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  • g75 22/7 p. 13-15
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  • Curieux animaux de Colombie
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 22/7 p. 13-15

Curieux animaux de Colombie

De notre correspondant en Colombie

DES vers de terre semblables à des serpents. Des papillons plus grands que des oiseaux. Des grenouilles plus dangereuses que des tigres. Des cerfs de la taille d’un lapin. Ce sont là quelques-uns seulement des animaux curieux que l’on rencontre en Colombie.

Nos épaisses forêts pluviales, nos hautes montagnes, nos vastes plaines herbeuses et nos déserts arides abritent une grande diversité d’animaux. Nous avons, dit-​on, 259 espèces et sous-espèces de mammifères, y compris 8 espèces de félidés et 31 représentants des primates, singes et autres animaux de ce genre. En outre, 1 500 espèces d’oiseaux vivent ici ou y émigrent.

Des vers énormes

Aussi étrange que cela paraisse, il existe des vers plus grands que beaucoup de serpents. Des artistes précolombiens en ont représenté sur des poteries et, en 1956, on s’est efforcé d’en trouver. Finalement, on en a découvert dans le páramo (région haute et froide), au sud-ouest de la Colombie, près de la ville de Popayán. Certains mesuraient jusqu’à 1,50 m de long et avaient plus de cinq centimètres de diamètre. Ils paraissent noirs, mais en réalité ils sont bleu foncé et verts quand on les regarde à la lumière.

Ces énormes vers ne se trouvent que dans les hautes montagnes de 3 900 à 4 200 mètres, au-dessus de la zone des forêts, mais au-dessous de celle des neiges éternelles à cette latitude. Pour établir une comparaison, le fameux mont Cervin, entre la Suisse et l’Italie, s’élève à 4 478 mètres.

Ces vers géants fouissent juste sous la surface et on les voit souvent sur les sentiers, ce qui ne signifie pas qu’ils sont faciles à prendre. Proportionnellement, un homme doit faire autant d’efforts pour en tirer un du sol qu’un rouge-gorge pour attraper un ver ordinaire. Il vaut d’ailleurs mieux ne pas tirer trop fort, car ce ver, formé de grands segments, se diviserait. Plus de la moitié de l’animal doit être hors du sol pour qu’on puisse le prendre sans dommage.

Des papillons plus grands que des oiseaux

À une altitude beaucoup moins élevée, dans la vallée du Cauca, près de Cali, capitale du département de Valle, on rencontre des papillons nocturnes plus grands que des oiseaux. Il y a quelques années, on en a capturé un qui se trouve actuellement dans un musée de Paris. Il a vingt-six centimètres d’envergure.

Ce géant vermiculé gris et noir prétendait au titre de papillon le plus grand du monde quand on en a découvert un plus grand encore. Ce dernier détenteur du record mesure environ trente-trois centimètres. Il est exposé au Musée d’histoire naturelle de Cali.

Une courte promenade ne vous fera peut-être pas découvrir ces géants du monde des lépidoptères, mais vous rencontrerez une variété de beaux papillons diurnes. Il y en a de grands, de petits, brillamment colorés de bleu, d’orange ou de gris-brun. Certains ont une fausse tête sur la queue, afin de tromper leurs ennemis ; d’autres ont sur leurs ailes ce qui semble être le nombre 98. La nuit, la lumière de la véranda attire toutes sortes de papillons nocturnes dont quelques-uns ressemblent même à des feuilles mortes.

Des grenouilles plus dangereuses que des tigres

Ces dangereuses grenouilles sont si petites qu’elles tiendraient dans une cuillère à café. Elles n’attaquent pas l’homme, mais elles ont, dans la peau, un poison très violent dont les Indiens se servent pour rendre leurs flèches mortelles.

Ces créatures minuscules, striées de noir et de jaune, vivent dans la jungle du Chocó, dans l’ouest de la Colombie, région très humide. Les Indiens attrapent les grenouilles en imitant leurs tchi, tchi, tchi, tchi, puis en s’en saisissant prestement dès qu’elles répondent. Les grenouilles sont maintenues au-dessus d’un feu jusqu’à ce que la chaleur fasse suinter le poison qui est alors recueilli et dont on enduira les pointes des flèches.

Il faut 2 400 de ces grenouilles pour obtenir 30 milligrammes de poison — assez, estime-​t-​on, pour tuer 3 000 000 de souris. Dès que le poison a traversé la peau de l’homme, celui-ci a un goût de métal dans la bouche et il se met à transpirer. Puis il y a constriction du cœur et finalement la mort survient. Chose curieuse, à la mort de l’animal, un enzyme détruit le poison. Celui-ci ne peut donc être produit que par des grenouilles vivantes.

La médecine s’intéresse à ce poison, car il est semblable au curare, d’Amérique du Sud également, et à la strophantine, d’Afrique du Sud. Tous deux sont employés en chirurgie et pour traiter les maladies de cœur. À présent on pense que le poison de la grenouille kokoá pourrait servir au même usage.

