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Réveillez-vous ! 1974
g74 8/8 p. 24-26

Galaad contribue à l’expansion mondiale

LE LUNDI 4 mars 1974 était le jour de la remise des diplômes aux étudiants de la cinquante-sixième classe de Galaad, l’École biblique de la Watchtower. Cette école a acquis une grande renommée dans le monde entier depuis son ouverture le 1er février 1943. Ce n’est ni à cause de ses dimensions ni à cause des diplômes impressionnants des enseignants. C’est plutôt l’œuvre accomplie par les étudiants qui a rendu le nom de “Galaad” cher à des centaines de milliers de gens.

Le nom “Galaad” vient de la Bible et signifie “monceau-témoin”, c’est-à-dire témoin de certains événements ou actions. Ce nom s’est avéré très approprié, car les quelques milliers de missionnaires diplômés de Galaad qui ont été envoyés dans le monde ont accompli, avec l’aide de l’esprit de Dieu, une œuvre immense qui a rendu témoignage à la vérité biblique.

Quand l’école de Galaad a été inaugurée en 1943, les témoins chrétiens de Jéhovah étaient actifs dans cinquante-quatre pays. En dehors des États-Unis, il y avait un peu plus de 53 000 hommes, femmes et adolescents qui passaient une partie de leur temps à prêcher la vérité biblique à leurs semblables. Aujourd’hui, trente et un ans plus tard, les témoins de Jéhovah prêchent avec zèle dans 208 pays. Et il y a environ vingt-quatre fois plus de prédicateurs hors des États-Unis qu’il y en avait en 1943.

Les missionnaires diplômés de Galaad ont contribué dans une large mesure à ces résultats prodigieux. Leur zèle, leur dévouement et le fait qu’ils ont volontairement abandonné le confort de leur foyer et accepté divers inconvénients, ont vivement impressionné ceux qui ont étudié la Bible avec eux. Nombre de ces personnes sont elles-​mêmes devenues des proclamateurs zélés du message du Royaume. À leur tour, elles en ont aidé d’autres à acquérir une connaissance exacte de la Bible.

Le Brésil offre un exemple remarquable de ce qu’ont accompli les missionnaires diplômés de Galaad. Quand les premiers d’entre eux sont arrivés à la fin de 1945, il y avait quelque 350 prédicateurs de la “bonne nouvelle” dans ce pays. Actuellement, il y en a 78 729.

Quelle est la raison d’un tel accroissement ? Comme N. H. Knorr, président de l’École biblique de Galaad, l’a montré dans les remarques qu’il fit devant les étudiants, les missionnaires ont continué l’œuvre commencée par Jésus Christ il y a plus de dix-neuf siècles. Jésus Christ était un prédicateur zélé de la “bonne nouvelle du royaume”. Ses apôtres et ses disciples ont poursuivi cette prédication, qui s’effectue aujourd’hui sur une grande échelle. En une seule année (du 1er septembre 1972 au 31 août 1973), 193 990 personnes ont été baptisées dans le monde.

Dans la dernière partie de son exposé, N. H. Knorr a relaté des faits de prédication vécus par des missionnaires en Amérique du Sud. Ces faits sont une preuve éclatante de la détermination et du zèle des missionnaires ainsi que de l’intérêt qu’ils témoignent aux gens de leur territoire, à qui ils s’efforcent de communiquer la connaissance exacte de la Parole de Dieu.

Voici ce qu’a raconté un couple de missionnaires du Venezuela. Tandis qu’ils prêchaient séparément, parlant aux gens de la Bible, une personne dit à la femme qu’elle ferait bien de quitter la rue, car des troubles se préparaient. Toutefois, ayant été averti par sa femme, le mari ne fut pas ébranlé, et tous deux continuèrent leur œuvre de prédication. Mais bientôt ils aperçurent des militaires qui cernaient chaque pâté de maisons. Ils se dépêchèrent donc de rentrer chez eux. La révolution grondait. Peu après leur retour, on sonna. Une voisine et sa fille, effrayées, demandaient à entrer. Les balles sifflaient tout le temps, et tous quatre se cachèrent sous le lit. Mais la voisine avait si peur qu’elle alla s’enfermer dans un placard. Chaque fois qu’il y avait un coup de fusil, elle répétait un “Je vous salue Marie”. Comprenant que cette femme avait vraiment besoin de connaissance exacte de la Bible, les missionnaires ont saisi l’occasion de lui parler de la Parole de Dieu. Au milieu de la fusillade, ils ont partagé avec elle le réconfort que donne la Bible.

Parfois, les gens réagissent très lentement au message du Royaume. C’est ce qu’a constaté une chrétienne qui est actuellement missionnaire en Argentine. Il y a trente ans, alors qu’elle se trouvait à Porto Rico, elle a rendu visite à un homme. Tout récemment, ce dernier lui écrivit pour l’informer qu’il était devenu un témoin baptisé de Jéhovah. Le témoignage sur le Royaume qu’elle lui a donné des années auparavant avait finalement porté du fruit.

Si les missionnaires diplômés de Galaad ont beaucoup de joies, ils ont aussi des problèmes. Une chrétienne, missionnaire dans l’extrême sud du Chili, devint malade et eut besoin d’une intervention chirurgicale. Ses ressources financières étaient limitées, mais elle ne songea pas à quitter son service. Elle trouva un médecin qui, appréciant l’œuvre des missionnaires, l’opéra gratuitement.

Plus tard, ce médecin demanda au missionnaire de rendre visite à sa fille. À la suite d’une maladie, elle était partiellement paralysée. Comme elle était danseuse, elle était très déprimée de devoir rester à la maison. Le missionnaire lui rendit visite et commença une étude biblique avec elle. Bientôt la gaieté revint et elle assista aux réunions des témoins de Jéhovah. Finalement, la fille, la mère et la bonne sont devenues témoins de Jéhovah. Bien que n’étant pas encore un témoin, le médecin est enchanté de l’excellente influence que l’étude des Écritures a eu sur sa fille.

Comme ceux qui sont partis avant eux, les étudiants de la cinquante-sixième classe de Galaad étaient impatients de se rendre dans les territoires qui leur ont été attribués. Venus de huit pays, ils allaient bientôt mettre leur formation à l’épreuve dans dix-sept pays. Tous ont le sentiment que la formation qu’ils ont reçue à Galaad a été très enrichissante. C’est ce qui ressort d’une lettre qu’ils ont écrite. Nous y lisons entre autres :

“Nous ne pouvons pas, dans cette lettre, exprimer parfaitement combien nous avons apprécié l’école. Mais nous voudrions vous faire connaître quelques déclarations des étudiants. Par exemple : ‘C’est comme si l’école avait mis la Bible sous un microscope. Nous voyons les détails et nous en comprenons toute la signification.’ Ou, pour dire les choses autrement : ‘La Bible nous paraît plus simple, parce que tout tourne autour d’un seul thème : le Royaume. Quand on a bien compris cela, le reste vient tout seul.’ (...) Nous sommes impatients de visiter les territoires qui nous ont été assignés dans les différentes parties du monde (...). Nous espérons avec ferveur pouvoir utiliser tout ce que nous avons reçu à la louange et à l’honneur de Jéhovah.”

S’ils continuent à suivre l’exemple de Jésus Christ et des missionnaires fidèles du vingtième siècle, les étudiants de la cinquante-sixième classe de Galaad sont assurés de pouvoir eux aussi contribuer à l’expansion du vrai culte dans le monde.

[Illustration, page 24]

56th Class March 1974

La cinquante-sixième classe de Galaad, l’École biblique de la Watchtower

Dans la liste ci-dessous, les rangées sont numérotées de l’avant vers l’arrière, et les noms inscrits de gauche à droite.

(1) Robertson, E.; Blatzheim, L.; Andersen, B.; Cason, L.; Buchmann, R.; Starycki, C.; Martin, M.; Jensen, V.; Fiore, G. (2) Scheffel, W.; Wood, S.; Fiore, J.; Petruch, R.; Scheffel, B.; Geelnard, I.; Stogre, R.; Schoenherr, I. (3) Petruch, F.; Andersen, P.; Cason, M.; Nabholz, E.; Toth, T.; Christensen, H.; Stogre, J.; Orozco, R. (4) van Selm, H.; Jakobsen, H.; Devoe, G.; Sellers, A.; Mathiesen, A.; Vestre, F.; Bode, B.; Witty, B. (5) Robertson, R.; Wolff, G.; Sellers, M.; Hale, C.; Christensen, P.; Jensen, T. ; Toth, J.; Martin, B. (6) Trad, G.; Mathiesen, H.; Blatzheim, W.; Hale, R.; Geelnard, K.; Mares, J.; Starycki, S.; Wood, J.; Nabholz, H.

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