BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g74 22/7 p. 8-11
  • Votre fils est-il prêt pour conduire une voiture ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Votre fils est-il prêt pour conduire une voiture ?
  • Réveillez-vous ! 1974
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Ce que disent les rapports
  • Seulement une minorité ?
  • Les raisons
  • La responsabilité des parents
  • Modération et maturité
  • Suis-je apte à conduire?
    Réveillez-vous ! 1989
  • Circulation routière : êtes-vous en sécurité ?
    Réveillez-vous ! 2002
  • Une conduite plus sûre
    Réveillez-vous ! 1988
  • Êtes-vous un chauffard?
    Réveillez-vous ! 1990
Plus…
Réveillez-vous ! 1974
g74 22/7 p. 8-11

Votre fils est-​il prêt pour conduire une voiture ?

LES jeunes gens sont souvent impatients d’avoir leur permis de conduire. C’est leur principale ambition. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes gens réalisent cette ambition.

En 1972, aux États-Unis, 12 200 000 jeunes gens possédaient leur permis de conduire. Parmi eux, 4 255 000 n’avaient pas dix-huit ans. Cela signifie que plus d’un conducteur sur dix est un adolescent et que près de quatre sur cent ont dix-sept ans ou moins.

Votre fils ou votre fille a peut-être son permis de conduire, ou bien envisage-​t-​il de le passer prochainement. Mais votre enfant est-​il vraiment prêt à endosser la responsabilité que représente la conduite d’une voiture ? Voyons pourquoi cette question est si importante.

Rien que dans quatre pays : les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Japon, plus de 100 000 personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la circulation, et plus de six millions et demi sont blessées. Ce sont là des chiffres vraiment atterrants.

De plus en plus de conducteurs ont des accidents. Vous vous demandez peut-être en quoi cela concerne votre fils et son aptitude à conduire une voiture. C’est ce que nous allons examiner.

Ce que disent les rapports

Les jeunes gens sont les principaux responsables de l’accroissement des hécatombes sur les routes. L’été dernier, on lisait ce qui suit dans le Journal des assurances en Amérique (angl.) : “L’accroissement du nombre des accidents est parallèle à l’augmentation du nombre des jeunes conducteurs.” Le journal ajoutait :

“Plusieurs années d’expérience ont démontré que les conducteurs en dessous de 25 ans, surtout les garçons d’environ 20 ans, ont deux fois plus d’accidents que les conducteurs plus âgés. Chaque année ils sont impliqués dans 40 accidents sur 100.”

Réfléchissez à ceci : Deux jeunes conducteurs sur cinq auront un accident de voiture cette année. Le Dr Stanley H. Schuman, membre d’un comité d’enquêtes comprenant des médecins et des scientifiques, souligna combien les rapports concernant les jeunes conducteurs étaient sombres. Il dit : “Quoique les jeunes conducteurs masculins ne constituent qu’un huitième de tous les conducteurs enregistrés, ils sont responsables d’un tiers de tous les accidents mortels.”

Quelle est alors la proportion de jeunes qui meurent sur les routes ? Traffic Safety, publication du Conseil de la sécurité nationale, répond à cette question. Nous citons :

“L’Office national pour la sécurité des transports a publié une étude sur la lutte contre les accidents. Cette étude montrait que proportionnellement le nombre des conducteurs de 15 à 24 ans tués chaque année sur les routes américaines dépassait de plusieurs milliers celui des autres conducteurs (...).

“En 1969, il y a eu 17 700 accidents mortels impliquant des jeunes ; cela veut dire que pour un nombre d’accidents égal, il y a eu 7 400 tués de plus chez les jeunes conducteurs que chez les conducteurs âgés de 25 ans et plus. Cet ‘excédent de pertes’ de 7 400 dépasse d’un tiers le total des accidents mortels enregistrés en 1969 dans l’aviation, dans la marine, dans les chemins de fer, aux passages à niveau, etc. Ces pertes disproportionnées impliquent ‘principalement des jeunes garçons’.”

La mort de ces jeunes gens dans des accidents de la circulation est tragique. Pensez qu’en 1966, au plus fort de la guerre du Viêt Nam, 12 200 jeunes conducteurs sont morts, soit plus de deux fois le nombre de soldats américains tués dans cette guerre cette année-​là !

Ce serait déjà assez triste si ces jeunes gens ne tuaient qu’eux-​mêmes, mais ils tuent d’autres personnes également. Leurs passagers, ceux des autres voitures ainsi que des piétons meurent par milliers à cause de ces jeunes conducteurs. Votre fils pourrait-​il, lui aussi, être une menace pour la vie d’autrui ?

Seulement une minorité ?

Peut-être pensez-​vous que seule une petite minorité de jeunes gens sont responsables de ces hécatombes et que tous les autres pâtissent de leur mauvaise réputation.

Voyez alors ces statistiques : Sur 100 conducteurs de moins de vingt-cinq ans, 40 sont impliqués dans un accident d’auto chaque année. Ce n’est pas là une petite minorité. C’est pourquoi, pour un conducteur de moins de vingt-cinq ans, le prix de la police d’assurance est très élevé.

Pour quelles raisons les jeunes conducteurs ont-​ils tant d’accidents ?

Les raisons

D’après la plupart des moniteurs d’auto-écoles, la raison principale est le manque d’expérience. Pour essayer de donner aux jeunes cette expérience nécessaire, 80 pour cent des écoles secondaires des États-Unis ont prévu des cours de conduite.

Cependant, il y a peut-être une raison encore plus importante : la nature même de la jeunesse. Les jeunes gens sont exubérants et irréfléchis ; ils manquent de jugement, sont téméraires et aiment se faire valoir. Paul W. Kearney, autorité en la matière, s’exprima sans ambages, disant : “Leur jugement manque de maturité et, sur la route, ils n’ont pas plus d’esprit sportif que des enfants se disputant un hochet dans une crèche !”

Au volant d’une automobile, ces traits enfantins se sont souvent révélés désastreux. Le premier soir qu’il roula seul en voiture, un jeune joueur de football de dix-sept ans renversa une mère et son enfant dans un passage clouté en démarrant brusquement. L’entraîneur du garçon donna ainsi son opinion :

“Si l’on m’avait demandé mon avis, j’aurais dit qu’affectivement Harvey n’était pas prêt à conduire. Il se montre désagréable dans les vestiaires et énerve les autres joueurs. Il aime se faire valoir et a des instincts batailleurs. Son état d’esprit s’est manifesté dans sa façon de conduire, dès qu’il n’a plus été surveillé. Il a voulu être le premier à démarrer quand le feu est passé au vert.”

Il semble bien que le Dr Mathew Ross, professeur de psychiatrie, ait raison quand il dit : “La voiture est comme un prolongement de votre personnalité, et la façon dont vous conduisez la résume parfaitement.” Il ne faudrait pas méconnaître le fait que les jeunes gens ont des traits de caractère qui leur sont propres et qui contribuent souvent aux accidents d’auto.

Il est nécessaire que les parents reconnaissent cette vérité et se demandent sérieusement si leur fils est vraiment prêt pour conduire une voiture. Sinon, ils seront au moins partiellement responsables si ce dernier a un accident et s’il tue ou blesse quelqu’un.

“Mais que dois-​je faire ?”, demanderez-​vous peut-être. “Dois-​je refuser à mon fils de passer son permis de conduire ?”

La responsabilité des parents

C’est à vous qu’il incombe de prendre la décision. Beaucoup de parents ont estimé que c’était la meilleure solution et ils voudraient qu’il existe des lois défendant aux jeunes gens de conduire. D’autres par contre pensent qu’il y a des solutions plus équitables envers la jeunesse. Ils estiment qu’en relevant l’âge minimum auquel on peut passer le permis de conduire on ne diminuera pas le nombre des débutants manquant d’expérience. Or, c’est le manque d’expérience qui est considéré comme la cause principale des accidents d’auto, peu importe à quel âge on commence à conduire.

Peut-être permettrez-​vous à votre enfant d’apprendre à conduire alors qu’il est encore très jeune. Toutefois, ne pensez pas que si vous lui faites suivre des cours de conduite à l’école, votre responsabilité est dégagée. Ces cours sont généralement insuffisants. En réalité, des études faites dans le Mississippi et en Californie ont montré qu’il y a un plus grand taux d’accidents parmi les adolescents formés à l’école que parmi les autres. Quel est le défaut de ces programmes scolaires ?

