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  • g73 8/12 p. 8-11
  • Un mini-commerce ferait-il votre affaire ?

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  • Un mini-commerce ferait-il votre affaire ?
  • Réveillez-vous ! 1973
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Réveillez-vous ! 1973
g73 8/12 p. 8-11

Un mini-commerce ferait-​il votre affaire ?

De notre correspondant en Colombie

À CALI, en Colombie, une jeune mère se trouva soudain veuve et sans ressources avec deux jeunes fils à élever. Sa maison était son seul bien. Après avoir soigneusement examiné les lieux, elle sépara quatre pièces et en fit deux appartements indépendants. Elle put ainsi pourvoir aux besoins de sa petite famille grâce à une mini-entreprise.

Comme les prix de toutes les denrées augmentent, beaucoup de gens s’aperçoivent que leur salaire ne suffit plus même à leurs besoins fondamentaux. Si le père prend un deuxième emploi, la famille ne bénéficiera plus de sa direction et lui-​même risque de devenir malade par suite de surmenage. Si la mère travaille au dehors, les enfants seront privés de sa surveillance et de son amour. Mais un mini-commerce familial peut résoudre le problème.

Par “mini-commerce” il faut comprendre la vente de services ou bien la fabrication et la vente de divers produits, avec comme base d’opération la maison, le garage ou le patio. On aura peut-être pour but d’employer de façon profitable les loisirs des enfants les plus âgés, de donner à la mère une occupation lucrative à temps partiel ou même de monter une petite affaire qui finalement permettra à toute la famille de vivre.

Pourquoi beaucoup de gens préfèrent un travail indépendant

Un emploi dans l’industrie peut offrir une certaine sécurité financière et comporter d’autres avantages. Néanmoins, il est souvent routinier, et il ne permet pas de faire preuve d’initiative. Du reste, dans beaucoup de pays, ces emplois sont rares, et il est difficile d’en trouver un à moins d’avoir de l’expérience et une bonne formation.

Un emploi indépendant permet un horaire plus souple. Il suscite plus d’intérêt et de ce fait une plus grande productivité, sans compter la satisfaction d’avoir accompli quelque chose qui en vaille la peine. Il permet aussi de choisir ses compagnons de travail. Des parents peuvent ainsi former leurs enfants et leur donner un métier utile.

Quelle mini-entreprise choisir ?

La vente de services est très profitable, et généralement l’équipement et les outils ne demandent qu’une dépense modeste. Partout on a besoin des services d’un menuisier, d’un plombier, d’un tailleur, d’une couturière, d’un coiffeur, d’un mécanicien ou d’un électricien. Ces métiers s’apprennent dans une école professionnelle ou en travaillant comme apprenti chez un employeur qualifié.

L’entretien de propriétés ou d’installations, sur la base d’un contrat, peut être une source de revenus. Si vous avez une formation de mécanicien, vous pouvez obtenir le gardiennage d’un immeuble, de bureaux ou d’une usine avec un contrat prévoyant l’entretien du conditionnement d’air, de la génératrice, des chaudières ou des ascenseurs. Pour ceux qui n’ont pas de qualifications techniques, il y a l’entretien des jardins autour des immeubles privés, des clubs ou des propriétés commerciales, ou la garde des bâtiments industriels ou commerciaux.

On peut aussi s’engager pour faire des travaux agricoles comme la moisson. Dans la région de Buenaventura, en Colombie, un père de famille passa des contrats avec des propriétaires de grandes plantations pour faire la récolte des bananes. Le propriétaire n’avait pas à se préoccuper de louer chaque travailleur individuellement et ce père obtint un bon salaire pour sa famille.

Mais peut-être vous semble-​t-​il que la fabrication d’objets utiles ou décoratifs convient mieux pour une mini-entreprise.

La vente

Si vous voulez vendre ce que vous fabriquez, il serait bien de connaître les possibilités du marché avant d’acheter l’outillage ou la matière première. Vendrez-​vous vos produits directement aux gens, ou les vendrez-​vous à des magasins de détail ? Devrez-​vous faire de la réclame ? Vos produits se vendront-​ils toute l’année ou seulement à certaines périodes ? La vente risque-​t-​elle de souffrir en cas de mauvais temps, de grève des transports, de pannes ou encore si vous-​même ou un membre de votre famille tombe malade ?

Vous pourriez vous renseigner auprès de petits fabricants expérimentés, dans votre branche ou dans une branche voisine. Voyez comment ils font connaître leur marchandise et où ils l’écoulent.