Un cerf “de poche”

Un cerf peut-​il être aussi petit qu’un lapin ? Eh bien oui, à peu de chose près. Le pudu mephistophiles ne pèse que onze kilos environ. Ce cervidé miniature à face sombre vit dans les Andes, sur la frontière entre la Colombie et l’Équateur, à la même altitude que le ver géant. Son domaine est très limité.

Comme c’est le cas de nombreux animaux, le poudou a son propre territoire et il n’en sort pas. Ce petit cerf ne possède évidemment qu’un petit territoire et, de ce fait, il est facilement rattrapé par les chiens.

On connaît très peu les mœurs du poudou et les naturalistes colombiens espèrent qu’on prendra des mesures pour le protéger. Son extinction serait une grande perte.

Félins de Colombie

Il y a aussi huit espèces de félins en Colombie. Les plus connus sont le jaguar (le tigre d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud) et le puma, appelé aussi lion des montagnes ou couguar. L’ocelot et le jaguarundi, plus petits, sont deux chats sauvages très intéressants. Mais le plus intéressant, au dire de beaucoup, est le margay ou chat tigré.

Le margay n’est guère plus grand qu’un chat domestique et il est presque aussi folâtre. Sa robe est parsemée de taches rondes, noires et jaunes, qui s’allongent sur le dos ainsi que sur la tête où elles deviennent même des rayures. Il est si beau et si amusant qu’on a envie de l’emmener chez soi.

Le zoo de Matecaña, à Pereira, en Colombie, possède un couple de ces petits charmeurs. On a observé l’un d’eux qui jouait avec une feuille sèche tout comme l’aurait fait un chat domestique. Il vint donner de délicats coups de pattes à un carnet que quelqu’un avait approché de sa cage, sans y laisser la moindre trace de griffe. On a également remarqué qu’il était très prudent.

Rien ne put le faire approcher de la cage voisine où un grand ocelot manifestait des sentiments peu amicaux. Quant au second margay, il alla se placer près de son autre voisin, un ourson. À chaque passage de ce dernier, il soufflait et crachait, comme le fait un chat domestique devant un chien. Il savait très bien que l’ourson ne pouvait pas l’atteindre.

Dans leur habitat naturel, ces chats sont actifs pendant la nuit et vivent dans les arbres. À cause de leur timidité et de l’épaisseur de leur jungle natale, on les connaît relativement mal.

Des oiseaux remarquables

Quand on lui demanda quel animal de Colombie elle trouvait le plus intéressant, une naturaliste du Musée d’histoire naturelle de Cali répondit sans hésitation : “La harpie.” Bien que cet oiseau ne soit pas exclusivement colombien, puisqu’il vit un peu partout en Amérique tropicale, ce choix se comprend très bien.

Cet aigle n’a rien du monstre de la mythologie grecque qui possédait une tête de femme, un corps et des serres d’oiseau de proie. C’est au contraire un bel oiseau grisâtre de grande taille. Son nom vient sans aucun doute de sa face curieuse et cependant pleine de majesté qui a vraiment quelque chose d’humain. La double huppe qui couronne sa tête renforce encore cette ressemblance, car elle fait penser à une coiffure de femme. Les grandes femelles pèsent près de treize kilos ; c’est pourquoi on affirme que ces aigles sont les plus lourds de tous, bien que ceux d’Amérique du Nord soient plus grands.

Un certain oiseau, le condor, est considéré comme le symbole de la Colombie. Ce majestueux vautour, d’une envergure de trois mètres, plane sur les sommets des Andes. C’est à présent une espèce menacée. On pense qu’il n’en reste plus que deux cents en Colombie, quoi qu’il y en ait davantage dans les autres pays d’Amérique du Sud.

Le Musée d’histoire naturelle de Cali possède un certain nombre de colibris, dont celui que l’on croyait être le plus grand. À présent cependant on aurait vu une variété plus grande encore dans les contreforts des Andes, au-dessus de Pereira. Bien sûr, on peut facilement se tromper. Mais quand on pense combien certains représentants de la faune colombienne sont encore mal connus, il est vraisemblable que de nombreuses espèces restent à découvrir. Rappelez-​vous que le ver géant n’a été redécouvert qu’à la fin des années 50.

En même temps, quantité d’animaux colombiens ont vu leur nombre diminuer considérablement, notamment des oiseaux comme le kamichi cornu, l’aigrette commune, l’ibis au cou nu et le condor. De plus, le jaguar, l’ours à lunettes, le poudou et le puma sont en danger d’extinction.

Heureusement, un mouvement se dessine en vue de la conservation des espèces en Colombie. Nous en sommes heureux, car cette abondance d’animaux étranges et intéressants rehausse encore l’attrait de notre beau pays.

[Illustration, page 13]

La harpie

[Illustration, page 13]

La grenouille kokoá

[Illustration, page 13]

Le poudou

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