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  • La crise du pétrole
  • Réveillez-vous ! 1974
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Réveillez-vous ! 1974
g74 8/5 p. 3-8

La crise du pétrole

LE PÉTROLE est vraiment l’“âme” de toute nation industrialisée. Sans pétrole, de nombreux foyers ne seraient plus chauffés en hiver. Il n’y aurait pas d’essence pour les automobiles, les camions et les tracteurs, ni de carburant pour les avions.

Sans pétrole, une foule d’appareils électriques ne fonctionneraient pas : les lampes, les fours électriques, les machines à laver, les appareils de radio et de télévision, et bien d’autres. La plus grande partie de l’électricité employée aujourd’hui dans le monde provient de génératrices fonctionnant grâce au pétrole.

La plupart des machines ont besoin de lubrifiants fabriqués à partir du pétrole. De plus, toute une gamme de produits auraient à souffrir d’une pénurie de pétrole. Citons les peintures, les plastiques, les textiles et le caoutchouc synthétiques, les engrais et bien d’autres encore.

En vérité, si le pétrole venait à manquer, l’économie des nations industrialisées serait complètement ruinée au bout de quelques mois. Même des pénuries graves auraient des répercussions importantes, comme on s’en rend compte depuis que les pays arabes ont réduit leurs livraisons de pétrole.

Quelles nations seraient particulièrement touchées ? Un fonctionnaire américain déclara : “Une crise de l’énergie sans précédent sévit dans le monde entier. Elle frappe particulièrement les pays industrialisés pour qui le Moyen-Orient est la principale source de pétrole ; parmi eux il y a les États-Unis, le Japon et l’Europe occidentale.”

Quelle est la raison de cette crise ? Sans parler de l’attitude des Arabes, le monde commence-​t-​il à manquer de pétrole ? La pénurie était-​elle inévitable ? Pourquoi les nations occidentales et le Japon sont-​ils tellement touchés et non pas les nations communistes ?

Y a-​t-​il pénurie de pétrole ?

En réalité, pour le moment du moins, il n’y a pas vraiment de pénurie de pétrole sur la planète. Toutefois, si on continue à employer ce combustible à la cadence actuelle, cela pourrait bien se produire. Mais actuellement, les réserves prouvées sont encore plus que suffisantes pour satisfaire les besoins des nations industrialisées pendant un certain nombre d’années.

Il y a néanmoins une crise du pétrole. C’est surtout une question d’approvisionnement. Dans certains endroits, la consommation se fait à un rythme plus rapide que l’extraction et le raffinage. Tout pays qui emploie plus de pétrole qu’il n’en produit s’expose à des problèmes. Or, le monde en consomme tellement qu’il a des difficultés à en obtenir suffisamment des diverses sources. La revue Time dit : “La consommation mondiale de pétrole s’accroît de 8 pour cent chaque année, et la consommation des États-Unis, qui représente près de 40 pour cent de la totalité, augmente de 8,7 pour cent.”

Cela nous amène au problème le plus fondamental, c’est-à-dire que les plus gros consommateurs ne sont pas toujours ceux qui possèdent de grandes réserves. Le plus souvent ils ne produisent pas assez de pétrole pour leur usage personnel. L’Europe occidentale possède à peine quelques gisements. Le Japon en a très peu. Quant aux États-Unis, ils sont loin d’avoir assez de pétrole pour couvrir leurs besoins, car leurs réserves diminuent après des années d’extraction intensive.

Donc, il y a encore suffisamment de pétrole dans le sous-sol de la planète pour servir les gros consommateurs comme l’Europe occidentale, le Japon et les États-Unis, pendant plusieurs dizaines d’années. Seulement, parce que ces derniers utilisent le pétrole à la cadence que l’on sait et parce qu’ils ne possèdent pas à l’intérieur de leurs frontières les énormes quantités dont ils ont besoin, ils doivent s’approvisionner à l’extérieur. Cela présente un problème qui n’est pas facile à résoudre.

Existe-​t-​il d’autres sources d’énergie ?

