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  • g74 22/11 p. 21-23
  • Quelques-uns de leurs meilleurs souvenirs

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  • Quelques-uns de leurs meilleurs souvenirs
  • Réveillez-vous ! 1974
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Réveillez-vous ! 1974
g74 22/11 p. 21-23

Quelques-uns de leurs meilleurs souvenirs

L’ENFANCE est généralement une époque heureuse. On n’a ni responsabilité ni souci, et on est débordant d’énergie, de gaieté et de curiosité. Mais là s’arrêtent les points communs à tous les enfants, car les moments les plus joyeux varient suivant les circonstances.

Un jeune homme par exemple raconte en ces termes un souvenir du temps où il avait six ans : “J’étais enfant unique et un de mes camarades avait une petite sœur. Après avoir joué avec moi, il rentrait chez lui et il pouvait alors jouer avec sa sœur. Moi, je n’avais pas de sœur avec qui jouer et je souhaitais vivement en avoir une. Quand mes parents m’ont appris qu’il y aurait bientôt un bébé à la maison, j’ai su tout de suite que ce serait une fille. Je ne pourrais pas exprimer la joie que j’ai éprouvée quand ma sœur est née. C’était exactement ce que je désirais et j’étais très heureux.”

Avec d’autres enfants et seul

La plupart des enfants aiment jouer avec de petits compagnons. Une jeune femme se souvient : “Quand j’étais enfant, j’aimais jouer en plein air. Nous avions tant de plaisir ! En hiver, nous attendions la neige avec impatience. Nous faisions des courses de traîneaux, des bonshommes de neige, nous nous lancions des boules de neige. Aussi, lorsque nous faisions quelque chose de mal, nos parents nous punissaient en nous obligeant à rester à l’intérieur. En d’autres saisons, nous sautions à la corde, nous jouions au cochonnet ou à la marelle, nous organisions des chasses au trésor. S’il pleuvait, nous faisions la classe à nos poupées. Quel temps heureux !”

Bien sûr, tous les enfants ne sont pas les mêmes. L’enfant unique n’a pas l’habitude des compagnons de jeu. Celui qui appartient à une famille nombreuse préfère s’éloigner des autres pour agir à sa guise. Ses meilleurs moments sont ceux qu’il passe seul, tranquille. Voici comment s’exprime un garçon de neuf ans, enfant unique :

“J’adore lire. Tout d’abord, je peux lire la Bible et connaître la volonté de Dieu. Lire est donc important. Mais j’aime lire parce que c’est une occupation tranquille. Quand je lis des histoires vécues par d’autres gens, c’est comme si j’étais avec eux. Naturellement j’aime bien aller à la plage ou à la montagne avec Maman et Papa. Mais quand je suis seul, j’aime beaucoup lire.”

En est-​il de même pour vos enfants ? Ont-​ils découvert la joie de la lecture sérieuse qui leur apprend à connaître le vaste monde ? Ou bien, leur permettez-​vous de rester assis pendant des heures devant la télé qui non seulement pense pour eux mais, pis encore, risque de développer des idées de violence dans leur esprit impressionnable ?

Jouer à faire semblant et développer des talents

Les films sont une source de plaisir pour beaucoup d’enfants. Comme ils aiment jouer à faire semblant, les films leur donnent le moyen de s’échapper dans un monde imaginaire. Une femme qui était enfant unique raconte ce qui suit :

“Quand j’étais petite, j’allais souvent au cinéma ; ensuite, je m’imaginais à la place de la vedette, et je faisais ce que je lui avais vu faire. Évidemment, je devais vite redevenir moi-​même. Mais entre-temps c’était amusant de jouer à être quelqu’un d’autre.” Malheureusement aujourd’hui les films n’apportent pas grand-chose de sain aux jeunes esprits, aucun modèle qu’ils puissent copier.

Le développement de talents naturels peut apporter beaucoup de joie à un enfant. Une petite fille de huit ans qui aime beaucoup dessiner prend plaisir à donner ses dessins aux autres. Elle raconta : “J’ai dessiné un portrait de ma maman et je le lui ai donné. J’ai été très contente de voir qu’elle le mettait dans sa chambre. Maintenant, chaque fois que j’entre dans sa chambre, je vois mon dessin.” Son visage reflétait sa joie.

Encouragez vos enfants à développer leurs talents ; vous les préparerez ainsi à servir les autres et à donner d’eux-​mêmes.

Le temps passé avec les parents

Bien que les enfants aiment la compagnie d’autres enfants, ils désirent aussi être avec leurs parents. Pour s’en rendre compte, un père ou une mère n’a qu’à regarder son petit enfant. Ce dernier a un sourire épanoui comme s’il disait : “Je t’aime. Je désire être avec toi. Tu me rends heureux.”

Est-​ce le cas de votre enfant ? Peut-être êtes-​vous parfois contrarié quand il est constamment sur vos talons. Votre agacement est compréhensible, mais n’oubliez pas que ces moments passent si vite. Votre petit grandit, et bientôt son enfance ne sera plus qu’un souvenir. Essayez donc de passer le plus de temps possible avec lui ; vous emmagasinerez tous deux d’heureux souvenirs.

Certains parents pensent qu’ils rendent leurs enfants heureux en leur donnant des cadeaux. Aussi les comblent-​ils de choses dont ils ont été privés dans leur enfance. Ils font erreur, car les choses matérielles seules ne rendent personne vraiment heureux, pas même les enfants. Naturellement, ces derniers aiment recevoir des présents, mais quand ils sont très petits, ils s’amusent souvent mieux avec la boîte qui contenait le cadeau qu’avec celui-ci.

La raison, c’est que les enfants aiment faire travailler leur imagination. Pour un petit garçon, une simple boîte à chaussures peut devenir en quelques minutes un bateau, un avion, une caverne ou un camion. Avec un jouet mécanique il n’a qu’à regarder, et bientôt il s’ennuie. Les jouets sont nécessaires, mais rien n’est comparable au temps et à l’attention que les parents accordent à leurs enfants.

En fait, les enfants ont soif d’amour, et aucun bien matériel ne peut remplacer l’amour. C’est pourquoi les jeunes sont souvent plus heureux quand ils se livrent à une activité quelconque avec leurs parents. Cela n’a pas besoin d’être quelque chose de spécial. Ce peut être un pique-nique, une promenade au parc ou en forêt ou même une conversation paisible. L’important c’est d’être ensemble.

Un père avisé comprend que rien ne peut remplacer l’amour et le dévouement qu’il donne à ses enfants, surtout au cours des années de formation. Certains hommes en vue ont hérité de grandes richesses et cependant ils n’ont jamais bien connu le père qui les leur a laissées. Celui qui se rappelle les bons moments passés avec son père se sent riche en vérité, quelle que soit sa condition financière. L’amour et l’admiration qu’il éprouve pour son père se reflètent dans le ton de sa voix et l’éclat de son regard, quand il raconte ses souvenirs. Sont-​ce là les sentiments que vous suscitez chez votre fils ?

Unité familiale

Pour des enfants, n’importe quel endroit peut sembler particulier si leurs parents sont avec eux. Par exemple, une visite au jardin zoologique en compagnie de son père et de son frère apparaissait comme une véritable aventure à un garçon de huit ans. Ses yeux brillaient tandis qu’il la racontait : “Nous avons vu des lions, des tigres, une girafe et un gros éléphant. Mais je n’aimais pas du tout l’odeur de certains d’entre eux, pouah ! (Et il plissait son petit nez.) Je voudrais bien avoir des animaux comme ceux-là pour compagnons de jeu.” Puis il ajouta : “Mon papa a dit que dans le nouvel ordre de choses de Dieu, les animaux ne seront pas en cage. J’en suis bien content.”

Souvent les enfants apprécient un changement tout autant que leurs parents. Un petit garçon de dix ans et demi considérait un voyage fait en famille comme un événement marquant dans sa jeune vie. Il disait :

“L’année dernière nous sommes allés en vacances à la campagne. C’était très différent de la ville ; il y avait beaucoup d’arbres ; c’était très joli. Nous avons logé à l’hôtel et pris nos repas dans la salle à manger. J’aimais beaucoup cela. C’était amusant d’avoir quelqu’un qui vous servait et vous apportait ce que vous commandiez. Cela m’a beaucoup plu de faire des excursions en voiture, de voir différentes choses et comment les autres gens vivent.”

Même quand la famille n’a pas les moyens de voyager, elle peut passer de joyeux moments dont elle gardera longtemps le souvenir. Une femme d’une île des Antilles parlait ainsi de certains de ces moments : “Notre famille comptait sept enfants et nous étions très heureux de partager diverses activités. Le déjeuner était particulièrement agréable. Après le dîner, nous nous réunissions autour de notre père qui nous lisait un passage de la Bible. D’autres fois, il jouait du violon et nous chantions et dansions. Nous étions surtout heureux quand il venait des invités d’autres parties de l’île ; nous pouvions alors veiller plus tard et écouter parler les adultes.”

L’éducation familiale est un bienfait

En vérité, les parents jouent le rôle principal dans l’éducation des enfants. S’ils donnent le bon exemple, les enfants trouveront une joie véritable à servir Jéhovah Dieu. Une petite fille de dix ans à qui l’on demandait ce qu’elle aimait le plus répondit : “J’aime surtout aller à la Salle du Royaume parce que j’aime Jéhovah et j’aime son peuple.” Ces paroles reflètent bien le bon enseignement qu’elle avait reçu.

Les enfants qui reçoivent une telle éducation s’intéressent souvent beaucoup aux autres. Une fillette de onze ans, dont la mère est témoin de Jéhovah depuis plus de deux ans mais dont le père refusait d’étudier la Bible, relate ce qui suit :

“Je pensais depuis longtemps à mon papa. Maintes fois je lui ai demandé de venir avec nous à nos réunions d’étude biblique, mais il refusait toujours. Je lui ai dit que je ne voulais pas avoir un nouveau papa dans l’ordre nouveau de Dieu et que s’il n’étudiait pas la Bible il n’y serait pas. Aussi le jour le plus heureux de ma vie fut celui où mon père vint pour la première fois à la Salle du Royaume.” Pour cette petite fille, aucun cadeau ne pouvait se comparer à ce moment joyeux.

Qu’il est agréable d’entendre des enfants exprimer leurs raisons d’être heureux et leur gratitude envers leurs parents et leur Créateur pour la vie dont ils jouissent ! Les parents jouent vraiment un rôle vital en contribuant à ce bonheur et en dirigeant bien leurs enfants.

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