BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g76 22/2 p. 21-23
  • J’étais le maire

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • J’étais le maire
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Une visite importante
  • Une nouvelle conception de la politique
  • Regain d’intérêt pour la Bible en Italie
    Réveillez-vous ! 1979
  • Leur recherche de la vraie religion a été récompensée
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
  • L’immixtion de la religion dans la politique — où conduit-elle ?
    Réveillez-vous ! 1974
  • Un homme l’a écoutée
    Réveillez-vous ! 1978
Plus…
Réveillez-vous ! 1976
g76 22/2 p. 21-23

J’étais le maire

J’AI eu le bonheur d’être élevé dans une famille qui avait de bons principes. On m’enseigna donc à être honnête, sincère et véridique, ce qui allait influencer fortement les importantes décisions que j’aurais à prendre plus tard.

De l’action catholique j’en vins à la politique, car j’avais le sentiment qu’il fallait contribuer activement au développement politique et social de la communauté. En d’autres termes, il fallait s’intégrer à l’histoire vivante.

C’est ainsi que, lors des élections locales de 1970, j’ai été élu au conseil municipal, puis par le conseil municipal à la fonction de maire. Cela se passait à Alessandria, dans le nord de l’Italie. Je me suis ainsi trouvé dans l’arène politique et engagé dans la bureaucratie, aux prises avec les citoyens, surtout en tant que contribuables.

Je me suis vite aperçu que la corruption avait atteint tous les niveaux de la société et que les hommes politiques agissaient dans leur intérêt personnel, afin de rester au pouvoir. De ce fait, les décisions prises l’étaient toujours dans un esprit de partialité. Dès qu’un projet constructif était proposé, il se heurtait aux tracasseries de la bureaucratie. Il n’était jamais possible d’accomplir quelque chose en moins de six ou sept mois.

Dans ces circonstances, je luttais pour faire prévaloir l’honnêteté et l’équité, et j’essayais de ne jamais perdre de vue les intérêts de toute la communauté. J’ai pu changer certaines choses, mais que d’ennemis je me suis faits !

J’ai remarqué que la majorité de mes concitoyens réclamaient la justice, mais seulement de la part des autres. Quand leur intérêt était en jeu, ils s’efforçaient de s’assurer les bonnes grâces d’un ami, faisaient des compromis ou cherchaient une échappatoire, recouraient aux menaces ou à la violence.

Une visite importante

Tandis que je me débattais au sein de toutes ces difficultés, un homme et une femme vinrent frapper à ma porte le jour de Noël de 1972. Ils me parlèrent de Dieu et de la Bible et m’annoncèrent que la terre allait bientôt connaître un grand changement. Plutôt étonné, j’ai consenti à parler brièvement avec eux. Ils me laissèrent le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle et plusieurs périodiques, et me promirent de revenir pour connaître mon opinion.

Après avoir lu quelques pages du livre, je me suis arrêté parce qu’il me semblait trop ridicule. Néanmoins, j’en ai parlé à ma femme et nous nous sommes demandé : “Pour aller annoncer des choses pareilles de porte en porte, ces gens doivent avoir une raison. Si ce qu’ils disent est fondé sur la Bible, d’où vient qu’ils ont compris ces faits alors que notre Église catholique, avec près de deux mille ans d’histoire, ne les a pas compris ?”

Selon notre habitude, le dimanche suivant nous sommes allés à la messe, car nous étions des catholiques pratiquants sincères. Quand il eut expliqué l’Évangile, le prêtre conseilla à l’auditoire de ne pas écouter ceux qui se prétendaient “chrétiens” ou “témoins de Jéhovah”.

Le dimanche d’après, le prêtre était furieux, car il avait appris que les témoins avaient de nouveau visité la ville, et il déclara catégoriquement qu’il ne fallait pas les recevoir, que ce sont des protestants qui ne croient pas au Christ et, de plus, qu’ils se montrent agressifs dans leur prédication. Les semaines suivantes, il invectiva fréquemment contre les témoins de Jéhovah et les appela des “loups avides”.

Mais ma femme et moi, mus par la curiosité ou peut-être par réaction contre notre entourage, nous avons reçu ces chrétiens appelés témoins de Jéhovah, malgré les conseils du prêtre. Nous avons constaté avec surprise que leurs intentions étaient pacifiques et leurs manières douces.

En tant que catholiques, nous pensions avoir la vraie religion, aussi nos discussions avec les témoins avaient pour but de leur faire comprendre qu’ils étaient dans l’erreur. Mais à mesure que l’étude se poursuivait, nous devions reconnaître que c’étaient nous qui étions dans l’erreur. Plus d’une fois nous nous sommes adressés à notre prêtre, mais il n’a pas été capable de nous donner les explications nécessaires.

Poussés par notre soif de vérité, nous avons interrogé des gens que nous pensions être bien informés en ce qui concerne la Bible, tant des catholiques que des protestants. Nous avons examiné de nombreux points importants. Cependant, ni le théologien catholique ni le pasteur protestant ne purent appuyer leurs théories sur un fondement biblique. Nous en avons donc conclu que la vérité se trouvait dans les Saintes Écritures et qu’elle était prêchée uniquement par ceux qui observaient le commandement de Jésus de s’aimer les uns les autres et qui se montraient ses vrais disciples.

Le catholique moyen reçoit dans sa jeunesse une formation religieuse basée sur des rites et des prières apprises mécaniquement. Après quoi on suppose que ses besoins spirituels sont satisfaits par la messe dominicale. On lui donne à entendre que son salut repose entre les mains des prêtres qui administrent les divers sacrements. Sa conscience risque de s’endurcir et à la fin une telle personne devient souvent insensible et corrompue.

Progressivement, j’ai découvert les erreurs doctrinales de l’Église catholique. Je vais vous citer celles qui m’ont particulièrement frappé. Par exemple, comment peut-​on justifier la doctrine de la trinité quand on lit Jean 14:28 ? Ou bien, comment la doctrine de l’immortalité de l’âme peut-​elle résister à la lumière de Genèse 2:7, d’Ecclésiaste 9:5, de Job 14:13 et 34:14, 15 ? De plus, si nous songeons aux actes de violence commis par les Églises de la chrétienté au cours de l’Histoire, notamment pendant les récentes guerres mondiales, il est certain que, selon Jean 13:34, leur conduite est incompatible avec le vrai christianisme.

De tout cela il était facile de conclure que les enseignements de l’Église catholique sont faux. Aussi, petit à petit, je l’ai abandonnée, et ma femme et moi avons commencé à assister aux réunions à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. À mesure que notre connaissance augmentait, nous avons compris que les témoins de Jéhovah sont vraiment le peuple de Dieu.

Une nouvelle conception de la politique

Je me sentais plus mal à l’aise qu’auparavant dans le monde de la politique, parce que je comprenais que la malhonnêteté et l’égoïsme des politiciens étaient dus à leur manque de discernement spirituel et de connaissance de la Parole de Dieu, la Bible.

Il m’apparut clairement que je ne pouvais poursuivre ma carrière politique. Mes efforts pour apaiser les luttes sociales au milieu desquelles je vivais exigeraient que je fasse des compromis et que je me laisse corrompre. Sinon, on m’écarterait. Selon moi, la société ne pouvait être changée que si le cœur des hommes changeait ; on n’aboutirait à rien si quelques personnes honnêtes seulement s’engageaient dans les diverses activités sociales.

En effet, dans le monde entier des personnes intègres ont essayé d’améliorer les conditions sociales, mais leurs efforts sincères ont été réduits à néant par l’iniquité de beaucoup.

À présent je comprenais pourquoi les autorités politiques et administratives seraient toujours incapables de résoudre les problèmes sociaux, pourquoi de grandes régions du sud du pays n’ont toujours pas d’eau potable ni d’électricité, pourquoi la sécurité sociale a d’énormes déficits, pourquoi les établissements d’enseignement sont insuffisants, pourquoi on ne peut mettre un frein à la pollution ni à l’inflation, pourquoi la délinquance et la violence sont en augmentation.

Néanmoins, en tant que maire (fonction que j’avais acceptée quand j’étais encore catholique), j’avais toujours une responsabilité envers mes concitoyens. En même temps, je savais, grâce à ma connaissance de la vérité, que ma position n’était pas approuvée par Jéhovah. Je devais donc agir sans compromis, en harmonie avec les principes chrétiens. Après avoir réfléchi, je suis allé trouver le préfet pour lui expliquer mon désir de démissionner. Il se montra très compréhensif et m’assura qu’il arrangerait les choses de sorte que les autres membres du conseil municipal puissent achever leur mandat sans qu’il faille recourir à des élections anticipées. C’était exactement ce que je désirais, car je voulais épargner à la communauté le fardeau financier que représenteraient de nouvelles élections.

J’ai donc pu démissionner. Ma femme et moi nous nous sentions en paix et satisfaits de notre choix. Nous désirions nous vouer à Jéhovah et symboliser publiquement ce vœu par le baptême dans l’eau. C’était maintenant possible.

Ma femme et moi sommes heureux de faire partie du peuple de Jéhovah et de servir avec amour le vrai Dieu. Nous apprécions aussi sincèrement le privilège d’aider nos semblables à connaître ce grand bonheur.

— D’un de nos lecteurs.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager