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  • Le rééquilibrage des forces — un signe important

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  • Le rééquilibrage des forces — un signe important
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 22/11 p. 5-8

Le rééquilibrage des forces — un signe important

CES dernières années, le monde a vécu des événements hautement significatifs. Entre autres choses, les observateurs ont noté une tendance d’une importance particulière, tendance qui s’est accentuée au cours de cette année 1975.

Beaucoup ont en effet remarqué des modifications sur la scène mondiale, du point de vue politique, militaire et économique. Pourquoi est-​ce aussi significatif ? Parce que ces modifications ont un rapport étroit avec les prophéties bibliques pour notre époque. Les personnes réfléchies s’intéressent donc profondément aux événements actuels et à leur véritable sens.

Naturellement, ce n’est pas la première fois qu’on assiste à des changements dans la prépondérance entre les nations. Cela fait des milliers d’années que ce genre de phénomène se produit. En quoi donc la tendance actuelle est-​elle différente ?

D’abord, le changement n’affecte pas seulement une partie de notre globe, comme c’était généralement le cas dans le passé, mais le monde entier. Deuxièmement, un élément dont les nations se servaient autrefois largement, les religions, n’y a eu que peu de part. Troisièmement, le changement se produit à une époque que les prophéties de la Bible désignent comme étant décisive. Ces différents facteurs confirment que nous sommes très près d’un important tournant dans l’Histoire.

Lutte pour le pouvoir mondial

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, le monde occidental, c’est-à-dire les États-Unis et ses alliés d’Europe de l’Ouest principalement, se trouvait à l’apogée de son prestige. Jamais dans l’Histoire on n’avait vu un pareil déploiement de pouvoir politique, militaire et économique.

Cependant, à la même époque, une autre puissance prenait de l’importance — le communisme soviétique. Il est vrai que le communisme s’était rendu maître de la Russie en 1917, mais pendant plusieurs dizaines d’années il n’a guère dépassé les frontières de ce pays. Seule la Mongolie se donna une forme similaire de gouvernement dans les années vingt. Mais vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les armées soviétiques victorieuses ouvrirent la voie à des gouvernements communistes dans toute l’Europe de l’Est : en Pologne, en Allemagne de l’Est, en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie, en Albanie et en Yougoslavie.

Puis, en 1949, les forces communistes s’emparèrent de la Chine après une guerre civile, et quelques années plus tard, du Tibet. Environ une dizaine d’années après, Cuba entra dans les rangs communistes, et, en 1975, le communisme engloutit la majeure partie de l’Indochine.

Ainsi, en moins de soixante ans, le communisme, en tant que force politique, militaire et économique, a fini par dominer un bon tiers de l’humanité. Les pays sous contrôle communiste ont progressé considérablement en puissance et en influence.

Un pouvoir grandissant

Il y a près d’une vingtaine d’années, le premier ministre soviétique, Nikita Khrouchtchev, lança son orgueilleux défi aux États-Unis : “Que cela vous plaise ou non, l’Histoire est de notre côté. Nous vous enterrerons.”

Dans l’esprit de Khrouchtchev, cela signifiait que l’Union soviétique dépasserait les États-Unis en ce qui concerne les réalisations industrielles et scientifiques et qu’elle deviendrait la nation la plus puissante et la plus influente du monde. À cette époque, beaucoup de gens ont ri de ce défi, mais aujourd’hui il en va tout autrement.

La puissance de l’Union soviétique s’est effectivement accrue dans d’énormes proportions. En 1974, par exemple, elle a produit plus de pétrole, d’acier, de charbon et de ciment qu’aucun autre pays au monde. Elle a également pris la tête dans d’autres branches de la production et elle est riche en matières premières.

Cette croissance industrielle a servi de tremplin à une expansion constante des forces militaires, les plus considérables du monde. L’amiral Elmo Zumwalt Jr, ancien chef américain des opérations navales, a déclaré : “Avec l’accroissement du pouvoir militaire soviétique et la diminution des forces américaines, nous sommes arrivés au point où la supériorité militaire des Soviets peut devenir une réalité.” Il ajouta : “Où que l’on regarde, la scène internationale change dans des proportions vertigineuses, souvent avec des retentissements menaçants pour les intérêts des États-Unis.”

À côté de l’Union soviétique en plein essor, la Chine communiste, avec ses 800 000 000 de gens bien disciplinés, fait, elle aussi, de rapides progrès dans les domaines industriel et militaire. Malgré ses importantes divergences de vue avec la Russie soviétique, la Chine constitue également un défi pour le monde occidental. Ces deux vastes pays communistes ont considérablement accru leur influence sur de nombreuses nations à travers le monde. Beaucoup d’entre elles sont en voie de développement et forment ce qu’on appelle le “Tiers-Monde”. Comment ce dernier considère-​t-​il les affaires mondiales ?

L’attitude du “Tiers-Monde”

Au moment où prenait fin la Seconde Guerre mondiale, l’influence des États-Unis et de l’Europe occidentale était grande parmi les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Cela se voyait même à la façon de voter des cinquante et une nations que comptait alors l’Organisation des Nations unies. La grande majorité des petits pays votait uniformément avec le monde occidental sur les questions mondiales.

Ces dernières années on a constaté un changement notable. Une majorité croissante des 138 membres actuels de l’ONU se range très souvent contre l’Europe de l’Ouest et les États-Unis. Certaines nations occidentales se plaignent même “de la tyrannie de la (...) majorité”.

Depuis 1945, de nombreux pays du “Tiers-Monde” ont conquis leur indépendance, ayant rejeté le joug colonial, et ont établi leurs propres formes de gouvernement. De plus en plus, ces pays adoptent une ligne de conduite contraire aux intérêts des nations occidentales. L’exemple des pays producteurs de pétrole, qui ont augmenté leurs prix et se sont servis de leurs ressources comme d’une arme, n’est pas resté lettre morte pour les autres pays du “Tiers-Monde” qui possèdent aussi des ressources naturelles. Comme les nations industrielles d’Europe occidentale ont très peu de matières premières vitales et que les États-Unis manquent de certaines d’entre elles, l’Ouest se trouve de plus en plus désavantagé sur le plan économique.

Autre fait digne de remarque, les activités économiques et politiques de beaucoup de nations du “Tiers-Monde” sont invariablement soutenues par l’Union soviétique et la Chine.

Récemment, divers autres pays ont manifesté leur intention de relâcher leurs liens, naguère étroits, avec l’Ouest. Selon Newsweek, plusieurs nations du “Tiers-Monde” ont déclaré que leurs gouvernements n’auront ‘aucune difficulté à traiter avec un régime communiste’. Un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères d’un pays asiatique ne mâcha pas ses mots, disant : “Nous pensons franchement qu’une détente avec la Chine vaut beaucoup mieux pour la sécurité du pays que l’appui des troupes américaines.” Ailleurs, un ambassadeur a dit : “Il est plus sûr d’être un allié des communistes et il semble funeste d’être un allié des États-Unis.”

Naturellement, d’aucuns estiment que pareilles façons de voir sont exagérées. Mais le fait même qu’on les exprime témoigne d’un profond changement dans les opinions de ceux qui naguère encore étaient dominés par l’influence occidentale.

Échecs graves

Ces derniers temps, l’Occident a subi de graves échecs. Evans et Novak, collaborateurs attitrés du Post de New York, ont dit des revers américains en Indochine qu’ils étaient “la pire défaite en politique étrangère de l’histoire de la nation”.

C’est pourquoi, dans un éditorial du Wall Street Journal, Vermont Royster, correspondant à Paris, demande : “Les États-Unis sont-​ils actuellement une puissance mondiale déclinante — militairement, économiquement et politiquement ? C’est là la question que les Européens se posent, sous diverses formes, dans les conversations, dans les conseils des dirigeants politiques et dans la presse.” Ce même journaliste ajouta que les revers en Asie du Sud-Est “ne sont pas la cause proprement dite du déclin du prestige américain en Europe occidentale. Ils constituent seulement l’événement dramatique qui a attiré l’attention de chacun sur le phénomène. Une autre dure réalité est que la puissance économique et politique américaine s’effrite depuis longtemps”.

Des observateurs signalent d’autres échecs récents de la politique occidentale dans diverses parties du monde. L’éditorialiste Carl Rowan a déclaré :

“L’Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est (OTASE) est moribonde et l’influence des États-Unis en Extrême-Orient semble au point le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) tombe en ruine (...).

“L’influence soviétique croît, et le prestige des États-Unis diminue en Inde et dans le monde arabe (...). Et, bien qu’elles aient été maintenues, les relations que les États-Unis entretiennent avec le Canada et avec l’Amérique latine se sont nettement détériorées ces dernières années.”

Une personnalité occidentale, passant en revue l’avalanche des difficultés récentes, a dit : “Nous n’avons pas assez de doigts pour les enfoncer dans tous les trous de la digue.”

William Safire, commentateur politique, en a conclu que “le cours des événements mondiaux est défavorable” à l’Ouest. Quant à Henry Kissinger, secrétaire d’État des États-Unis, il a parlé d’“un déplacement massif dans les politiques étrangères de nombreux pays”. Nous lisons également dans le New York Times, sous la plume de C. Sulzberger : “La situation du monde libre devient rapidement plus critique.” Ce journaliste cita un des principaux hommes politiques d’Europe occidentale, qui était allé jusqu’à dire que “nous assistons à l’effondrement de la civilisation occidentale”. Le Wall Street Journal déclara lui aussi : “Il est bien possible que dans le long cheminement de l’Histoire, les démocraties occidentales aient finalement dépassé le point culminant.”

Le changement d’attitude est également illustré par le fait qu’un nombre croissant de gens, dans beaucoup de pays, se demandent s’il vaut la peine ou s’il est logique de combattre les petites nations communistes et en même temps d’améliorer les relations avec les grandes — l’Union soviétique et la Chine. C’est aussi l’avis de certaines personnes aux États-Unis, car la revue U.S.News & World Report déclare : “Beaucoup de membres du Congrès, surtout les nouveaux, pensent qu’il est temps de réviser toute la politique de lutte contre le communisme que la nation a poursuivie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils y voient des risques et des dépenses énormes, et peu de gains en retour.” Naturellement, beaucoup d’autres gens ne sont pas d’accord avec cette façon de voir.

Un signe important

Bien qu’il soit prématuré de déclarer que la domination mondiale a complètement changé de mains, une chose est certaine : la puissance et l’influence relatives détenues naguère par les nations occidentales, qui forment la partie principale de ce qu’on appelle la chrétienté, ont diminué.

Dans beaucoup de pays, les nouveaux dirigeants ne se sentent pas liés aux nations occidentales et à ses religions. Nombre d’entre eux ne sont pas croyants et résolvent leurs problèmes sans être influencés par les intérêts religieux.

Aujourd’hui, le nationalisme et la politique ont bien plus d’autorité que la religion. En temps de crise, les gens réagissent non aux appels de la religion, mais surtout aux appels de leurs dirigeants politiques, syndicalistes et militaires. Un éditorial du Wall Street Journal donnait le commentaire suivant :

“Nous avons de plus en plus tendance à nous confier davantage aux chefs politiques. En un sens, ils comblent le vide laissé par la religion et les autres sources d’autorité morale.”

Presque partout, beaucoup de gens ont abandonné les religions traditionnelles. Une enquête sur divers sujets, menée parmi les Américains, a révélé combien le rôle de la religion était à présent réduit. On demandait, entre autres, de classer selon leur influence vingt-quatre institutions principales ; la religion a été classée avant-dernière.

Que signifie au juste ce changement sur la scène mondiale, la perte d’influence des nations de la chrétienté et la tendance croissante à se tourner vers des conceptions et des idéologies non religieuses ? Cela signifie que le temps est proche où Dieu demandera des comptes aux religions du monde, parce que depuis des siècles elles se sont immiscées dans la politique et ont soutenu des guerres horribles, parce qu’elles se sont montrées hypocrites et ont présenté le Créateur sous un faux jour.

La Bible dépeint l’empire mondial de la fausse religion comme une prostituée. Les religions se sont en effet vendues au monde au lieu de chercher à établir de bonnes relations avec Dieu. À cet égard, un éditorial de Newsweek disait :

“Dieu a dû être horrifié quand les hommes ont inventé l’esclavage en disant qu’il était d’inspiration divine, ou quand ils ont allumé les feux de l’Inquisition au nom de Jésus. Dieu doit encore être horrifié quand nous faisons un désert [par le moyen de la guerre] et que nous disons que c’est sa sainte volonté (...).

“Cela montre la perfidie de la religion, qui est soumise aux ordres de l’orgueil humain plutôt qu’à la vérité de Dieu.”

D’après les prophéties bibliques pour notre époque, dans peu de temps les nations membres de l’ONU, pleines de dégoût et de rage, se tourneront contre la religion, semblable à une prostituée. La Parole de Dieu dit, dans un langage symbolique, que ces nations “haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs, et la brûleront par le feu, complètement”. (Rév. 17:16.) C’est pourquoi ceux qui font encore partie des religions sont exhortés en ces termes : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies.” — Rév. 18:4.

En outre, le commencement du jugement de Dieu contre l’ensemble des religions marquera le début de ce que Jésus a appelé “une grande tribulation, telle qu’il n’en est pas survenue depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’en surviendra plus”. (Mat. 24:21.) Qui survivra ? La Parole de Dieu répond : “Le monde passe (...), mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” — I Jean 2:17.

Ainsi, les modifications sur la scène mondiale, la chrétienté perdant sa position prépondérante, et la tendance à rejeter l’influence de la religion, sont des signes d’une extrême importance. Ils indiquent que nous verrons bientôt le jugement de Dieu contre le présent système de choses, et d’abord contre la fausse religion. Les événements actuels, à cause de leur profonde signification, méritent que vous leur accordiez toute votre attention. C’est pour vous une question de vie ou de mort.

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