Les nations occidentales et le Japon ne pourraient-​ils pas employer une autre source d’énergie ? Par exemple l’énergie atomique, le gaz naturel, le charbon, l’énergie hydraulique et même l’énergie solaire ?

On emploie effectivement ces autres sources d’énergie ou on s’efforce de les développer. Cependant, aucune d’elles ne pourra prendre le relais et satisfaire les besoins en énergie avant dix ou quinze ans au moins. La demande d’énergie augmente si vite que ces autres sources ne peuvent en fournir assez actuellement. Elles peuvent servir de complément au pétrole, mais elles ne peuvent le remplacer.

L’énergie atomique, par exemple, a été saluée comme l’énergie de l’avenir. Mais les hommes de science estiment qu’il faudra encore attendre au moins dix ou vingt ans. De plus, l’énergie atomique est employée principalement pour faire fonctionner les génératrices d’électricité. Peut-​elle servir de carburant pour les automobiles, les tracteurs, les avions ? Pas dans un avenir proche. Par conséquent, si l’énergie atomique permet de produire de l’électricité (cela ne se fait d’ailleurs que sur une échelle relativement petite), elle ne résout pas le problème de l’énergie que nous connaissons actuellement et qui ne fera que s’aggraver dans les prochaines années. Il y a aussi le danger des radiations que peut présenter son usage plus étendu.

Que dire du charbon ? Le charbon est abondant dans de nombreuses régions, et on peut l’utiliser comme combustible pour faire fonctionner les génératrices d’électricité. Il peut servir au chauffage des foyers et à d’autres usages encore. Mais pour faire fonctionner des automobiles, par exemple, il doit d’abord être converti en combustible liquide ; or le procédé est coûteux. Le pétrole est moins cher. En outre, le charbon est généralement considéré comme un combustible “sale”, plus polluant que le pétrole “propre”. C’est pourquoi dans certaines régions où on a atteint un niveau critique de pollution, on ne peut employer le charbon.

Mais n’existe-​t-​il pas de grandes quantités de schistes bitumineux dans l’ouest des États-Unis ? Et aussi des sables bitumineux au Canada ? On dit que des milliards de barils de pétrole sont enfermés dans ces roches et ces sables. C’est vrai, mais leur exploitation est beaucoup plus coûteuse que le pompage du pétrole dans le sous-sol. Il faudrait mettre sur pied de nouvelles installations pour produire les énormes quantités nécessaires. Il n’est pas du tout certain que pareils projets puissent être réalisés à temps pour satisfaire la demande croissante de combustible.

Que dire de l’énergie hydraulique ? Les barrages construits sur les rivières permettent d’utiliser la grande puissance de l’eau, mais c’est principalement pour faire tourner les génératrices dans les centrales électriques. Cette source d’énergie a des usages limités. Elle ne peut servir de carburant pour les automobiles ; elle ne fournit pas de lubrifiants pour les machines de l’industrie. En outre, dans de nombreux pays, les barrages sur les rivières ne représentent qu’une possibilité restreinte, même pour la production d’électricité. C’est pourquoi l’énergie hydraulique ne peut satisfaire les besoins actuels en énergie que dans des proportions minimes. Ces proportions seront encore moindres à mesure que ces besoins grandiront dans un avenir rapproché.

Le gaz naturel est une autre source d’énergie vers laquelle se tournent les regards. Mais les nations d’Europe occidentale et le Japon n’en possèdent pas de grandes quantités. Aux États-Unis, la production de gaz naturel ne s’accroîtra probablement pas beaucoup, car on a de plus en plus de peine à trouver de nouveaux gisements. Or, ce sont surtout dans ces pays que les besoins énergétiques se font de plus en plus impérieux.

L’énergie solaire ne serait-​elle pas la solution ? Un jour, peut-être ; mais elle ne pourra être mise en valeur à temps pour permettre de résoudre la crise croissante.

