BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g74 8/5 p. 23-26
  • Êtes-vous un bon enseignant ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Êtes-vous un bon enseignant ?
  • Réveillez-vous ! 1974
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Les relations entre enseignants et élèves
  • La simplicité
  • Les illustrations
  • Les questions
  • Comment cultiver l’art d’enseigner
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
  • Imitons le grand Enseignant
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2002
  • ‘Vous devriez être des enseignants’
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1985
  • Comment les anciens forment les frères
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (français facile) 2015
Plus…
Réveillez-vous ! 1974
g74 8/5 p. 23-26

Êtes-​vous un bon enseignant ?

“MAMAN, montre-​moi ! Je veux le faire toute seule !”, réclame une petite fille de cinq ans. En fait l’enfant demande à sa mère de l’instruire.

Quelle que soit votre situation dans la vie, on vous demande souvent d’être un enseignant. Quand vous indiquez le chemin à quelqu’un en vous servant d’une carte routière, lorsque vous montrez à un nouvel employé comment se servir d’une machine ou quand vous expliquez à un enfant comment attacher ses chaussures, vous enseignez.

Nous avons donc intérêt à améliorer nos capacités d’enseignant. Il y a bien entendu différentes sortes et différents niveaux d’enseignements. Pourquoi écoute-​t-​on certaines personnes avec plus de plaisir que d’autres ? Qu’est-​ce qui fait d’elles de bons enseignants ?

Quand on posa ces questions à un écolier danois, il répondit. “Un bon enseignant connaît bien son sujet. Il est aussi très pratique dans ses explications, car il montre pourquoi il est important d’apprendre telle ou telle chose. De cette façon je vois comment je peux employer les informations reçues.” Un étudiant canadien mit en évidence un autre aspect de la question : “Un bon enseignant s’intéresse personnellement à vous. Vous n’êtes pas pour lui un simple numéro.”

Les relations entre enseignants et élèves

Comme tous les humains, les élèves ont besoin de sentir qu’on s’intéresse personnellement à eux. Dans l’ouvrage Le métier d’enseignant (angl.), H. C. Rose dit : “Les étudiants réagissent très vite si l’on s’intéresse sincèrement à eux.”

Un bon enseignant commence par une bonne attitude générale envers les autres. Nous intéressons-​nous suffisamment à eux pour leur fournir des explications avec patience ? Si oui, nous accorderons volontiers le temps nécessaire à notre élève ; mais au préalable, nous aurons réfléchi à la meilleure manière de l’aider et de le guider. Nous nous montrerons aimables, de sorte qu’il sache que ses questions et ses commentaires sont les bienvenus.

Comme exemple pratique, supposons que nous ayons à expliquer le fonctionnement d’une machine à un nouvel employé. Comment créer de bonnes relations entre lui et nous ? Si nous le regardons de travers parce qu’il nous interrompt dans notre travail puis que nous le submergions d’un flot de paroles, nous n’allons pas créer une atmosphère favorable à l’enseignement. Il vaut mieux s’intéresser à notre compagnon et l’assurer de notre désir de l’aider.

Les parents surtout doivent se rappeler qu’un enfant a un profond désir de plaire, d’être apprécié, de réussir. Si on lui donne l’impression qu’il est stupide ou qu’on le rejette parce qu’il n’apprend pas aussi vite qu’on le voudrait, il pourrait perdre son désir d’apprendre.

Bien qu’ayant une moins bonne formation pédagogique que d’autres, certains sont néanmoins de meilleurs enseignants. C’est parce qu’ils s’intéressent à la fois à ce qu’ils enseignent et à leurs élèves. Ceux-ci manifestent en retour le désir d’apprendre.

L’enthousiasme permet de garder de bonnes relations entre enseignants et élèves. L’enthousiasme est communicatif, mais l’ennui aussi. Certains professeurs ont insufflé le désir d’apprendre à leurs étudiants rien que par la chaleur qu’ils mettaient dans leur enseignement. Peut-être avez-​vous du mal à vous extérioriser ; mais si vous éprouvez certains sentiments, vous devez pouvoir trouver un moyen de les exprimer.

Des recherches récentes sur le sujet ranimeront bien souvent notre intérêt et nous pourrons alors susciter celui de notre étudiant. Il serait bien aussi d’examiner les raisons pour lesquelles notre enthousiasme est important pour l’élève. En outre, pour établir les relations désirées avec ceux que nous nous efforçons d’aider, il est nécessaire de nous plonger entièrement dans notre sujet, en faisant abstraction de nous-​mêmes.

Cependant, il arrive que malgré de bonnes relations entre l’enseignant et l’élève et le désir d’apprendre de celui-ci, les résultats déçoivent l’un et l’autre. Qu’est-​ce qui ne va pas ? Peut-être a-​t-​on oublié certaines règles. Nous allons en examiner quelques-unes.

La simplicité

Un professeur expérimenté a dit : “Un enseignant ne doit pas seulement connaître son sujet, mais le connaître sous sa forme la plus simple quoique exacte. Si la matière est compliquée pour le professeur, il ne pourra l’enseigner.” La simplicité est essentielle.

Parfois, l’enseignant possède si bien son sujet qu’il oublie que celui-ci peut paraître difficile à quelqu’un d’autre. Si vous êtes dans ce cas, comment pouvez-​vous simplifier vos explications ? En premier lieu, veillez à votre vocabulaire. Rappelez-​vous que des termes, surtout des termes techniques, qui vous sont familiers peuvent paraître obscurs à d’autres personnes. Il est bien de veiller à cela même si le sujet n’est pas technique. Supposons que vous appreniez à votre petite fille comment faire un gâteau. Vous devez vous assurer qu’elle comprend bien la différence entre des mots comme “battre”, “tourner” et “plier”. Vous emploierez donc de préférence des mots courts et des phrases courtes, et vous expliquerez aussi chaque mot que votre élève ne connaît pas.

Deuxièmement, évitez le verbiage. Ne noyez pas votre élève dans une abondance de paroles. Parler n’est pas enseigner. La simplicité exige souvent que l’on ralentisse son débit et que l’on choisisse soigneusement ses mots.

Troisièmement, traitez le sujet logiquement, point par point. Construisez à partir des connaissances que votre élève a déjà acquises. Il est souvent utile de dresser une liste de ce que vous voulez lui apprendre. Notez ce que chaque opération ou chaque point implique et voyez ce que l’élève doit savoir en premier lieu, puis ce qu’il serait bien de lui expliquer en deuxième lieu et ainsi de suite. Souvenez-​vous que généralement vous ne pourrez lui faire franchir que quelques étapes en une fois.

La répétition est un autre facteur qui contribue à la simplicité. Choisissez quelques points principaux et répétez-​les ; le résultat sera encourageant.

Quand nous parlons de répétition, nous ne voulons pas dire qu’il faut répéter la même phrase à maintes reprises. L’élève saurait cette phrase par cœur, comme un slogan, mais ne comprendrait pas nécessairement l’idée qu’elle renferme. Il est préférable d’employer des mots différents ; l’idée pénétrera mieux dans son esprit. Un professeur chevronné disait : “Apprenez à dire la même chose de deux ou trois façons différentes. Cela empêchera l’étudiant d’apprendre uniquement des mots, mais lui permettra de comprendre les points principaux.”

En analysant la manière dont vous traitez un sujet, vous pourrez le rendre plus simple. Posez-​vous constamment les questions suivantes : Y a-​t-​il un meilleur moyen d’expliquer cela ? Comment pourrais-​je rendre ce point plus clair ou plus simple ?

Il nous faut considérer deux autres choses : l’emploi des illustrations et l’usage de questions.

Les illustrations

Une illustration est un exemple ou même un récit mettant en évidence une idée ; ce peut être aussi une démonstration point par point de la manière de faire quelque chose. Dans ce cas, un tableau noir pourra se révéler utile. On peut également employer des expressions imagées.

Certains objecteront qu’ils n’ont rien d’un conteur. En réalité, l’illustration est un procédé que nous employons tous fréquemment. Quand nous disons “lent comme une tortue” ou “libre comme l’oiseau”, nous expliquons notre idée par un exemple ; nous l’illustrons.

D’aucuns se sentiront incapables d’employer une longue illustration ; mais une courte peut avoir un excellent effet. Jésus Christ, le plus grand enseignant ayant jamais vécu sur la terre, a utilisé de courtes illustrations. Parlant à ceux qui jugeaient les autres, il dit : “Pourquoi donc regardes-​tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne considères pas la poutre qui est dans ton œil à toi ?” (Mat. 7:3-5). Quelle illustration puissante ! Pourtant, elle est très courte.

Une illustration brève a de nombreux avantages. Elle est simple et, de ce fait généralement plus compréhensible. Une illustration longue, à moins d’être vraiment bien faite, peut compliquer les choses. L’élève risque de perdre de vue la leçon qui s’en dégage.

En revanche, un exemple simple sera d’une grande aide. L’éducateur N. L. Bossing explique pourquoi : “Penser de façon abstraite [sans s’appuyer sur des exemples] est une des actions humaines les plus difficiles.” L’élève a besoin d’exemples pour bien comprendre votre pensée.

Grâce à l’illustration, votre enseignement sera pratique. Après avoir expliqué à votre fils certaines règles concernant la conduite d’une voiture, donnez-​lui un exemple du genre de problèmes qu’il rencontrera. Cela lui fera bien comprendre que la règle qu’il vient d’apprendre a son importance dans la vie quotidienne. Une illustration appropriée ne vous éloigne pas de votre sujet ; elle en souligne la portée et la réalité. Elle fait partie de l’art d’enseigner.

Comment envisagez-​vous une bonne illustration ? Il n’est pas nécessaire d’inventer des “histoires” ; pensez simplement à des “exemples” qui puissent faire mieux comprendre votre argument. Ne craignez pas de faire travailler votre imagination. Supposons que vous vouliez expliquer à vos enfants les mouvements respectifs des planètes. Comment rendre vos explications plus “concrètes” ? Eh bien, le sucrier pourrait être le Soleil ; une tasse devient la Terre, et la salière la Lune. Faites bouger ces objets l’un autour de l’autre, et les mots que vous emploierez auront un sens pour vos enfants.

Si vous prenez l’habitude de rechercher des exemples, vous vous apercevrez vite que vos paroles font une impression durable.

Les questions

Bien employées, les questions sont un instrument efficace. Fondamentalement, les questions appellent des faits (qui ? quoi ? quand ? où ?), des conclusions ou un avis (comment ? pourquoi ?).

Les questions brèves et concises sont les meilleures. Elles portent généralement sur une idée principale.

Si vous voulez vraiment savoir ce que pense votre élève, veillez au ton de votre voix. Prenons l’exemple d’un père qui demande à son fils adolescent ce qu’il pense de la marijuana. Par la manière dont ce mot est prononcé, le fils peut savoir quelle est l’opinion de son père et donner la réponse que ce dernier souhaite entendre. Mais si la question est posée sur un ton neutre, il y a plus de chances que le garçon dise ce qu’il pense réellement. Les questions donnent rarement de bons résultats si elles sont posées de façon dure ou exigeante. N’oubliez pas les relations professeur-​élève.

Rappelez-​vous également que si vous posez une question exigeant de la réflexion, il est important d’être patient. Si vous posez une question et que vous donniez vous-​même très vite la réponse, vous ne saurez jamais si votre interlocuteur aurait été capable de répondre. Après avoir posé votre question, faites une pause ; observez le visage de votre élève et, si vous voyez qu’il ne comprend pas, reposez votre question sous une autre forme.

On peut se servir de questions pour stimuler l’intérêt de l’étudiant ou pour vérifier s’il a compris. Les questions destinées à stimuler l’intérêt sont plutôt des formes de styles, c’est-à-dire qu’elles ne demandent pas de réponse ou que celle-ci est manifeste. Par exemple : “Nous voulons tous être heureux, n’est-​ce pas ?”

Les questions qui ont pour but de vérifier si l’élève a bien compris sont les plus difficiles. On s’en sert fréquemment pour revoir les points principaux. Elles doivent être formulées avec soin pour ne pas décourager l’étudiant. Si vous lui demandez de raisonner sur quelque chose et qu’il n’arrive pas à la bonne conclusion, il aura peut-être l’impression d’être stupide et sera gêné et déçu. Si vous voyez à son visage qu’il ne vous suit pas, il vaut mieux expliquer de nouveau, sans poser de questions, ou bien vous enquérir avec tact s’il désire des explications supplémentaires. Votre élève vous en sera reconnaissant.

En vérité, la considération, l’intérêt et la patience sont des qualités qui nous sont utiles dans la vie de tous les jours et pas seulement quand nous enseignons autrui. Elles nous permettent de communiquer avec les autres de façon plus efficace, de nous faire mieux comprendre.

En réalité, il ne s’agit pas de savoir si vous envisagez de devenir un enseignant. Vous en êtes un. Il s’agit plutôt de savoir si vous voulez faire l’effort d’être un bon enseignant.

Un bon enseignant connaît de nombreuses joies. Il partage ses connaissances avec son prochain, se donnant à son enseignement afin de l’aider. Il en retire des bienfaits. Sa vie devient intéressante et a un but.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager