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  • Notre enfant est né à la maison

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  • Notre enfant est né à la maison
  • Réveillez-vous ! 1974
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  • Notre décision
  • La naissance
  • Les bienfaits pour l’enfant
  • N’y a-​t-​il aucun danger ?
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Réveillez-vous ! 1974
g74 8/9 p. 21-24

Notre enfant est né à la maison

CETTE déclaration vous surprend-​elle ? Peut-être, si vous habitez un pays où presque tous les enfants naissent dans une maternité. Cependant, saviez-​vous que la plupart des enfants du monde, c’est-à-dire environ 98 pour cent, voient le jour à la maison ?

Pourquoi, dans certains pays dits évolués, cette coutume s’est-​elle perdue ? L’accouchement à la maternité est-​il vraiment préférable pour la mère et l’enfant ? Pourquoi choisir de mettre son enfant au monde à la maison ?

Voilà le choix devant lequel sont placés un nombre croissant de parents dans les pays où l’accouchement à domicile va à l’encontre des tendances médicales et sociales. Ici, au Canada, la majorité des enfants sont mis au monde par un personnel médical masqué et sous les lumières éblouissantes d’une salle de travail ; néanmoins notre fille est née à la maison.

Non pas par accident, mais parce que nous en avions décidé ainsi.

Notre décision

Nos trois autres enfants sont nés dans une maternité. Chaque fois je suis resté près de ma femme jusqu’à ce qu’elle soit emmenée par des internes et des infirmières. Au moment si extraordinaire de la naissance, elle était seule parmi des étrangers tandis que j’attendais dans le hall.

Nous nous sentions frustrés. Aussi quand nous avons appris que ma femme attendait notre quatrième enfant, nous avons décidé de participer tous deux à sa naissance.

De nombreuses maternités respectent et encouragent même ce désir des parents, en permettant au père de rester dans la salle de travail. Néanmoins, une maternité est une institution et non un foyer. Nous souhaitions une atmosphère plus chaleureuse et plus intime pour la venue du nouveau membre de la famille.

En outre, dans certaines maternités, des médecins pleins de préjugés ont administré de force des traitements médicaux non désirés à des nouveau-nés. Nous ne voulions pas prendre ce risque.

Nous avons donc décidé que notre enfant naîtrait à la maison.

Était-​ce là une décision imprudente ?

Certainement pas, si l’on compare les rapports provenant des pays où la plupart des naissances ont lieu à la maison à ceux des régions où les futurs pères, nerveux, emmènent en toute hâte leur femme à la clinique.

Selon un numéro récent du Scientific American, “les États-Unis occupent toujours un rang peu honorable, parmi les nations industrialisées, pour ce qui est de la mortalité infantile. Les dernières statistiques placent ce pays au 15ème rang”, avec une mortalité infantile supérieure à celle d’autres pays où la plupart des enfants naissent à la maison.

Dans son ouvrage Bon sens et accouchement (angl.), Madame Lester D. Hazell, auteur américain, écrit : “Au moment de la rédaction de ce livre [1969], nous perdons deux fois plus de mères en couches qu’en Angleterre et quatre fois plus qu’aux Pays-Bas (...). Les femmes américaines craignent à juste titre d’avoir un enfant. Notre façon de procéder a de quoi faire peur.”

En ce qui concerne les décès en couches au Canada, un rapport récent publié lors d’une réunion scientifique déclarait : “Le Canada n’a pas lieu de se féliciter.”

Néanmoins, en Amérique du Nord, il est parfois difficile de trouver un médecin qui accepte de mettre un enfant au monde à domicile. La majeure partie d’entre eux préfèrent les commodités d’une maternité. Par contre, certains sont de l’avis de ce médecin californien qui a dit : “Puisqu’il existe des gens qui désirent [l’accouchement à domicile], pourquoi le corps médical n’accéderait-​il pas à ce désir ?”

Notre problème fut résolu par une amie infirmière-accoucheuse qualifiée. Contrairement à d’autres pays où le taux de survie est plus élevé, le Canada ne reconnaît pas la profession de sage-femme. Cependant, l’accouchement à la maison est légal pour autant qu’on puisse assurer les soins nécessaires à la mère et à l’enfant. Une amie peut faire fonction de sage-femme. La loi canadienne lui interdit simplement de se faire rétribuer.

La naissance

Le jour de l’accouchement, nos autres enfants attendaient chez leurs grands-parents la venue de leur nouveau petit frère ou de leur nouvelle petite sœur. Ma femme est restée active jusqu’à la dernière minute. À 18 h 35 notre fille est née, s’annonçant à grands cris comme tout nouveau-né qui s’attend à être bien accueilli.

Les douleurs ont duré plus de douze heures, mais ma femme se sentait mieux que lors des accouchements précédents. Dans les cliniques, on procède généralement à une incision pour faciliter la naissance. Mais cette fois, les mains habiles de notre sage-femme ont rendu cette incision inutile.

Dès sa naissance, notre amour de petite fille nous remplissait de joie. Moins d’une heure plus tard, nous avons fait venir nos trois autres enfants. Ils se sont précipités vers la chambre à coucher, se sont arrêtés, puis ils ont avancé respectueusement sur la pointe des pieds. Un sourire radieux sur les lèvres, maman était assise dans son lit, tenant dans ses bras une petite créature aux yeux brillants tout emmaillotée.

L’émerveillement de nos enfants a donné une signification plus profonde encore aux paroles du psalmiste : “Voici, les fils [et les filles] sont un héritage de Jéhovah ; (...) une récompense.” — Ps. 127:3.

Ce soir-​là, nos deux autres filles, de neuf et quatre ans, ainsi que notre fils de six ans se sont penchés à tour de rôle sur le lit de leur petite sœur endormie, et l’ont embrassée en lui souhaitant bonne nuit. Ensuite nous sommes tous allés nous coucher.

Les bienfaits pour l’enfant

Dès le début, notre enfant a fait partie de la famille. Il mangeait quand il avait faim, dormait quand il avait sommeil, et rapidement il se familiarisa avec le son de nos voix. Il n’a jamais connu l’isolement forcé des enfants nés à la maternité.

Notre petite fille répondait à l’amour qui lui était toujours dispensé dès qu’elle en avait besoin. À cinq jours, son poids était supérieur à celui de sa naissance. Nos autres enfants avaient accusé une perte de poids sensible durant la semaine qui avait suivi leur naissance.

Ma femme était plus détendue à la maison qu’à l’hôpital. Elle n’a pas ressenti ce sentiment d’abattement qui frappe souvent les mères quelques jours après l’accouchement. D’autres femmes ont fait la même expérience.

Le Dr John J. Miller, chef du service d’obstétrique à l’hôpital de San Francisco, fit une déclaration qui donne à réfléchir. Nous citons : “L’habitude de séparer la mère de l’enfant à la naissance et pendant la plus grande partie des jours suivants est un manque de considération presque criminel à l’égard des besoins de l’un comme de l’autre.”

Certaines maternités reconnaissent ces besoins et laissent la mère et le bébé ensemble.

Toutefois, quand la mère accouche à la maison, il en résulte des bienfaits qu’aucune clinique ne peut assurer. Nos autres enfants ont accepté leur nouvelle sœur le jour même de sa naissance ; ils n’ont jamais pu lui reprocher d’avoir tenu leur mère éloignée de la maison pendant une semaine.

Souvent l’amour des autres enfants et du père pour le nouveau-né ne se développe que lorsque ce dernier est à la maison. Il n’en a pas été ainsi dans notre famille.

N’y a-​t-​il aucun danger ?

Dans les parties du monde où les parents se fient presque entièrement aux médecins et aux maternités en matière d’accouchement, certains pourraient croire qu’une naissance à la maison présente des risques.

En est-​il bien ainsi ?

“Les enfants devraient-​ils naître à la maison ?” demande le Dr Ashley Montagu, et il répond : “Quelle question ! Où devraient-​ils naître, sinon au foyer ? À l’hôpital ? Mais je croyais que l’hôpital était un endroit où l’on vient se faire soigner pour une maladie ou une blessure (...). La grossesse, l’accouchement, ce ne sont pas des maladies.”

Certains pays où la plupart des accouchements se font à la maison ont enregistré un taux de survie supérieur à celui de l’Amérique du Nord, où les enfants naissent généralement à la maternité d’un hôpital. Notre infirmière-accoucheuse a mis au monde des centaines d’enfants sans avoir besoin d’un médecin, sans même que la mère soit déchirée.

Manifestement, on exagère beaucoup les problèmes de la naissance en Amérique du Nord.

“Certains faits indiquent que dans ce pays l’accouchement à domicile, quoique moins distingué, est plus sûr”, dit Madame Hazell dans son livre Bon sens et accouchement.

Dans les années 50, alors qu’une mère, sur mille mourait en couches, aux États-Unis, le personnel d’un centre de maternité, mit au monde 8 339 enfants à domicile, dans les bas-quartiers de Chicago. Aucune mère ne perdit la vie.

Pendant trois ans, de 1960 à 1963, un service de sages-femmes a fonctionné dans le comté de Madeira, aux États-Unis ; la mortalité infantile diminua de moitié. De 23,9 pour mille, elle passa à 10,3 pour mille. On revint ensuite au système hospitalier et aux médecins ; un an plus tard, la mortalité infantile avait triplé, atteignant 32,1 pour mille.

Les accouchements à domicile risquent moins de subir les conséquences des marottes médicales, que l’on confond souvent avec les progrès véritables. Prenons comme exemple les accouchements sous anesthésie qui ont conduit à des complications dues au manque d’oxygène pour le cerveau de l’enfant. En outre, les mères et les enfants ne sont pas exposés à la contagion toujours possible dans un hôpital.

Quand l’enfant naît à la maison, le médecin ou la sage-femme est un hôte au foyer. On s’occupe principalement du bien-être et du confort de la mère et du bébé. Le père n’est pas écarté comme un objet encombrant ; il reste le chef et le protecteur de la famille.

Citons enfin un médecin du Service de la santé publique de Californie qui dit : “Nous considérons que le recours aux sages-femmes est un moyen d’humaniser l’accouchement.”

Autres considérations

Les parents chrétiens envisagent encore un autre facteur. Ils veulent des médecins qui respectent leur désir quand ils refusent un traitement contraire à la loi de Dieu sur le sang. — Actes 15:28, 29.

Dans de nombreuses maternités, un médecin met l’enfant au monde et un autre le soigne après sa naissance. Les parents prudents voudront avoir l’assurance que tous les médecins respecteront leur volonté.

Il est arrivé que l’on fasse des transfusions sanguines à un nouveau-né contre la volonté de ses parents, qui demandaient un autre traitement plus sûr. Des parents ont dû emmener leur enfant de l’hôpital pour éviter une pareille tragédie. D’autres se sont arrangés pour que l’accouchement ait lieu à la maison.

On oublie que ce ne sont pas les médecins et les infirmières qui accouchent, ce sont les mères. Cette faculté a été donnée par un Créateur plein de sagesse. Des soins adéquats avant la naissance permettent souvent de détecter et de limiter les problèmes qui peuvent parfois surgir à cause de l’imperfection humaine.

Encore beaucoup à apprendre

Notre enfant est donc né à la maison et nous sommes convaincus que cela a apporté des bienfaits particuliers à la mère, à l’enfant et à toute la famille.

Néanmoins, notre expérience et d’autres semblables ne nous permettent pas de fermer le dossier de l’accouchement. Il y a encore beaucoup à apprendre.

Nous avons vraiment un grand privilège. Même les anges dans les cieux ne peuvent procréer. Toutefois, ce privilège qui est le nôtre entraîne des responsabilités. Les parents qui ont vécu à deux le grand moment de la naissance se rappelleront qu’ils doivent aussi partager ces responsabilités.

Votre famille va-​t-​elle bientôt s’agrandir ? Le père sera-​t-​il présent à l’accouchement ? Le bébé naîtra-​t-​il à la maison ou dans une maternité ? C’est à chacun de décider.

Quel que soit votre choix, puissiez-​vous connaître la joie de voir votre petit enfant se conformer à votre enseignement basé sur la Parole de Dieu ‘pour que cela aille bien pour lui et qu’il reste longtemps sur la terre’ ! — Éph. 6:3.

— D’un de nos lecteurs

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