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  • L’abus de l’alcool menace la jeunesse

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  • L’abus de l’alcool menace la jeunesse
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 8/6 p. 16-18

L’abus de l’alcool menace la jeunesse

SAVIEZ-​VOUS que dans les écoles secondaires des États-Unis, 14 pour cent des “grands” du sexe masculin s’enivrent une fois par semaine ? En outre, 23 pour cent environ de tous les élèves du niveau secondaire boivent jusqu’à l’ivresse au moins quatre fois par an. C’est ce qu’indique le Second rapport spécial sur “L’alcool et la santé”, récemment soumis au Congrès par l’Institut national pour l’étude de l’alcoolisme.

Le Dr Morris Chafetz, directeur de l’Institut, déclara que la “presque totalité” des jeunes gens prennent de l’alcool et qu’“une proportion élevée en abusent”. Selon Don Phelps, directeur de l’Institut pour la lutte contre l’alcoolisme, 50 pour cent des jeunes gens interrogés, âgés de 18 à 21 ans, ont reconnu faire usage d’alcool tout en conduisant. Il ajouta : “Ils sont de plus en plus nombreux à s’adonner à la fois à la drogue et à la boisson (...). Ils abusent donc de deux sortes de drogues, au lieu d’une seule.”

Aux États-Unis, l’abus de l’alcool a été appelé ‘le problème de toxicomanie numéro un’. Dans d’autres pays également l’alcoolisme menace la jeunesse, et notamment en France, où même les enfants sont concernés.

Lorsque des jeunes prennent place derrière un volant après avoir bu, le danger est considérablement accru. Un sociologue découvrit par exemple qu’à London, au Canada, les accidents de voiture impliquant des jeunes garçons de dix-huit et dix-neuf ans pris de boisson avaient plus que triplé depuis 1971, date à laquelle on a ramené à dix-huit ans l’âge légal de la consommation d’alcool.

Beaucoup d’adolescents anglais ont abandonné les stupéfiants pour l’alcool, car ils ne peuvent payer les prix exorbitants exigés par les trafiquants de drogue. Marcus Grant, directeur du Centre d’éducation pour alcooliques à Londres, dit : “Dès qu’ils atteignent 18 ans et ont le droit d’entrer dans une taverne, beaucoup s’engagent sur la voie qui fera d’eux des alcooliques invétérés.”

Toutefois, parmi la jeunesse, les adolescents ne sont pas les seuls menacés. Loin de là ! Même des enfants de neuf à douze ans peuvent être des alcooliques. Une jeune fille actuellement âgée de dix-neuf ans raconte qu’elle se mit à boire à l’âge de onze ans. “Je buvais sur le chemin de l’école, dit-​elle. Je mettais [la boisson] dans un biberon pour pouvoir la siroter toute la journée.” On estime qu’il y a aux États-Unis 450 000 adolescents et enfants alcooliques.

Dans une cantine scolaire, les élèves peuvent ajouter un peu de whisky ou de gin à leur lait. Certains élèves sautent des cours pour pouvoir consommer des boissons alcooliques qu’ils ont volées ou que des personnes plus âgées leur procurent. D’autres boivent à la récréation, lors de rencontres sportives ou pendant les réunions scolaires de l’après-midi. À propos d’une réunion d’étudiants en fin de semestre, un conseiller déclara : “Je n’avais encore rien vu de semblable. Ils buvaient comme s’il n’y avait pas de lendemain.”

Quelle importance cela a-​t-​il ?

Pour certains jeunes gens, boire est une chose sans importance, et beaucoup de parents semblent penser de même. Don Samuels, qui coordonne les efforts d’éducation dans le domaine de la drogue, dit à ce sujet : “Souvent, quand nous informons un père ou une mère que, son enfant se conduit mal et sent l’alcool, la réaction est : ‘Dieu merci ! Je pensais qu’il se droguait.’” Cependant, au dire du Dr Morris Chafetz, l’alcool est “la drogue qui fait le plus de ravages, celle dont on abuse le plus”. Est-​ce vraiment aussi grave que cela ?

“Même une petite quantité d’alcool dans le sang agit sur le système nerveux comme un sédatif, mais une concentration de 0,4 pour cent et au-dessus entraîne le coma et la mort”, écrivit Michael Acker (dans l’ouvrage Partisans et adversaires de la prohibition ; la boisson — quels sont les risques ? [angl.]). Il déclare entre autres :

“Consommé avec modération et à faible concentration, l’alcool excite l’appétit, stimule la sécrétion des sucs gastriques et facilite la digestion. Une grande quantité d’alcool à forte concentration risque d’entraîner des troubles digestifs. Si l’ivresse est atteinte, le processus de la digestion peut s’arrêter et des vomissements se produisent. (...)