Depuis longtemps, des industriels, tablant sur la curiosité naturelle des gens concernant la façon dont leurs produits sont fabriqués, organisent des visites de leurs usines. Ils espèrent ainsi attirer les clients. Un fabricant de couvertures, employant six ouvriers, a repris cette idée et a ouvert son installation au public. Bien souvent une foule de personnes se trouve là, observant les opérations, regardant avec curiosité surgir les jolis dessins à mesure que se poursuit le travail.

Ce qu’ont accompli des Colombiens entreprenants

Avant de prendre vous-​même une décision, vous apprendrez avec intérêt ce qu’ont accompli de nombreuses familles colombiennes dans le domaine de la mini-entreprise.

Une veuve de Bogotá gagne sa vie en gardant les maisons dont les propriétaires sont absents. Honnête et consciencieuse, elle trouve du travail grâce à des recommandations. Avant d’entreprendre ce genre de travail, peut-être désirerez-​vous vous assurer contre les risques qu’il comporte.

Peu de mères colombiennes travaillent hors de chez elles, mais beaucoup se font un certain revenu en préparant des repas chauds. Parfois des pensionnaires viennent manger à la table familiale, ou bien les repas sont envoyés sur les lieux de travail. D’autres mères de famille confectionnent des aliments à vendre dans des épiceries, comme des petits pains de farine de maïs appelés arepas que l’on mange au petit déjeuner ou comme casse-croûte. De nombreuses familles subviennent à leurs besoins en vendant des gâteaux, des bonbons, des cacahuètes, du jambon cuit ou des bananes frites aux abords des stades ou des terrains de jeu, les dimanches et jours de fête.

Dans votre voisinage, on aime peut-être les saucisses, les pizzas ou autres spécialités préparées avec de la viande de bonne qualité. Les tamales, les pasteles ou les empanadas, ces pâtés à la viande ou aux légumes, frits ou bouillis, sont des mets délicats qui se vendent très facilement en Colombie.

Dans ce pays, à part dans les grandes villes, on ne voit guère de supermarchés, où l’on vend la gamme complète des denrées alimentaires. On peut donc vivre en exploitant une petite boutique d’alimentation ou en ayant une échoppe au marché central. À Barranquilla, un marchand est spécialisé dans la vente du yucca, un féculent très employé pour la préparation des potages. Les clients se pressent à son éventaire, car ils savent qu’il a le plus grand et le meilleur approvisionnement en yucca du marché.

Savez-​vous torréfier du café ? À Armenia, une famille a un petit torréfacteur électrique dans son garage, et l’arôme du café attire les clients de tout le voisinage. Ils peuvent acheter une livre de café déjà moulu et emballé ou faire moudre des grains fraîchement torréfiés.

Une autre famille, à Medellín, tire sa subsistance de la fabrication de gelatinas, dessert ressemblant à de la pâte de guimauve, qu’elle vend au détail et aussi en gros à de petits magasins d’alimentation.

Dans les endroits où peu de gens possèdent une automobile, les marchands qui livrent à domicile les fruits et les légumes sont très appréciés. Un homme âgé qui voulait se faire un peu d’argent de poche commença à offrir des citrons de porte en porte. Il fut tout surpris d’entendre plusieurs personnes lui demander de revenir la semaine suivante. Il put ainsi établir une route de clients réguliers. Plus tard, à la demande de ces derniers, il présenta également des papayes, des bananes, des ananas et d’autres fruits.

Une mère de famille avait besoin de fonds pour offrir un petit voyage à sa famille. Elle transforma en magasin la pièce de devant de sa maison et vendit des œufs aux habitants du voisinage. Grâce à ses modestes efforts, toute la famille put avoir des vacances.

Dans un climat tropical, un réfrigérateur est une réelle nécessité ; mais en Colombie, c’est un article très coûteux. Comment faire pour arriver à payer les mensualités ? Peut-être en partageant avec vos voisins, moyennant finance, les denrées que contient votre réfrigérateur. Mélangez des morceaux d’ananas, de mangue, de banane ou de noix de coco avec un sirop aromatisé ; versez dans des gobelets de carton et plantez-​y un bâtonnet de bois. Mettez un moment dans le congélateur. Bientôt les clients feront la queue, surtout les enfants qui, revenant de l’école, auront vu à votre fenêtre l’écriteau annonçant des helados. Vous pouvez augmenter les bénéfices de votre mini-commerce, en vendant des boissons rafraîchissantes faites à la maison ou des cubes de glace.

Un jeune garçon peut employer ses loisirs de bien des façons et contribuer ainsi à l’entretien de la famille. Après un investissement minimum en fournitures, un gamin alla de porte en porte pour offrir de cirer les souliers. Les semaines suivantes, il retourna là où ses services avaient été acceptés. En faisant preuve d’initiative et de diligence, il établit une route de clients réguliers. On gagnera davantage encore en ajoutant à ce service la réparation des chaussures.

