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  • g76 8/6 p. 25-26
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  • Le monde du paresseux
  • Réveillez-vous ! 1976
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Réveillez-vous ! 1976
g76 8/6 p. 25-26

Le monde du paresseux

‘QUE fait donc ce vieux balai à la fourche de cet arbre ?’ Quelle surprise pour notre observateur d’apprendre que le “vieux balai” est en réalité un animal, un mammifère. C’est la première fois de sa vie qu’il voit un paresseux dans son habitat naturel.

Les paresseux, qui sont parmi les créatures les plus lentes qui existent, vivent dans les forêts tropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Leur lenteur est attribuée à la basse température leur corps. Ils passent la majeure partie de leur vie suspendus la tête en bas, accrochés à une branche, ou bien assis dans la fourche d’un arbre quand ils ne se reposent pas, le dos appuyé sur un rameau inférieur. Où qu’ils se trouvent dans l’arbre, leurs griffes sont toujours solidement accrochées à la branche. Pour le paresseux, manger, dormir, et même l’accouplement et la mise bas, se font dans une position à l’envers.

Généralement, il ne naît qu’un bébé à la fois, qui ressemble vraiment à une boule de fourrure. La mère porte son petit sur sa poitrine, agrippé à ses longs poils.

Le paresseux adulte a à peu près la taille d’un grand chat domestique. Ses longs membres se terminent par des griffes recourbées de près de huit centimètres de long. Les poils rudes du paresseux poussent dans le sens inverse de ceux des autres mammifères, du ventre vers le dos.

La fourrure du paresseux a encore autre chose de particulier. Vous avez déjà entendu l’expression ‘pierre qui roule n’amasse pas mousse’. Mais pouvez-​vous imaginer un animal qui est si lent que des plantes se mettent à pousser dans ses poils ? Eh bien, c’est le cas du paresseux. Pendant la saison des pluies, des algues croissent à profusion dans sa fourrure qui prend un ton verdâtre.

En outre, les poils du paresseux abritent parfois un insecte, une mite semblable à la mite des vêtements. Sa présence demeure toujours un mystère. Un ouvrage (The International Wildlife Encyclopedia) dit : “Personne n’a encore pu découvrir pourquoi les mites vivent dans le pelage du paresseux. Elles ne s’y nourrissent pas et on n’y trouve ni œufs ni larves.”

Toute la vie du paresseux semble se dérouler au ralenti. Il somnole ou dort dix-huit heures par jour ; c’est la nuit qu’il est le plus actif. Il lui faut plus d’un mois et demi pour parcourir six kilomètres. Lorsqu’il se déplace, il avance une main après l’autre, accrochant posément chaque série de griffes aux branches des arbres. Sur le sol, les mouvements du paresseux sont même encore plus lents, car il n’est pas fait pour marcher, mais pour vivre principalement dans les arbres, la tête en bas. Après s’être bien accroché avec ses griffes, le paresseux se tire vers l’avant. Ce qu’il fera peut-être en sept secondes dans les arbres lui demandera une minute sur le sol. Chose curieuse, c’est dans l’eau que le paresseux est le plus rapide. Le corps à l’endroit, il nage en balançant ses bras alternativement. Des paresseux ont traversé des plans d’eau d’un kilomètre et demi et plus.

On pourrait s’étonner qu’une créature aussi lente ait pu survivre jusqu’à présent. Mais le paresseux n’est pas réduit à l’impuissance. Il est capable de se défendre avec ses longues griffes et ses dents acérées. Sur le sol, il peut facilement être pris pour une termitière ou un tas de feuilles mortes. Il passe donc souvent inaperçu des prédateurs. De plus, une peau dure, une épaisse couche de poils rudes et hirsutes, et vingt-trois paires de côtes contribuent à protéger ses organes vitaux. Ce qui étonne particulièrement chez les paresseux, c’est leur faculté de survivre à des blessures, des morsures et même des doses de poison qui tueraient d’autres animaux.

Deux variétés fondamentales

Regardons donc d’un peu plus près cet animal bizarre. Regardez ses longs bras. S’ils sont terminés par deux longues griffes recourbées, c’est un paresseux à deux orteils. Le paresseux à trois orteils a des bras plus longs qui sont terminés par trois griffes, comme le sont chacune des jambes des deux variétés.

Différentes autres caractéristiques distinguent ces deux variétés fondamentales. “Deux-orteils” est plus grand et n’a pas de queue. Par contre, “Trois-orteils” a un tronçon de queue et son long cou possède deux ou trois vertèbres de plus. Le nombre total des vertèbres cervicales, — neuf, — est inhabituel pour un mammifère, car la plupart en ont seulement sept. Ce nombre de vertèbres permet à l’animal de garder la tête presque droite tout en restant suspendu à l’envers. Il est capable de tourner la tête à un angle de 270 degrés, ce qui représente presque un cercle.

L’ouvrage Le règne animal (angl.) décrit en ces termes une caractéristique du mâle de cette variété : “Chose extrêmement curieuse, le mâle a sur le dos une tache jaune vif, à peu près de la taille d’une grosse pièce de monnaie. À cette seule place, le poil est court et lustré. Jusqu’à présent, personne n’a encore trouvé d’explication à ce fait étrange.” Encore un mystère qui n’a pas été percé à propos du paresseux.

“Trois-orteils” ne s’acclimate pas dans les zoos, principalement parce que son régime se compose exclusivement des bourgeons, des feuilles et des tendres brindilles de l’arbre Cecropia. “Deux-orteils” s’adapte mieux à la captivité parce que son régime alimentaire n’est pas aussi strict.

Cette dernière variété est également plus active. Si elle est menacée, elle n’hésite pas à frapper de ses longs bras, infligeant de graves blessures avec ses griffes recourbées. Elle peut aussi mordre rageusement, de toute la force de ses dix-huit dents. Face au même danger, “Trois-orteils” balance ses bras plus lentement et mord rarement.

“Deux-orteils” est moins gauche que son cousin. Il descend d’un arbre la tête la première. Mais quand “Trois-orteils” se déplace sur une branche pour gagner le tronc de l’arbre, il commence par se retourner, puis il descend en arrière.

Le monde du paresseux est vraiment étrange et passionnant. Peut-être avez-​vous déjà vu de ces animaux dans un zoo. Peut-être aussi, dans l’avenir, visiterez-​vous l’Amérique centrale ou l’Amérique du Sud. Ne soyez pas surpris alors si quelque chose qui semblait un objet inanimé se met à remuer. Il se peut que ce soit un paresseux qui se prélasse dans son monde à l’envers.

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