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  • Toutes les “affaires” ne sont pas de bonnes affaires

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  • Toutes les “affaires” ne sont pas de bonnes affaires
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Réveillez-vous ! 1973
g73 22/11 p. 13-15

Toutes les “affaires” ne sont pas de bonnes affaires

“ACHETEZ une nouvelle maison chez nous et vous recevrez une automobile gratuite.” Voilà ce que disait une annonce d’une agence immobilière. Quand un agent du Bureau pour l’amélioration du commerce se présenta en disant qu’il n’était pas intéressé par la voiture, le vendeur lui offrit la maison avec une réduction de 2 100 dollars, soit 8 500 francs français environ. L’auto n’était donc pas gratuite ; son prix avait été ajouté à celui de la maison. Il s’agissait tout simplement d’une tromperie.

Une “bonne affaire” est quelque chose qui, pour l’acquéreur, a une valeur beaucoup plus élevée que son prix. Les maîtresses de maison sont particulièrement à l’affût de ce genre d’affaire et c’est normal puisqu’elles doivent tirer le meilleur parti possible du salaire de leurs maris. Cependant, qu’elles n’oublient pas le vieil adage qui dit : “Que l’acheteur se méfie !” Il y a à cela deux raisons. D’abord, on peut être trompé. En outre, le désir d’acquérir “quelque chose pour rien”, peut entraîner quelqu’un à faire des achats inconsidérés.

Tromperies caractéristiques

Il est très courant d’attirer les clients en ajoutant un article “gratuit” à l’achat d’un autre, alors qu’en réalité le prix de ce dernier a été gonflé. C’est une pratique fréquente dans les magasins de meubles. Un magasin offrait par exemple une machine à coudre gratuite à tout acheteur d’un “canapé-lit moderne en mousse de nylon” de 130 dollars. Des mois plus tard, le même magasin présentait le canapé-lit tout seul pour 38 dollars.

Un autre piège à éviter est l’offre d’articles au “prix de gros”. Ces articles devraient être beaucoup moins chers puisque les bénéfices des détaillants sont supprimés. Cependant, ces réclames ne sont souvent que des attrape-nigauds destinés à attirer les clients. Il est donc prudent de jeter un coup d’œil dans les environs, afin de connaître les prix, car le prétendu “prix de gros” pourrait bien être plus élevé que le prix de détail habituel.

Les “étiquettes fictives” sont un autre moyen employé pour tromper le client. Certaines fabriques honorables inscrivent sur leurs caisses d’emballage le prix de détail suggéré. D’autres par contre inscrivent un prix beaucoup trop élevé, ce qui donne un bon argument au marchand. “Vous voyez, dira-​t-​il, le prix normal de cette montre est de 200 francs (français), mais nous vous la laissons à 100 francs.” En fait, il se peut que la montre ne vaille pas plus de 80 francs.

La description de l’objet elle aussi est parfois mensongère. Dans sa publicité, un bijoutier offrait un solitaire “parfait” au prix de 2 000 francs français. Cela semblait vraiment une occasion. Mais un examen a montré que loin d’être parfait, le diamant était plein de défauts. Le bijoutier fut dénoncé aux autorités qui lui ordonnèrent de ne plus décrire comme “parfait” ce genre de diamant. Quand on achète un diamant ou une montre, il est prudent de ne pas se fier aveuglément au commerçant.

Il faut faire preuve d’une grande prudence également quand il s’agit de signer un contrat de vente. Assurez-​vous que le contrat stipule bien tous les termes de l’accord. Souvent un vendeur fait des promesses ou formule certaines conditions qui ne sont pas incluses dans le contrat. Toutes ces déclarations sont de valeur douteuse, et celui qui achète sur une telle base pourrait bien découvrir qu’il est loin d’avoir fait une bonne affaire. Lisez attentivement tout ce qui est écrit, même en petits caractères, afin de bien comprendre à quoi vous vous engagez. Rappelez-​vous qu’une signature engage légalement, mais pas une promesse de vendeur.

Évidemment, la nature humaine étant ce qu’elle est, la tentation est forte pour le commerçant de vanter sa marchandise plus qu’elle ne le mérite. Ou peut-être cherchera-​t-​il délibérément à tirer profit de l’acheteur, surtout si celui-ci semble manquer d’expérience. Comme le déclarait un guide pour le consommateur, l’acheteur avisé “établit la différence entre les faits et les boniments du vendeur”. Le Consumer Report relate régulièrement des cas d’hommes d’affaires qui ont été condamnés pour avoir cédé à la tentation de vanter leurs produits de façon exagérée ou mensongère.

Les entreprises industrielles et commerciales ne se livrent pas toutes à des pratiques malhonnêtes. Beaucoup d’hommes d’affaires estiment que “l’honnêteté est la meilleure politique”. Mais un trop grand nombre d’entre eux semblent penser le contraire. C’est pour cela que les Bureaux pour l’amélioration du commerce ont tant à faire, qu’il y a tant de revues destinées à éclairer le consommateur et que les ‘défenseurs du consommateur’ sont devenus si populaires.

Vous êtes peut-être responsable

Un policier new-yorkais déclara un jour que les gens qui ont été victimes de commerçants malhonnêtes se plaignent rarement à la police. Ils n’aiment pas passer pour crédules ou craignent d’être accusés d’avoir voulu participer à une affaire frauduleuse. Si donc vous désirez faire une réelle occasion, prenez garde non seulement au commerçant, mais également à vous-​même. Il est facile de se laisser influencer par la flatterie ou par le sentiment de faire une affaire exceptionnelle. L’intérêt peut vous faire perdre votre discernement ou fausser votre jugement. Il est naturel d’être fier d’avoir fait une bonne affaire, comme le montre un ancien proverbe inspiré : “Mauvais ! mauvais ! dit l’acheteur ; et en s’en allant, il se félicite.” — Prov. 20:14.

Il est certain qu’on ne fait pas une bonne affaire quand la diminution de prix représente une diminution de qualité. À New York, par exemple, on peut acheter deux litres de crème glacée ne contenant que des produits naturels comme des fruits, du sucre, du lait et de la crème pour environ 7 francs français. On peut également acheter la même quantité de crème glacée pour 3,50 fr seulement, mais cette dernière contient des arômes artificiels et des colorants. Si l’on se soucie de sa santé, laquelle des deux représente vraiment une bonne affaire ?

Le même principe s’applique aux articles plus chers. Quand on achète un vêtement, par exemple, il faut considérer aussi bien le tissu que la façon. La pure laine coûte plus cher qu’un mélange de laine et de polyester, et celui-ci coûte plus cher que la rayonne. Vérifiez aussi les coutures, la coupe, les boutonnières et les boutons ou la fermeture éclair. Les vêtements bon marché ne représentent pas une bonne affaire.

Veillez particulièrement à la qualité quand vous achetez des meubles. Méfiez-​vous des offres sensationnelles. Vous croirez peut-être avoir fait une bonne affaire si vous avez acheté un salon et une salle à manger pour 2 000 francs français. Mais que direz-​vous si, au bout de six mois, vos meubles commencent à se déformer ? Vous auriez peut-être fait une meilleure affaire si vous aviez payé ce prix-​là uniquement le salon. Prenez le temps d’examiner les meubles, de voir comment ils sont fabriqués.

Quand les “affaires” sont de bonnes affaires

Il existe réellement de bonnes affaires, mais pour en bénéficier il faut se donner un peu de peine. Ne vous laissez pas entraîner par vos émotions au point d’être naïf et crédule. Prenez le temps de vous documenter sur les marchandises que vous désirez. À la fin de la saison, vous pourrez peut-être faire une occasion véritable, ou encore s’il s’agit d’un article qui a été à l’étalage ou d’une fin de série. Si un magasin réputé annonce des soldes, il y a beaucoup de chance qu’il offre des affaires intéressantes. Mais alors, allez-​y de bonne heure, afin de choisir ce qu’il y a de mieux. De plus, veillez à n’acheter que des choses qui vous plaisent vraiment et dont vous avez besoin.

S’il s’agit de nourriture, voyez si le prix réduit ne signifie pas une qualité par trop inférieure. Étant donné l’économie de temps et l’absence de déchets, vous trouverez peut-être que les aliments surgelés reviennent moins cher que les légumes frais, sauf en pleine saison. Il se peut que vous ayez un préjugé favorable pour une marque bien connue de thon ou de saumon à cause de son excellente qualité. Mais son prix est sans doute élevé. Certains supermarchés ont leurs propres marques qui coûtent moins cher et sont tout aussi bonnes.

Il faut aussi considérer la satisfaction que vous donnera ce que vous achetez, que ce soit un aliment, un vêtement ou un meuble. Vous devriez trouver de l’agrément à porter un complet, une robe, un foulard, une chemise ou une cravate. Si vous éprouvez beaucoup de plaisir à porter un vêtement ou à vous servir d’un meuble, vous avez fait une bonne affaire, même si l’article n’était pas particulièrement bon marché. Rappelez-​vous que le prix est vite oublié, mais que la satisfaction demeure. Un jeune homme avait l’habitude d’acheter ses complets uniquement au moment des soldes, mais il préférait toujours les costumes de ses amis aux siens. Il ne pensait qu’au prix, tandis qu’eux se préoccupaient du genre de tissu, du dessin, de la couleur et de la qualité. Somme toute, il ne faisait pas une bonne affaire.

En vérité, pour qu’une “affaire” soit vraiment une bonne affaire, il y a plusieurs facteurs à prendre en considération. Méfiez-​vous non seulement des prétentions et de la tactique du commerçant, mais aussi de votre propre faiblesse et de votre désir d’obtenir “quelque chose pour rien”. Sinon vous pourriez faire un achat peu judicieux. Pensez à la qualité de l’article et aussi au plaisir qu’il vous donnera.

La plupart des gens doivent travailler dur et faire preuve d’habileté pour gagner leur argent. S’ils font preuve d’autant d’habileté pour le dépenser, ils pourront dire qu’“un franc épargné est un franc gagné”.

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