À Bucaramanga, une mère et sa fille commencèrent à confectionner des vêtements pour bébés, qu’elles vendaient dans le quartier. Elles en offrirent ensuite aux commerçants locaux, et finalement l’affaire prit de l’extension au point de suffire aux besoins de la famille.

Un homme était assis sur le trottoir à un carrefour animé d’une grande ville côtière ; il avait près de lui un tas de feuilles de palmier qu’il coupait rapidement en bandes de 2,5 cm de large. Il forma un cercle avec un fil de fer, le recouvrit d’une quantité de bandes, tressa un bord plat de sept à huit centimètres, forma le fond et termina un joli chapeau en moins de dix minutes. Tandis qu’il commençait un deuxième chapeau, les badauds agitaient déjà leur argent en criant : “Le suivant pour moi !”

Une droguerie s’ouvrit un jour dans la salle de séjour d’une maison d’un quartier bourgeois. Devant une fenêtre ouverte, mais hors d’atteinte, des shampooings, des lotions et des pots de crème étaient disposés avec soin sur des étagères. Comme toutes les ventes se faisaient par la fenêtre, la mère de famille ne devait pas être continuellement présente et elle vaquait à ses occupations entre deux clients.

Une petite échoppe, appelée “L’arche de Noé”, vend toute espèce d’outils usagés, des tuyaux et de la quincaillerie. On pourrait de même vendre ou louer de vieux livres, des revues, des meubles, des vêtements, des appareils, des équipements de sport, des instruments de musique, etc.

Le travail du métal est très courant en Colombie, car on fabrique dans cette matière des portes, des châssis, des rayonnages et des meubles. On voit de plus en plus des grilles en fer forgé qui protègent les fenêtres et les entrées ou clôturent les vérandas. Le fer est décoratif et pratique. On peut forger des motifs floraux, des antilopes bondissantes, des levers de soleil et même des portées avec des notes de musique.

Une famille tire sa subsistance de la fabrication de pots de fleurs. Tandis que les fils et les filles mélangent le sable et le ciment, moulent et peignent, le père vend le produit de leur travail à de petits commerçants ou l’offre sur une charrette à bras dans les rues. Une autre famille est allée plus loin : elle vend également des plantes en pots : palmiers, orchidées, philodendrons, etc., qu’elle expose sur le balcon du premier étage.

La fabrication des chaussures est encore en grande partie un artisanat en Colombie. Souvent trois ou quatre hommes travaillent ensemble, vendant leurs chaussures, soit à des détaillants, soit directement aux particuliers. Ceux-ci peuvent choisir des chaussures toutes faites ou en faire faire sur mesure. Une famille de Bogotá fabrique des pantoufles, cousues à la main, semblables à des mocassins. Cette entreprise est sa seule source de revenus.

On trouve toujours des acheteurs pour des liseuses en cuir ou en imitation, des portefeuilles, des porte-monnaie, des ceintures, des sacs à main et des cartables d’écoliers. Les vestes de sport en daim ou en d’autres cuirs, de même que les imperméables en imitation de cuir, sont des vêtements qui ne se démodent pas. Beaucoup tirent leur subsistance de la fabrication de housses en matière plastique pour les sièges de voiture ou les fauteuils.

En montagne, on a besoin toute l’année d’un ruana ou d’un poncho de laine. Le ruana se porte comme une pèlerine et protège du froid et de la pluie. Les Colombiens le préfèrent à un manteau ou à une veste. Une famille de Bogotá tisse à la maison des étoffes aux dessins variés pour la confection de ces vêtements. Mais on peut faire des ruanas avec n’importe quel tissu de laine, de la flanelle bon teint ou du tricot agrémenté d’une frange blanche ou un bel écossais garni d’une frange assortie.

Un homme ou une femme disposé à travailler peut faire d’autres choses encore : recouvrir des meubles, relier de vieux livres, confectionner des châles ou des chandails au crochet ou aux aiguilles, broder des draps ou du linge de table, ou encore fabriquer des perruques, des sacs en macramé, des carpettes en corde ou en laine, des lampes de chevet, des matelas, des oreillers, des meubles en osier ou des jouets en peluche.

Quel que soit le métier que vous choisirez, vous éprouverez de la satisfaction à employer vos talents pour pourvoir à vos besoins. Que vous cherchiez une activité à plein temps ou un revenu supplémentaire, pourquoi ne pas envisager un mini-commerce ?

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