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  • Les animaux ont-ils été dotés de la sagesse ?

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  • Les animaux ont-ils été dotés de la sagesse ?
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Réveillez-vous ! 1976
g76 8/9 p. 9-11

Les animaux ont-​ils été dotés de la sagesse ?

LA SAGESSE est la faculté d’appliquer les connaissances acquises ; elle permet de résoudre les problèmes et de rester à l’abri du danger. Pour les humains, la sagesse implique l’usage de la raison. Est-​ce également vrai des animaux ?

Par exemple, on a vu des chats ouvrir des portes en soulevant un loquet. Est-​ce une preuve qu’ils ont raisonné pour résoudre le problème ? Voyons les résultats de certaines expériences scientifiques.

Un homme de science plaça un chat dans une cage munie d’une porte qui pouvait s’ouvrir en bougeant un loquet. Il passa son bras à travers les barreaux de la cage, prit la patte du chat et la pressa contre le loquet, ouvrant ainsi la porte. Quand la porte fut ouverte, il donna à l’animal un morceau de poisson. Malgré les efforts répétés de l’expérimentateur, l’animal n’a jamais appris à ouvrir la porte.

Par la suite, le chercheur mit un certain nombre de chats dans la cage. Les animaux essayèrent d’en sortir par tous les moyens. Ils donnaient des coups de patte, des coups de griffe et des coups de dent tout autour de la cage. En fin de compte, à force de tâtonnements ils en arrivèrent à soulever le loquet. Quand on les remit dans la cage, les chats recommencèrent à tâtonner de la même façon. Finalement, ils étaient devenus habiles à s’échapper, mais manifestement ils n’avaient pas trouvé la solution en raisonnant.

Que dire des animaux tels que les chimpanzés ? On peut les dresser à s’asseoir à table, à manger avec un couteau, une cuillère et une fourchette, à rouler à bicyclette et à accomplir d’autres activités humaines. Cela n’indique-​t-​il pas qu’ils ont la faculté de raisonner tout comme les humains ? Pour répondre à cette question, examinons les résultats de plusieurs expériences faites avec des chimpanzés.

On déposa une banane à l’extérieur de la cage d’un chimpanzé femelle et hors de sa portée. À l’intérieur on mit des bâtons qui pouvaient servir à atteindre le fruit. L’animal a-​t-​il compris qu’il était impossible d’attraper la banane sans employer un des bâtons ? Non. Il a essayé vainement de l’attraper avec le bras. Finalement il s’est servi d’un bâton. Mais mis en face de la même situation plus tard, l’animal a réagi comme la première fois.

Un autre chimpanzé se comporta de façon semblable quand il vit une banane suspendue à une certaine hauteur. Bien que dans la cage il y eût une caisse sur laquelle il pouvait monter, il essayait vainement d’atteindre le fruit en sautant. Puis la caisse attira son attention. Précédemment il avait déjà fait des expériences avec des caisses, et pourtant il ne déplaça pas celle-ci jusque sous la banane. Il la poussa simplement dans la direction du fruit, monta dessus puis sauta pour saisir ce dernier.

Au cours d’une autre expérience, un chimpanzé se servit de deux caisses, les plaçant l’une sur l’autre pour atteindre la banane. Comme il n’y arrivait pas, il tira la caisse du dessous et tenta de la placer sur l’autre.

Ces expériences et d’autres semblables ont démontré que la capacité des chimpanzés de résoudre les problèmes varie beaucoup d’un individu à l’autre et que ces animaux ne savent pas raisonner comme le font les humains. Dans le livre Les animaux sont différents (angl.), on peut lire ce qui suit : “Les singes se rendaient compte, du moins certains d’entre eux, et même ceux-là seulement de temps à autre, qu’on peut atteindre quelque chose à l’aide de certains objets si le bras s’avère trop court. Mais alors qu’un humain, même un petit enfant, tire des déductions des principes qui ressortent de ses expériences et arrive toujours à des conclusions valables, les singes ne montraient en aucune façon qu’ils saisissaient les rapports entre les choses. (...) Les performances accomplies par des singes soumis à des tests d’intelligence avaient invariablement un but purement matériel. S’il n’y avait ni banane ni aucun autre appât, ils ne marquaient nul intérêt (...). Leur comportement était toujours gouverné par la vue. Si le bâton se trouvait dans leur rayon visuel, alors seulement ils s’en saisissaient et essayaient de harponner la banane placée hors de la cage. Mais si le bâton se trouvait derrière eux, ils ne le cherchaient pas.” — Pp. 68, 69.

Il est évident que les animaux apprennent par tâtonnements, mais ils ne tirent pas des conclusions logiques de faits vécus. Cela est bien illustré par ce qui peut arriver à un chien. En passant à un certain endroit il peut être attaqué par un chien plus grand que lui et sérieusement blessé. À partir de ce moment-​là il fera tout pour éviter de passer à cet endroit, même si le grand chien n’habite pas là. Bien que l’expérience lui ait appris quelque chose, il est incapable de comprendre que l’endroit lui-​même n’a rien à voir avec cet incident pénible.

Existe-​t-​il des témoignages d’une pensée logique ?