Ces cours ne donnent pas au jeune conducteur une expérience pratique. L’élève ne passe que peu de temps à conduire vraiment une voiture et il roule lentement dans des rues peu fréquentées. On ne le confronte guère avec des situations critiques. “C’est pourquoi, dit le porte-parole d’une grande firme d’assurances, le jeune conducteur n’est pas prêt à affronter des circonstances difficiles comme l’éclatement d’un pneu ou un dérapage. Trop souvent, la première expérience de ce genre est aussi la dernière.”

Pour cette raison, le Dr Amos E. Neyhart, qui le premier institua des cours de conduite dans les écoles secondaires en 1933, déclara : “Chaque élève devrait passer au moins 12 heures au volant d’une voiture. On devrait simuler des dérapages, des défaillances de freins, des éclatements de pneu, des sorties de route. On lui apprend comment manier le véhicule, mais pas assez comment éviter les accidents.”

Donc, en tant que parents, vous devriez veiller à ce que votre fils puisse acquérir l’expérience voulue. Laissez-​le s’exercer tandis que vous êtes avec lui, et à des vitesses courantes sur de grandes routes. Il faut aussi lui enseigner comment agir en cas de dérapage, car on estime qu’un accident mortel sur quatre est dû à un dérapage. Si vous pouviez trouver un grand parking couvert de verglas et inoccupé où vous exercer, ce serait très bien. Aucune explication ne vaut la pratique.

Votre rôle n’est cependant pas terminé quand vous voyez que votre fils manie habilement la voiture, même dans des situations critiques. Il est encore plus important de lui inculquer un bon état d’esprit.

Modération et maturité

Votre fils est peut-être un adolescent, mais derrière un volant il doit faire preuve d’équilibre et aussi de considération pour la vie et la propriété d’autrui. Vous devez vous assurer qu’il en est bien ainsi. Efforcez-​vous de lui inculquer la courtoisie, la prudence et le respect de la loi et des droits des autres.

Le mieux est de lui donner le bon exemple par votre propre manière de conduire. C’est important, comme l’a souligné le Dr Bruno Bettelheim, psychanaliste bien connu. Il dit en effet : “Même si les parents ne transgressent le code de la route que de temps à autre, cela suffit pour que l’enfant ne se sente pas tenu d’obéir à tous les règlements en tout temps. Si, occasionnellement, vous violez les limitations de vitesse ou si vous trichez à un feu rouge, le jeune homme s’imaginera qu’être ‘adulte’ signifie être capable d’enfreindre impunément la loi.”

Expliquez aussi à votre fils que, tandis qu’il conduit il doit sans cesse analyser l’état de la circulation. Un père a appris cela à son fils en en faisant une sorte de jeu. Il dit :

“Mon fils (...) s’assied à côté de moi et repère tous les dangers possibles. Par exemple, il y a une rangée de voitures en stationnement ; dans l’une d’elles, le conducteur est au volant. Que faut-​il faire si cette voiture sort brusquement de la file ou si le conducteur ouvre sa portière ? Voici une allée d’où une voiture peut surgir inopinément. Comment être prêt à pareille éventualité ? Plus loin on aborde un virage sans visibilité. Comment procéder ?”

Certains pensent que les jeunes gens ont des réflexes si rapides qu’ils peuvent agir efficacement à la dernière seconde. Mais, quand il s’agit d’éviter un accident, appuyer sur le frein une fraction de seconde plus vite que quelqu’un d’autre est bien moins important que de conduire assez prudemment pour rendre ce mouvement inutile.

Pour bien faire comprendre à votre fils la nécessité de conduire prudemment, vous pouvez aussi lui montrer ce qui arrive à ceux qui violent le code de la route. Vous pourriez vous mettre en rapport avec le juge d’un tribunal local, afin d’aller écouter une série de cas qui seront pleins d’enseignements pour votre fils adolescent.

Vous pourriez aussi faire visiter à votre fils la salle des urgences d’un hôpital, afin qu’il observe les blessés de la route qu’on y amène. Nul doute que cette visite fera sur lui une impression durable et lui montrera l’importance de la prudence. Peut-être qu’en expliquant vos raisons, l’hôpital vous permettra de vous rendre dans cette salle.

Il n’est pas exagéré de dire que l’avenir de votre fils dépend, dans une très grande mesure, de la surveillance que vous exercez sur sa manière de conduire. Vous ne pouvez pas vous contenter de fermer les yeux sur le danger qu’il court quand il est au volant. Ce danger est réel. Faites donc tout ce que vous pouvez pour que votre fils devienne un conducteur sûr. Sa vie et celle des autres peuvent en dépendre.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager