande valeur des nouvelles bicyclettes a donné naissance à une affaire prodigieuse. Écoutons encore Tom B. Golithan : “Des groupes organisés passent à travers les villes et remplissent un camion de vélos volés qu’ils emmènent dans une fabrique. Là, on nettoie les vélos, on enlève leur numéro de série, on les repeint et on les vend comme des neufs. Il y avait ici, à Concord, une bande qui s’est emparée de 400 à 500 bicyclettes en un an.”

Si vous possédez une bicyclette, soyez donc vigilant. Ne vous contentez pas de la laisser dans un endroit où il serait difficile à un voleur de la prendre sans être vu. Attachez-​la avec un cadenas à quelque chose qu’on ne peut emporter.

Prudence

La vogue de la bicyclette a provoqué une augmentation des accidents de vélos. En 1971, aux États-Unis, il y a eu 850 cyclistes tués et 40 000 blessés. Il est significatif que 60 pour cent des tués et 75 pour cent des blessés étaient des enfants de cinq à quatorze ans. L’office national de la sécurité routière, dans une étude récente, en a conclu que la plupart des enfants “ne reçoivent pas une formation suffisante pour assurer leur sécurité”.

Les parents ne devraient pas penser qu’il suffit d’apprendre à leurs enfants à rouler à vélo. Il faut faire plus. Un lieutenant de police déclara : “Si l’on pouvait obtenir des enfants et des parents qu’ils obéissent au code de la route quand ils roulent à bicyclette, on aurait moitié moins de blessés.” Suivez donc le code de la route et, si vous avez des enfants, apprenez-​leur à faire de même.

Profitez des avantages du cyclisme et évitez-​en les dangers. Prenez garde aux portières des voitures s’ouvrant brusquement. Roulez toujours dans le sens de la circulation, jamais à contre-courant. Ayez de l’éclairage pour la nuit. Soyez vigilants et courtois. À condition d’être prudent, la bicyclette procure beaucoup de plaisir et est un excellent moyen de transport. La vogue de la bicyclette n’a rien d’étonnant.

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