Mais, dira-​t-​on peut-être, n’y a-​t-​il pas des exemples de chevaux et d’autres animaux qui ont résolu des problèmes mathématiques ? Les apparences sont parfois très trompeuses. Prenons le cas d’un cheval appelé “Hans le savant”. Ce cheval était, semblait-​il, capable d’additionner, de soustraire, de multiplier et même d’épeler selon un système imaginé par son dresseur. Par exemple, si on lui demandait combien font un tiers plus un quart, le cheval frappait du pied sept fois et puis douze fois, indiquant que la réponse est sept douzièmes. Comment pouvait-​il arriver à un tel résultat ? Dans son livre Le comportement animal (angl.), J. Scott écrit :

“Une commission de zoologistes et de psychologues examinèrent Hans et découvrirent que le cheval pouvait effectivement faire ce qu’on avait rapporté à son sujet. Ils commencèrent à soupçonner comment Hans trouvait les réponses quand ils se rendirent compte que l’animal se trompait toujours si personne dans l’assistance ne connaissait la solution au problème. Cela laissait entendre que le dresseur, qui apparemment se tenait parfaitement tranquille et attendait, avertissait le cheval d’une manière quelconque qu’il était arrivé à la bonne réponse. En effet, quand on plaçait un écran entre le maître et Hans, celui-ci perdait tout son pouvoir. En réalité, on avait appris à l’animal à frapper le sol du pied, et s’il le frappait assez longtemps, il arrivait inévitablement à la bonne réponse. À ce moment, son maître se détendait légèrement et Hans voyait qu’il était temps de s’arrêter. Hans était un cheval bien dressé et observateur, mais il ne savait pas faire de l’arithmétique.” — P. 161.

Sagesse instinctive et expérience acquise

Bien que les animaux soient incapables de raisonner comme des humains, ils possèdent toutes les facultés nécessaires à la préservation de leur espèce. C’est inné en eux. Souvent cette sagesse instinctive est étonnante.

Un exemple intéressant est celui du manchot empereur dont l’accouplement a lieu pendant la saison la plus mauvaise de l’année et dans la partie la plus froide de la terre. Dès que la femelle a pondu son œuf, elle le confie au mâle qui le dépose dans un repli de sa peau situé juste au-dessus de ses pattes palmées abondamment pourvues de vaisseaux sanguins. L’œuf est gardé bien au chaud par-dessus et par-dessous. Après une cérémonie rituelle de séparation, la femelle s’en va. Quand arrive cette période, le mâle n’a rien mangé depuis un mois et ne mangera rien durant deux mois encore, alors que la température descend jusqu’à 65 degrés au-dessous de zéro et que souffle le blizzard. Comment ces manchots survivent-​ils ? Quand une tempête se déchaîne, cinq ou six cents d’entre eux se serrent l’un contre l’autre et se mettent en cercle. Ils changent de place, de sorte que chacun se trouve tantôt à l’intérieur du cercle et tantôt à l’extérieur, exposé au froid. Ainsi, grâce à une bonne coopération provenant de leur sagesse instinctive, les manchots mâles restent en vie.

Outre l’instinct, beaucoup d’animaux ont la faculté d’apprendre grâce à l’expérience. C’est pourquoi ils semblent faire preuve de raison, de logique et de sentiments humains quand on les regarde avec des yeux d’homme. Beaucoup de gens considèrent le comportement des animaux comme ils considèrent les actions des humains dans les mêmes circonstances, aussi attribuent-​ils à tort des sentiments humains aux bêtes.

Naturellement, les animaux ont réellement des sentiments. Le Créateur a pris cela en considération quand il a établi certaines lois. Nous lisons en effet : “Tu ne devras pas museler le taureau pendant qu’il battra le grain.” (Deut. 25:4). L’animal ne devait pas être tourmenté par la faim alors que le grain était si près de lui et qu’il dépensait son énergie à le battre.

Si la Bible reconnaît que les animaux ont des sentiments, elle montre nettement que seul l’homme est fait à l’image du Créateur. Par conséquent, l’homme possède des qualités qui manquent à la bête (Gen. 1:27). C’est pourquoi on ne peut trouver chez celle-ci la reconnaissance, la compassion et d’autres caractéristiques propres aux humains. Au zoo, les animaux s’emparent avec rudesse de la nourriture qu’on leur tend. Leur façon d’agir montre qu’ils ne connaissent pas la gratitude ou l’appréciation. Les cris d’effroi du poulet n’ont aucune signification pour le loup qui commence à le dévorer par la queue. Il ne se dit pas que ce serait moins cruel de le mordre d’abord à la tête pour mettre fin à ses souffrances. Pour le loup, le poulet est simplement de la nourriture.

En vérité, la Bible est très réaliste quand elle dit des animaux qu’ils sont “dépourvus de raison”. (II Pierre 2:12.) Ils ont une sagesse instinctive et beaucoup possèdent une surprenante faculté d’apprendre. Mais seuls les humains sont doués de raison, peuvent éprouver un amour désintéressé et manifester une compassion intelligente. C’est pourquoi celui qui essaie de trouver chez un animal ce qu’il n’a pas trouvé chez les hommes, la compréhension et la commisération sincère par exemple, finira par être profondément déçu. Les animaux n’ont pas été dotés de la faculté d’exprimer des sentiments ni de la sollicitude, comme peuvent le faire des humains animés de bons mobiles.

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