BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g76 8/8 p. 5-8
  • Pourquoi ne pas nourrir vous-même votre enfant ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Pourquoi ne pas nourrir vous-même votre enfant ?
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Ai-​je assez de lait ?
  • L’horaire des repas
  • Il faut de la détermination
  • Soins à prendre pour les mamelons
  • Comment maintenir la production du lait
  • La nourriture solide
  • À quel âge doit-​on sevrer l’enfant ?
  • L’allaitement maternel: règles élémentaires
    Réveillez-vous ! 1994
  • L’allaitement maternel — une corvée ou un plaisir ?
    Réveillez-vous ! 1974
  • Réussirez-vous à nourrir vous-même votre enfant?
    Réveillez-vous ! 1986
  • Allaiter son bébé — Un “sacrifice” plein d’amour de la part de la mère
    Réveillez-vous ! 1983
Plus…
Réveillez-vous ! 1976
g76 8/8 p. 5-8

Pourquoi ne pas nourrir vous-​même votre enfant ?

EN TANT que mère de quatre enfants, j’estime que donner le sein à son bébé signifie beaucoup plus que simplement le nourrir. Il se noue entre la mère et l’enfant des liens étroits et pleins d’amour. Un bébé a besoin d’être serré dans les bras de sa mère, de sentir le contact de sa peau, de percevoir les battements de son cœur et de l’entendre lui parler doucement. Y a-​t-​il un meilleur moyen de satisfaire ce besoin que de nourrir soi-​même son enfant ?

Toutefois, en maints endroits, il est assez rare de nos jours de voir une mère donner le sein à son bébé. Pourquoi si peu de femmes modernes choisissent-​elles cette façon d’alimenter leurs enfants ? Et pourquoi, parmi celles qui commencent à le faire, si peu réussissent-​elles ? Je me suis penchée sur cette question. Ce que j’ai appris, par expérience et grâce à mes recherches, pourra peut-être vous aider, surtout si vous doutez d’être capable de nourrir votre bébé.

Ai-​je assez de lait ?

C’est une question que je me posais souvent. Je me tourmentais parce que j’ignorais que les bébés ne pleurent pas seulement quand ils ont faim. Ils pleurent peut-être parce qu’ils sont mouillés ou parce qu’ils ont des gaz. Souvent ils ont simplement besoin d’être un peu dorlotés. Pour eux, l’affection a autant d’importance que la nourriture.

En réalité, vous n’avez aucune raison de craindre de ne pas avoir assez de lait. En effet, la lactation suit la loi de l’offre et de la demande. Aussi, plus votre enfant tétera, plus vos seins fourniront de lait. Même si vous avez des jumeaux, vos glandes mammaires seront stimulées par la tétée et donneront assez de lait pour les deux bébés. C’est vraiment un merveilleux système de repas toujours prêts qu’a imaginé là un Créateur parfait en sagesse.

Si votre bébé mouille fréquemment ses couches, c’est une indication qu’il a assez à manger. Car il faut bien qu’il ait bu quelque chose pour être mouillé ! De même, s’il est joyeux la plupart du temps et s’il prend du poids régulièrement, cela indique qu’il mange bien. S’il grossit d’un demi-kilo environ par mois ou de 120 à 200 grammes par semaine, c’est suffisant.

L’horaire des repas

Vous avez peut-être entendu dire qu’un bébé devait être nourri selon un horaire régulier, par exemple toutes les trois heures. Croyant cela, j’ai voulu nourrir mon premier enfant d’après l’horloge et non d’après son estomac. S’il s’éveillait et voulait manger avant l’heure, j’étais inquiète. Je me demandais pourquoi il avait déjà faim.

Cependant, quand le quatrième enfant est arrivé, j’avais décidé de ne plus me référer à l’horloge. J’ai été surprise de constater que le bébé était satisfait et moi-​même plus détendue. Essayez ce système, peut-être vous conviendra-​t-​il.

D’autre part, si votre bébé dort beaucoup, il peut être nécessaire de le réveiller pour le nourrir. Il n’est pas rare qu’un bébé dorme cinq heures d’affilée ou davantage la nuit, espérons-​le. Mais s’il dort aussi longtemps plus d’une fois dans la journée, il serait bien de le réveiller et de le nourrir, disons toutes les trois heures. Il est bien possible qu’avant peu il respecte l’horaire de lui-​même.

Il faut de la détermination

Puisque aujourd’hui si peu de mères nourrissent leurs enfants, beaucoup de médecins n’ont guère d’expérience concernant ce mode d’alimentation. Ils savent, bien sûr, que pour les bébés le lait maternel est meilleur que le lait de vache. Les publications médicales sont formelles à ce sujet. Mais le biberon est devenu tellement courant que votre médecin vous dissuadera peut-être d’allaiter, simplement parce qu’il n’est pas familiarisé avec cette méthode. Que faire alors ?

Il y a d’autres médecins. Adressez-​vous aux femmes qui ont nourri elles-​mêmes leur bébé et demandez-​leur si leur médecin les a encouragées à le faire. Si oui, allez le trouver et expliquez-​lui votre décision. Faites-​le avant la naissance. Cherchez un médecin qui vous plaise.

Si le bébé doit naître dans une clinique d’accouchement, faites clairement connaître votre décision d’allaiter. C’est indispensable, car le docteur Jean Mayer, professeur de nutrition à l’Université Harvard, a déclaré : “Dans les hôpitaux, où prédomine le personnel masculin, l’allaitement maternel est officiellement découragé. À moins que la jeune mère ne signifie nettement sa volonté d’allaiter, on lui fait une piqûre d’œstrogènes alors qu’elle est encore sous l’effet des anesthésiques, afin de tarir son lait.” Cependant, même après une telle piqûre, en allaitant, vous retrouverez votre faculté de fournir du lait en quantité suffisante.

Dans certaines maternités, si vous le demandez, vous pouvez garder votre bébé près de vous. Sinon, faites-​vous apporter l’enfant au moins toutes les trois heures ou quand il a faim, la nuit également, bien sûr. Assurez-​vous aussi qu’on ne lui donne pas de biberon entre-temps, car il aurait moins d’appétit et votre production de lait s’en ressentirait.

Certains médecins permettent à la mère d’allaiter déjà sur la table de travail. C’est une pratique à recommander, car la tétée du nouveau-né stimule la lactation. Mais elle a encore une autre utilité : elle fait se contracter l’utérus de la mère et peut contribuer à réduire la perte de sang.

S’il surgit un problème de santé qui a un rapport avec l’allaitement, faites bien comprendre à votre médecin que vous désirez continuer à nourrir votre enfant. Cherchez vous-​même comment résoudre le problème ; cela montrera votre détermination au docteur. Si, à cause d’une raison médicale, celui-ci insiste pour que vous cessiez de nourrir votre enfant, dites-​lui que vous arrêtez temporairement. Pendant ce temps, retirez le lait de vos seins pour que la production ne diminue pas. Plus tard, quand les choses seront rentrées dans l’ordre, vous pourrez recommencer à allaiter.

Votre détermination aura sa récompense. Par exemple, il y a peu de cancers du sein parmi les mères qui allaitent. En outre, si vous êtes nerveuse, vous asseoir périodiquement dans la journée contribuera à vous détendre. Une autre conséquence de l’allaitement est la production d’hormones calmantes. En outre, en cas de difficultés et de rationnement, votre enfant survivrait-​il sans votre lait ?

Un mot aux maris. Votre opinion concernant l’alimentation du bébé compte sûrement plus pour votre femme que celle de n’importe qui d’autre. Soutenez-​la donc autant que vous le pouvez dans ses efforts pour allaiter.

Soins à prendre pour les mamelons

Certaines femmes ont les mamelons irrités, surtout les rousses et celles qui ont un teint clair, et, à cause de cela, elles abandonnent l’allaitement. Cependant, si vous prenez quelques soins déjà avant la naissance, vous éviterez ce problème.

D’abord, ne passez que très peu de savon, ou pas du tout, sur les mamelons, car le savon dessèche la peau qui se gerce alors plus facilement. Pour les garder souples, tirez dessus à plusieurs reprises une ou deux fois par jour ; faites-​le assez fermement, mais pas au point de vous faire mal. Ensuite, enduisez-​les d’une crème adoucissante, à base de lanoline par exemple.

Pour ouvrir les conduits galactophores et diminuer ainsi l’engorgement des seins, engorgement qui se produit parfois après l’accouchement, on recommande, en commençant six semaines environ avant la naissance, d’exprimer un peu de colostrum à la main. Le colostrum est le liquide jaunâtre que les seins sécrètent avant le lait proprement dit.

Pour exprimer le colostrum, prenez votre sein dans une main, le pouce au-dessus et l’index au-dessous, au bord de la région sombre ou aréole. Pressez ensuite doucement en veillant à ce que vos doigts ne glissent pas vers le mamelon, Faites tourner vos doigts plusieurs fois autour du mamelon pour atteindre tous les conduits galactophores et les aider à s’ouvrir. Au début, vous n’exprimerez qu’à ‘peine une petite goutte de ce liquide, mais ne vous inquiétez pas. Cela n’a aucun effet sur la quantité de lait que vous aurez.

Si vous avez des crevasses aux mamelons après la naissance du bébé, ne désespérez pas. J’ai découvert qu’il est utile d’exposer les mamelons à l’air le plus souvent possible. Aussi, après avoir allaité, attendez que vos seins soient bien secs avant de les recouvrir. Pour ma part, je trouve qu’une pommade à la vitamine E fait merveille. D’autres recommandent de la lanoline ou un onguent aux vitamines A et D.

Si vos mamelons sont douloureux, vous pensez peut-être qu’il vaut mieux allaiter moins souvent. Mais c’est le contraire qui est vrai. Allaitez plus souvent, disons toutes les deux heures ou deux heures et demie ; vos seins se videront et ils iront mieux. En outre, le bébé ne tétera pas voracement, ce qui est une cause d’irritation. Il est bien aussi de limiter l’allaitement à dix minutes à chaque sein si les mamelons sont douloureux.

Comment maintenir la production du lait

Pour maintenir votre production de lait, il est important de donner chaque fois les deux seins à votre enfant. Si vous lui avez présenté le sein gauche en dernier lieu, au prochain allaitement commencez par le sein gauche. Quand il a vidé celui-là, donnez-​lui le sein droit. À l’allaitement suivant, commencez par le sein droit. Pour me rappeler par quel côté je devais commencer, j’attachais une petite épingle de sûreté à mon sous-vêtement.

Parfois, quand le bébé a six semaines, et de nouveau vers trois mois, il devient agité et veut s’alimenter plus souvent. Cela signifie simplement qu’il grandit et c’est sa façon à lui d’accroître votre production de lait. Nourrissez-​le quand il le désire, et au bout d’un jour ou deux il reviendra à son horaire habituel.

La nourriture solide

Il est préférable de ne pas donner trop tôt de la nourriture solide à votre enfant. Pendant les premiers mois de sa vie il n’a besoin que de votre lait. Il n’a même pas besoin d’eau, car le lait lui fournit suffisamment de liquide.

Généralement le bébé lui-​même vous fait savoir quand il est temps de changer de régime. De façon soudaine il réclamera plus souvent à manger. Si vous avez essayé d’accroître le nombre de repas et qu’après environ cinq jours il ne soit pas satisfait, c’est qu’il lui faut autre chose. Essayez les aliments solides, un à la fois et lentement. De cette façon, s’il a une éruption ou une réaction allergique quelconque, vous saurez quel aliment en est responsable.

J’ai commencé à donner une nourriture solide à mon plus jeune enfant vers l’âge de cinq mois. Avant cela il n’a reçu que mon lait et s’en est fort bien trouvé. Quand je lui ai donné une nourriture solide, il était capable de s’asseoir et beaucoup plus à même d’aborder cette nouvelle expérience qu’un bébé plus jeune. Un effet secondaire et intéressant de l’allaitement maternel est l’appréciable économie qu’il fait faire. Nous n’avons dû acheter ni aliments pour bébé, ni biberons, ni tétines. À cinq mois j’ai simplement commencé à lui donner les aliments que nous mangions, mais assez écrasés pour que l’enfant puisse les assimiler.

À quel âge doit-​on sevrer l’enfant ?

Quand vous donnez de la nourriture solide à l’enfant, devez-​vous cesser de l’allaiter ? Pas du tout. Vous complétez seulement son régime lacté par d’autres aliments. Quand allez-​vous donc cesser de le nourrir ?

Les mères israélites nourrissaient leurs enfants pendant deux ans et demi à trois ans, ou même davantage. La Bible révèle que Sara, la femme âgée d’Abraham, ne sevra son fils Isaac que lorsqu’il eut cinq ans. D’autres femmes ont même allaité plus longtemps encore. On pouvait lire ce qui suit dans Saturday Review of the Sciences de mai 1973.

“Autrefois, les Indiens croyaient que plus longtemps un enfant recevait du lait maternel, plus longtemps il vivrait. Aussi n’était-​il pas rare qu’un enfant soit allaité jusqu’à l’âge de huit ou neuf ans. Il y a à peine quarante ans, les Chinoises et les Japonaises nourrissaient leurs enfants pendant 5 ou 6 ans.”

Peut-être pensez-​vous : “Qui désire allaiter pendant si longtemps ? Les gens penseront que je n’ai pas toute ma raison.” Il est vrai que les temps ont changé. Mais peut-être serait-​il bon pour l’enfant, comme pour la mère, d’allaiter plus longtemps que ne le veut la coutume. Personne ne s’étonne de voir un petit enfant qui commence à marcher prendre un biberon. Pourquoi s’étonner alors si l’on continue à l’allaiter pendant un an ou plus ? Dans un ouvrage (Touching), Ashley Montagu déclare :

“Nombre de chercheurs ont démontré que les bienfaits de l’allaitement maternel au cours de la première année se faisaient sentir pendant le développement ultérieur et jusque dans l’âge adulte. Les témoignages indiquent qu’il faudrait allaiter l’enfant pendant au moins douze mois. Le sevrage ne devrait se faire que si l’enfant y est prêt. Il faut procéder progressivement, en commençant vers l’âge de six mois, à remplacer peu à peu le lait maternel par des aliments solides. Généralement la mère sent quand l’enfant est prêt à être sevré.”

Mon dernier marchait déjà que je le nourrissais encore et, peu à peu, je le voyais perdre ses traits de bébé et devenir un petit garçon.

Quand je repense à cette époque de ma vie, je remercie toujours mon Créateur, Jéhovah Dieu, pour ce don qu’il a fait aux mères qui allaitent : ces merveilleuses relations qu’elles ont avec leurs enfants.

— D’une de nos lectrices.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager