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  • g76 8/11 p. 10-12
  • Peut-on espérer un avenir meilleur ?

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  • Peut-on espérer un avenir meilleur ?
  • Réveillez-vous ! 1976
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Réveillez-vous ! 1976
g76 8/11 p. 10-12

Peut-​on espérer un avenir meilleur ?

APRÈS deux cents ans d’histoire, la situation actuelle des États-Unis fait-​elle espérer un avenir meilleur ? Certes, la nation jouit d’une grande puissance économique et beaucoup d’autres facteurs semblent également favorables.

Nombre d’autorités qui étudient les tendances en économie et en éducation et qui examinent les problèmes sociaux et politiques arrivent cependant à des conclusions moins optimistes. Bien que le pays connaisse encore de bonnes conditions, déclarent-​elles, si l’on n’arrive pas à renverser la vapeur dans divers domaines, on doit s’attendre à de sérieuses difficultés pour bientôt.

Beaucoup de familles américaines ne croient plus au “rêve américain”. Il s’agit de la croyance que l’amélioration va se poursuivre indéfiniment, qu’on aura sans cesse de meilleurs emplois, plus d’argent, un niveau de vie plus élevé, la sécurité, la paix de l’esprit et un bon avenir pour la jeunesse.

Pour bien des gens, ce n’est pas le cas. Le New York Times relatait : “De plus en plus d’Américains craignent que la partie de plaisir ne soit terminée. Le grand rêve américain (...) semble de moins en moins accessible à beaucoup de personnes.”

Un problème qui s’aggrave

Un important problème concerne la façon dont les Américains ont, en grande partie, assuré leur prospérité au cours des quelques décennies passées. Ils l’ont fait avec de l’argent emprunté, ce qui a donné lieu à d’énormes dettes. Ils ont hypothéqué l’avenir pour bien vivre dans le présent. Mais contracter trop de dettes conduit à la faillite.

À cause de dettes excessives et croissantes, un grand nombre de gens, beaucoup de maisons de commerce, certaines villes, certains États et même le gouvernement fédéral ont du mal à faire face à leurs dépenses. La revue U.S.News & World Report déclare : “La dette publique monte plus vite que l’économie des États-Unis ne peut le supporter. Le total des engagements publics et privés s’élève à présent à un peu plus du double de la production annuelle de biens et de services.” La dette totale atteint trois mille milliards de dollars.

La revue faisait remarquer que “la dette des sociétés représente environ 17 fois l’ensemble des bénéfices, après que les impôts sont payés”, et elle monte encore. La dette du gouvernement fédéral dépasse les 600 milliards de dollars, et elle augmente. Au cours des dix-sept dernières années, une fois seulement le gouvernement a eu un léger surplus dans son budget annuel. Le déficit pour l’année fiscale 1975 était de plus de 43 milliards de dollars. On estime que pour l’année fiscale 1976, le déficit sera de 75 milliards de dollars. Ce sera un record.

En 1939, l’intérêt de la dette publique était de un milliard de dollars par an. Mais pour l’année fiscale 1977, on s’attend à ce qu’il soit de 45 milliards de dollars. Ce seul intérêt pour une année est plus considérable que la dette publique totale accumulée durant toute l’histoire du pays jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Le sénateur Harry Byrd a dit : “Si ce genre de déficit continue, le pays s’achemine inévitablement vers la catastrophe.”

Mais, dira-​t-​on, les affaires n’ont-​elles pas repris ces derniers mois ? En effet, la plupart des économistes estiment que la récession est passée. Cependant, le plus souvent c’est grâce à de l’argent emprunté. Introduire dans une économie soixante-quinze milliards de dollars empruntés ne peut manquer d’apporter une amélioration, mais elle sera temporaire, et le fardeau de la dette se fera de plus en plus lourd. Certains ont comparé la situation à celle d’un héroïnomane qui doit avoir de plus en plus de drogue, jusqu’au moment où il s’effondre.

Niveau de vie plus bas

New York s’est déjà rendu compte de ce qui se passe quand on dépense plus qu’on ne gagne. Sa dette a pris de telles proportions que cette ville a des difficultés à emprunter encore pour payer ses dépenses courantes, sans parler de rembourser ce qu’elle doit.

La ville a donc dû restreindre ses services, ce qui a signifié le licenciement de travailleurs. Néanmoins, malgré ces mesures énergiques, le déficit persiste. Et il devient de plus en plus difficile d’augmenter encore des impôts déjà élevés.

Si le niveau de vie d’une ville peut descendre lorsque ses dépenses excèdent ses revenus, au dire de nombreux experts, il en va de même d’un pays. Selon certains, c’est déjà le cas. Le professeur George Sternlieb, de l’université Rutgers, a déclaré : “Nous assistons vraiment au déclin du niveau de vie américain.”

Les impôts également ont une influence sur le niveau de vie, car ils constituent le poste important qui monte le plus vite. Déjà maintenant un tiers du salaire d’un travailleur s’en va en taxes diverses. William Simon, ministre des Finances, a dit à juste titre : “Le système de taxation fédéral qui a évolué depuis les premiers jours de la république est maintenant en difficulté.” On craint une révolte. En réalité, une des causes de la révolution était ce que les colons considéraient comme une taxation injuste.

La pauvreté au milieu de la richesse

Malgré la prospérité dont beaucoup jouissent, la pauvreté persiste. Le Post de New York a déclaré : “On estime que les Américains vivant dans la misère sont au nombre de 10 à 30 millions.” Beaucoup d’autres sont à la limite de la pauvreté, ou un peu au-dessus.

Le journaliste Jack Anderson raconte qu’un de ses collègues, déguisé en ouvrier agricole, s’est engagé comme travailleur saisonnier. Le logement qu’on lui offrait “convenait à peine pour une habitation humaine”. Les conditions générales, dit-​il, “faisaient plutôt penser aux logements des esclaves du 19ème siècle qu’à une habitation du 20éme siècle”.

Anderson conclut donc : “Il y a une sinistre ironie dans le fait que ceux qui travaillent dans les champs les plus riches du monde connaissent une terrible pauvreté, gagnant à peine de quoi subsister. Certains sont virtuellement esclaves du patron qui retire de leurs salaires plus que ce qu’il ne leur donne. Pour beaucoup, il semble n’y avoir aucun moyen d’échapper à cette misère.”

On reconnaît que le nombre de personnes âgées vivant dans la pauvreté est une honte pour la nation. Et, dans beaucoup de grandes villes, les conditions de vie se détériorent. Les projets de restauration ne marchent pas de front avec le délabrement et l’abandon des immeubles.

Ainsi, après deux cents ans, tandis que les conditions de vie de beaucoup de personnes sont excellentes, des millions d’autres vivent dans la pauvreté. Toutes les années de prospérité, tous les efforts bien intentionnés, n’y ont rien changé. Ce n’est pas là le solide fondement que requiert un avenir meilleur.

Autres maux

En outre, après deux cents ans d’existence d’un des systèmes d’éducation les plus avancés, des millions de gens sont “pratiquement illettrés”. Le ministère de l’Éducation trouve “choquant” qu’environ un cinquième de la population adulte (23 millions d’Américains) ne savent pas lire suffisamment pour accomplir des tâches courantes comme, par exemple, faire les courses, obtenir un permis de conduire ou lire une police d’assurance. Il relate également que 39 millions d’autres Américains s’en tirent tout juste.

La situation de nombreux établissements scolaires ne permet pas d’espérer une grande amélioration dans le niveau général de l’instruction. La presse montre que la violence sévit dans les écoles : les agressions, le vandalisme et les luttes entre gangs vont croissant. Une publication parle d’un “véritable règne de terreur scolaire”. Dans une grande ville, il y eut, en cinq mois, 474 agressions d’enseignants et de membres du personnel.

Cette tendance correspond à l’augmentation de la criminalité en général. Chaque année, il se commet plus de onze millions de crimes graves. Et des millions d’autres ne sont jamais rapportés.

La vie de famille se détériore. D’après des sociologues de Boston, ‘la violence semble être au moins aussi courante que l’amour dans la famille américaine moyenne’. La moitié des couples interrogés ont admis qu’au cours de l’année écoulée il y a eu des violences physiques dans la famille. On estime que chaque année, il faut compter au moins un million de cas d’enfants martyrs.

La perte de confiance

On pouvait lire dans le New York Times : “Au cours des dernières années, en tant que peuple, nous semblons avoir perdu notre voie, nous trébuchons dans l’incertitude, nous sommes peu sûrs de nous dans nos relations l’un avec l’autre et avec le monde en général. L’optimisme et l’impulsion caractéristiques de l’Amérique pendant des dizaines d’années semblent avoir été remplacés par un profond scepticisme et la désillusion.”

Le sénateur Frank Church estime, lui aussi, que “le manque de foi, un scepticisme généralisé et un profond pessimisme sont les problèmes les plus fondamentaux que doit affronter l’Amérique aujourd’hui”. Church, qui mène une enquête sur les abus des bureaux fédéraux, a dit que “le mépris de la loi grandit à tous les niveaux dans la société américaine, y compris dans le gouvernement fédéral”. Il nota également que “l’existence d’un gouvernement libre est en péril s’il n’observe pas la loi”.

L’avenir

Les États-Unis, dans leur forme actuelle, survivront-​ils pour célébrer leur “Tricentenaire” ?

Beaucoup de gens pensent que la démocratie n’est pas le gouvernement de l’avenir. Il y a de moins en moins de démocraties dans le monde, disent-​ils. En revanche, le totalitarisme gagne du terrain.

La revue illustrée Stern, qui est la plus importante d’Allemagne de l’Ouest, déclarait que ‘l’ère actuelle de prédominance américaine est passée’, mais elle exprimait l’espoir qu’une autre ère américaine prendrait sa place. Le périodique pro-américain Economist, de Londres, parlait d’une “récession” pour l’“empire” américain. Il en concluait que ‘la direction du monde passera probablement en de nouvelles mains, assez tôt au cours du siècle 1976-​2076’.

En effet, il existe une raison fondamentale pour laquelle on peut s’attendre à voir un très grand changement bien avant le “Tricentenaire”. Cependant, cette raison n’est pas la conquête des États-Unis par une autre puissance mondiale.

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