“Une petite quantité d’alcool dans le sang affecte aussi légèrement la vision, le jugement, la réflexion et le contrôle musculaire. Une grande quantité entrave sérieusement et même suspend ces facultés sensorielles ou mentales. Quand le jugement et la discrimination sont altérés, le buveur agit avec une liberté qui lui donne l’impression d’être stimulé. En réalité, les centres supérieurs du cerveau sont engourdis plutôt que stimulés. L’euphorie de l’alcoolique est causée par une diminution des inhibitions et un affaiblissement du jugement.”

On notera avec intérêt que la Bible dit : “Le vin est moqueur, la boisson enivrante est turbulente, et quiconque se laisse égarer par cela n’est pas sage.” (Prov. 20:1). Certes, le vin n’est pas mauvais en lui-​même, mais si l’on en boit jusqu’à l’ivresse, il a des effets néfastes. Les fonctions du cerveau sont perturbées et l’intempérant se rend ridicule.

Les jeunes gens sensés ne considèrent pas avec légèreté l’abus de l’alcool ; ils ne haussent pas les épaules en disant : “Quelle importance ?” Les risques physiques et mentaux qu’entraînent les excès de boisson sont bien connus.

Même un alcoolique peut se rendre compte que la situation devient dangereuse. Un jeune garçon de Los Angeles, en Californie, reconnut : “J’ai commencé à boire quand j’avais neuf ans. (...) J’ai cessé quand j’en avais quinze. La raison ? J’étais en train de mourir.” Il poursuivit en disant :

“Pendant des années j’étais ivre presque tout le temps. Durant les huit derniers mois avant que je ne cherche de l’aide, je ne quittais pas ma chambre aux rideaux tirés, sauf pour aller chercher de l’alcool. À la fin, je suis resté pendant des semaines presque sans manger ; je regardais la télé et je buvais jusqu’à ce que je perde conscience. Ma mère m’apportait à manger, mais je laissais l’assiette sur le sol, et je pouvais entendre les cafards se disputer la nourriture. J’étais faible.

“Puis un jour, j’ai compris que je devais faire un choix : essayer de cesser de boire, devenir fou, ou mourir.”

Les causes

Pourquoi tant de jeunes gens sont-​ils victimes de l’alcoolisme ? Il y a de nombreuses raisons. Examinons les principales ainsi que les remèdes à apporter.

Dans beaucoup d’endroits, la consommation de boissons alcooliques est devenue à la mode. Les jeunes voient les adultes boire à la maison, au restaurant ou ailleurs. Peut-être avez-​vous de jeunes enfants. Dans ce cas, considérez votre attitude à l’égard de l’alcool, car vos enfants suivront sans doute votre exemple. Dans certaines régions, la loi défend même aux parents de donner des boissons alcooliques à leurs enfants mineurs.

Êtes-​vous un jeune homme ou une jeune fille ? Peut-être vos camarades se moqueront-​ils de vous si vous ne buvez pas avec eux. Ils vous accuseront de manquer de maturité et d’être une mauviette parce que vous êtes incapable d’ingurgiter des quantités de bière, de vin et d’alcool. Mais en réalité, qu’est-​ce qui est le plus facile ? Suivre la foule, ou dire non ? Qui est le plus fort, celui dont le courage chancelle, ou celui qui a le bon sens de refuser ? La réponse est évidente.

Ceux qui abusent de l’alcool ne font certainement pas preuve de maturité. “L’alcoolique quitte le monde des adultes pour retourner dans celui de l’enfance, physiquement et psychologiquement”, dit le Dr Giorgo Lolli. Et il ajoute : “Il ne fait plus de distinction entre ses perceptions mentales et ses sensations physiques. Il est réduit à l’impuissance et a besoin de soins comme un bébé.”

D’ailleurs, pourquoi vos camarades veulent-​ils vous enivrer ? Espèrent-​ils s’amuser en vous voyant perdre le contrôle de vous-​même, en paroles ou autrement ? Ils se gausseront alors de vous et vous traiteront cruellement. Est-​ce là ce que vous désirez ?

Vos excès risquent aussi de vous rendre malade au point de vous faire vomir. Pensez-​vous recevoir de l’aide de vos compagnons ? Vraisemblablement ils vous abandonneront. Ce n’est certes pas là une chose agréable à envisager.

Si vous êtes une jeune fille et qu’on vous ait enivrée, vous vous sentirez déshonorée en revenant à vous. Mais supposons que vos camarades aient des intentions immorales. Vos réflexes ont disparu et vous vous trouvez dans un état d’impuissance. Vous pourriez alors vous laisser aller à une mauvaise conduite et ruiner votre vie. Ce n’est sûrement pas ce que vous désirez.

Il est sage d’envisager les conséquences de ses actes. En tant que parents, voyez si vos enfants ne sont pas ou ne risquent pas de devenir victimes de l’alcoolisme. Parlez aimablement de la question avec eux. Si c’est nécessaire, exigez qu’ils changent de compagnons. Quant à vous, jeunes gens, parlez franchement avec vos parents ou vos tuteurs. Veillez à fuir les dangers de l’alcoolisme.

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