Donc, pour résumer, il y a les schistes bitumineux, les sables bitumineux, l’énergie hydraulique, le gaz naturel, le charbon, l’énergie solaire et même le bois ; cependant, aucune de ces sources d’énergie ne peut remplacer le pétrole durant la présente crise ou dans un proche avenir. Même si c’était possible, les nations industrialisées sont trop dépendantes du pétrole pour être à même d’opérer les changements énormes, rapides et très coûteux leur permettant d’adopter une autre source d’énergie dans les dix ou quinze prochaines années.

Le dilemme

Cependant, puisqu’il y a assez de pétrole dans le sous-sol, ne pourrait-​on en accélérer l’extraction pour faire face à la demande ? Rien n’est moins sûr, car le pétrole qu’emploient l’Europe occidentale, le Japon et les États-Unis particulièrement, n’est pas sous le contrôle de ces pays. Là est le véritable problème.

Comme on l’a dit plus haut, le Japon produit très peu de pétrole ; l’Europe occidentale également, bien que les gisements en mer du Nord lui seront d’une certaine aide. Mais au cours des dix prochaines années, ces gisements ne pourront satisfaire la demande que très partiellement. Aux États-Unis, les champs pétrolifères produisent au maximum, mais la consommation est telle que la découverte de nouveaux gisements n’est pas assez rapide pour la satisfaire. Même les gisements d’Alaska, récemment mis en exploitation, ne pourront combler le déficit dans les années 1970. La production de l’Alaska sera plus que neutralisée par la demande croissante.

C’est pourquoi une importante compagnie pétrolière déclara : “Les États-Unis (...) devront faire face à un grave problème d’approvisionnement en pétrole et en gaz jusqu’aux environs de 1985.” Et elle ajouta : “Nous ne serons pas les seuls dans cette situation critique au cours des 12 à 15 prochaines années. L’Europe et le Japon ont le même problème.” Le New York Times dit encore :

“Au cours des années 70, un nouveau danger menace les sociétés industrialisées d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon (...).

“Parler d’une crise de l’énergie est à présent un lieu commun dans les grandes capitales industrialisées (...).

“‘Une commission du Parlement européen a averti que vers 1980 les lumières pourraient s’éteindre au sens ‘tout à fait littéral’ si l’on ne prend pas immédiatement des mesures décisives pour mettre en commun les sources d’énergie.”

Des importations énormes

Tout cela signifie que ces nations industrialisées sont obligées d’importer d’énormes quantités de pétrole et que dans un avenir immédiat elles devront en importer plus encore. Comme le dit un commentaire de l’U.S.News & World Report, “c’est seulement grâce aux importations qu’il y a encore de la lumière et que les machines fonctionnent”.

Le Japon, par exemple, consomme chaque jour 5 000 000 de barils de pétrole dont il doit importer pratiquement la totalité. Environ 90 pour cent de ses importations proviennent du Moyen-Orient. On estime que vers 1980, le Japon pourrait consommer 13 000 000 de barils par jour, la majeure partie devant être importée, principalement du Moyen-Orient.

L’Europe occidentale consomme environ 15 000 000 de barils par jour et doit en importer la presque totalité. À peu près 80 pour cent de ses importations proviennent du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Si sa consommation de pétrole continue à croître, les experts affirment que vers 1980 elle pourrait atteindre journellement 26 000 000 de barils, la plupart devant être importés. Même les gisements de la mer du Nord, qu’on est en train de mettre en valeur, ne pourront fournir que 3 000 000 de barils par jour en 1980. C’est là ce qu’on estime généralement. Le reste devra venir surtout du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Les États-Unis produisaient moins de 11 000 000 de barils par jour en 1973. Mais comme ils en consommaient plus de 17 000 000, ils devaient en importer quelque 6 000 000 chaque jour. Aussi en 1973, ils ont importé environ 35 pour cent de leur pétrole. On s’attend à ce que leur production baisse dans l’avenir, car leurs champs pétrolifères s’épuisent.

Vers la fin de l’actuelle décennie, la situation des États-Unis risque de devenir beaucoup plus grave. Certaines autorités en la matière estiment qu’en 1980 la nation consommera quelque 27 000 000 de barils de pétrole chaque jour, dont 15 000 000 devront être importés — plus de 55 pour cent de la consommation. On prétend en effet que vers 1980 la production des États-Unis, à l’exception de l’Alaska, sera tombée à 10 000 000 de barils par jour ; en tenant compte des 2 000 000 qui viendront d’Alaska, il y aura un déficit de 15 000 000 de barils, qui devront venir du Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord.

À cause des pénuries, pendant l’hiver 1972-​1973, les Américains eurent des difficultés à se procurer du mazout pour le chauffage. Des usines et même des écoles ont dû fermer temporairement. Pendant l’été de 1973, certains ont eu des difficultés à obtenir assez d’essence pour leurs automobiles. Les Européens ont eu des problèmes semblables. Donc, avant même que les Arabes n’arrêtent leurs livraisons de pétrole aux États-Unis, la situation était bien telle que la décrivait le Herald-Examiner de Los Angeles : “Les États-Unis, qui n’ont pas une capacité de production suffisante, sont de plus en plus dépendants du pétrole étranger.” Quant au New York Times, il ajoutait :

“L’industrie et le gouvernement sont d’accord pour reconnaître que les pays producteurs occidentaux ne pourront augmenter de façon importante leurs exportations vers les États-Unis. Dans l’avenir, les importations croissantes de pétrole brut devront provenir principalement des pays producteurs du Moyen-Orient et d’Afrique.”

Le Canada, un important fournisseur de pétrole des États-Unis, a lui aussi des problèmes. Peut-être sera-​t-​il bientôt obligé de restreindre ses exportations de pétrole et de gaz. Voici ce qu’on pouvait lire dans le Star de Toronto :

“Le Canada devra envisager un retour au cheval et à la charrette ainsi qu’aux fourneaux à charbon salissants s’il ne protège pas ses réserves [de pétrole] d’un épuisement rapide par les États-Unis affamés d’énergie. Tel est l’avertissement qu’a donné J. Tuzo Wilson, géophysicien de Toronto, un des savants les plus réputés du monde.

“Un usage excessif des réserves en baisse de pétrole et de gaz naturel pourrait plonger la civilisation nord-américaine dans un état de crise aiguë au cours des dix prochaines années, dit-​il (...).

“‘Les demandes de gaz et de pétrole sont si insatiables et s’accroissent si rapidement qu’il est évident que les réserves de pétrole de l’Arctique n’offrent aucune solution à long terme au problème de l’approvisionnement en énergie’, écrit Wilson.”

Quoi qu’il en soit, l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et le Japon devront importer des quantités toujours plus grandes de pétrole. Cela crée plusieurs problèmes épineux. L’un d’eux provient du fait que les seules énormes réserves prouvées se trouvent dans deux régions généralement peu favorables aux nations précitées.

L’une de ces énormes réserves prouvées est située dans les pays arabes et musulmans du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. L’autre, en Union soviétique. Autrement dit, les ressources pétrolières les plus importantes de la terre se trouvent sous le contrôle des communistes et des pays arabes. Nous avons vu ce que cela peut signifier depuis la dernière guerre israélo-arabe.

Cependant, l’emplacement de ces réserves ne pose pas seulement des problèmes politiques, mais également d’énormes problèmes financiers aux pays acheteurs.

Des prix exorbitants

Le prix du pétrole importé par les États-Unis, l’Europe occidentale et le Japon est déjà terriblement élevé. Ces nations paient des milliards de dollars par an pour leur pétrole, principalement aux pays producteurs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Même si le prix ne changeait pas, comme les nations industrialisées ont besoin de quantités croissantes de pétrole, celui-ci leur coûterait une fortune de plus en plus fabuleuse. Mais le prix monte, au point d’avoir déjà dépassé le double de ce qu’il était il y a quelques années. Et tout le monde s’attend à ce qu’il continue de monter puisque la demande augmente de façon prodigieuse.

C’est pourquoi, déclarent les autorités en la matière, quoi qu’il arrive, le prix de l’énergie sous toutes ses formes, surtout le pétrole, montera encore dans l’avenir. L’époque du combustible et de l’essence bon marché est révolue.

Les pays consommateurs dépensent donc de plus en plus d’argent pour leur pétrole, ce qui ne fait qu’aggraver le déficit de leur balance des paiements. En d’autres termes, ils dépensent plus d’argent qu’ils n’en gagnent. Ces dépenses énormes et croissantes alimentent encore l’inflation, déjà alarmante, dans ces pays. De nombreux produits augmentent, et pas seulement le pétrole. La raison, c’est que les gens qui paient plus cher les produits pétroliers, finissent par réclamer des salaires plus élevés pour pouvoir faire face à la situation. Les fabricants qui accordent des salaires plus élevés augmentent le prix de leurs produits. Par conséquent, le prix de plus en plus élevé du pétrole aggrave l’inflation.

Les États-Unis, fondement de l’économie du monde occidental, ont déjà eu de gros problèmes avec leur balance des paiements. Pendant de nombreuses années, le pays a dépensé beaucoup plus d’argent à l’étranger qu’il n’en faisait entrer chez lui. Ses dettes envers les autres nations devenaient donc de plus en plus lourdes. Des importations croissantes de pétrole, au prix où il est, rendront la situation pire encore.

Prenons un exemple : On estime qu’en 1973 les importations de pétrole ont coûté aux États-Unis environ 7 milliards de dollars. Les économistes pensent qu’en 1975 elles leur coûteront 15 milliards de dollars. En 1980, selon James Akins, ambassadeur américain en Arabie saoudite, les États-Unis devront dépenser “plus de 40 milliards de dollars par an” pour leur pétrole. Peu d’experts pensent que les exportations seront suffisantes pour permettre à ce pays de payer des prix aussi exorbitants. On comprend dès lors pourquoi le problème pétrolier est appelé une crise.

La situation n’est pas très différente pour le Canada, l’Europe occidentale et le Japon. Ces nations auront des difficultés croissantes à payer les énormes quantités de pétrole qu’elles devront importer dans les toutes prochaines années.

Cependant, qu’arrivera-​t-​il si ces pays ne peuvent pas payer le pétrole ou si pour une raison ou une autre les approvisionnements diminuent ? Alors le mode de vie industrialisé que connaissent l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et le Japon, devra changer radicalement.

Puisque l’Union soviétique possède de grandes réserves de pétrole, elle n’a pas à faire face à de pareilles pénuries. Ces réserves ainsi que les champs pétrolifères plus petits de la Roumanie peuvent approvisionner les nations communistes de l’Europe de l’Est. Par conséquent, l’Union soviétique et ses amis connaissent une position favorable. Il en va de même des pays arabes et musulmans du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ainsi que de leurs amis.

La situation est différente pour l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et le Japon. Obtenir assez de pétrole constitue pour ces pays un problème qui ne peut que s’aggraver au cours des prochaines années. Cela signifie que la vie de chaque citoyen de ces pays en sera affectée d’une manière ou d’une autre. Le mode de vie tout entier de ces nations ne sera plus jamais le même.

[Schéma, page 6]

(Voir la publication)

PRODUCTION ET CONSOMMATION DE PÉTROLE

Millions de barils par jour

20

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■ 15 ■

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■ ■

■ 10 ■ ■

■ ■ ■

■ ■ ■

■ 5 ■ ■ ■

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■ ■ ■ ■ ■ ■

PROD. CONSOMM. PROD. CONSOMM. PROD. CONSOMM.

Europe Occidentale Japon États-Unis

[Carte, page 5]

(Voir la publication)

Emplacement des plus grandes réserves de pétrole

UNION SOVIÉTIQUE

ALGÉRIE

LIBYE

IRAK

IRAN

KOWEÏT

ARABIE SAOUDITE

Mer Rouge

Golfe d’Aden

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